• FILMOGRAPHIE _ Ava GARDNER – 63 Films (Intégrale) + Bonus

    FILMOGRAPHIE _ Ava GARDNER63 Films (Intégrale) + Bonus




    Ava Lavinia Gardner est née le soir de Noël en 1922 à Grabtown en Caroline du Nord aux États-Unis. Elle est la plus jeune des sept enfants de Mary Elizabeth et Jonas Gardner, des fermiers exploitant de plantations de tabac. Son père meurt quand elle a douze ans. Elle fait ses études à l’Atlantic City Christian College de Wilson en Caroline du Nord et suit des cours de sténo-dactylo. Pendant une jeunesse pauvre et studieuse à Grabtown, Brogden, Newport News et Wilson, elle fait de fréquents passages à New York chez sa sœur aînée, surnommée Bappie, mariée à un photographe professionnel, Larry Tarr. Impressionné par la beauté de la jeune fille, alors âgée de 17 ans, il prend des centaines de photos d'elle et les expose dans les vitrines de son studio de photos. C'est là que Barney Duhan, un employé de la MGM les remarque et suggère à Larry de les envoyer au studio de cinéma. Marvin Schenck, qui s'occupe des jeunes talents de la MGM, découvre ces photos, et fait passer un bout d'essai à Ava. En 1941, elle signe un contrat de sept ans avec la MGM à cinquante dollars la semaine et part, accompagnée de sa sœur Bappie, à Hollywood...



    Ayant un fort accent du terroir, Ava doit se contenter pour commencer, de séries de photos de pin-up et de petits rôles dans des films mineurs où elle apprend son métier, n'étant même pas créditée dans les 14 films où elle figura de 1942 à 1943. Son nom apparaît pour la première fois au générique de Trois hommes en blanc (1944). Elle suit des cours de diction pour placer sa voix et se débarrasser de l’accent de Caroline du Nord, ainsi que des cours d’art dramatique. Pendant cette période, elle rencontre sur les plateaux de la MGM, Mickey ROONEY, jeune acteur populaire de la MGM. Le champion du box office lui fait découvrir le tout Hollywood et ne la quitte plus. Elle sort temporairement de l'ombre quand elle épouse Mickey Rooney, avec le consentement de Louis B. Mayer, grand patron de la MGM. Le mariage eut lieu, organisé simplement par le studio, le 10 janvier 1942 à Ballard. Le mariage durera 16 mois. Elle rencontre par la suite le multimilliardaire Howard Hughes qui la courtise et la poursuivra de ses assiduités pendant de longues années, allant même jusqu'à l’espionner et mettre sur écoutes. Ava refusera toujours ses avances et demandes en mariage tout en conservant son amitié. Après quelque temps, elle fait un second mariage avec le musicien Artie SHAW en 1945, mais le mariage est un nouvel échec et ils divorcent un an plus tard. Bien qu'ils se soient quittés en bons termes, ce mariage fit beaucoup de mal à Ava, à cause des critiques et du cynisme de Shaw.



    En parallèle, les films sans grand intérêt se sont succédé : Ava figure, non créditée, dans plus de quinze films entre 1941 et 1943, parfois dirigés par King Vidor, Fred Zinneman, Jules Dassin, George Sidney, Douglas Sirk... La MGM lui donne enfin sa chance en 1946, pour commencer avec Tragique rendez-vous (1946) où elle donne la réplique, dans son premier grand rôle, à George Raft mais c’est surtout dans Les Tueurs (1947) qu'elle se révèle et est vraiment remarquée. Son personnage de femme fatale est créé avec ce film noir de Robert Siodmak, inspiré d'une nouvelle d'Ernest Hemingway, où elle interprète la vamp qui dupe le jeune Burt Lancaster qui débute à l’écran. C’est dans ce rôle qu’elle reçoit pour la première fois des commentaires élogieux de la part de la critique.



    Très vite, son nom devient synonyme de sex-appeal. La MGM profite du succès d’Ava, tout en la prêtant à d’autres compagnies de cinéma. Le studio exploite le côté torride de l’actrice, elle joue avec l’idole de sa jeunesse, Clark Gable qui a insisté pour l’avoir comme partenaire dans Marchands d illusions (1947). Pour Universal Pictures, elle incarnera Vénus, la déesse de l’amour, dans Un caprice de Vénus où la censure recouvre la statue nue représentant Ava Gardner d’un pudique drapé. S’ensuivent quelques films mineurs mis en scène par John Brahm, Jack Conway, Robert Siodmak, Mervyn LeRoy, où elle côtoie Robert Taylor, Charles Laughton, Gregory Peck, James Mason, Barbara Stanwyck, Robert Mitchum... À la fin des années 1940, Howard Hughes fait toujours partie des prétendants d’Ava, elle a également des liaisons avec Howard DUFF ou encore Robert TAYLOR. C’est à cette période qu’elle tombe amoureuse de Frank SINATRA, alors marié à sa première épouse Nancy. L’acteur-chanteur au creux de la vague et la star montante vont connaître une passion tumultueuse et mouvementée qui va défrayer la presse à scandale pendant des années. Rongés mutuellement par la jalousie, leur relation sera ponctuée de violentes disputes. Quand leur liaison éclate au grand jour, la presse se déchaîne, Ava est qualifiée de briseuse de ménages, des prêtres catholiques leur envoient des lettres accusatrices, la Ligue de Défense de la Décence menace de boycotter les films d’Ava. Mais Nancy Sinatra finira par divorcer et les deux amants se marient le 7 novembre 1951.



    Un film va la propulser au sommet : Pandora (1951) d’Albert Lewin. Ava Gardner est définitivement consacrée par ce mélodrame onirique, où elle est filmée pour la première fois en couleurs, démontrant une flamboyante présence à l'écran. C’est pendant le tournage de ce film qu’elle découvre pour la première fois l’Europe et tout particulièrement deux pays qui vont marquer sa carrière et sa vie privée pour toujours, l’Angleterre et l’Espagne. Fascinée d’emblée par l’Espagne, elle s’y installera pendant plusieurs années à partir de décembre 1955. Ava Gardner a désormais le vent en poupe et la MGM diffuse des photos d’elle au rythme de trois mille par semaine. George Sidney la réclame pour Show Boat (1950). Son film suivant, Les Neiges du Kilimandjaro (1952), lui apporte la renommée internationale. Héroïne idéale des romans d’Hemingway, qu’elle a connu à l’époque de Les Tueurs et qui est devenu son ami plus tard, Ava tourna trois adaptations tirées des œuvres de cet auteur : Les Tueurs, Les Neiges du Kilimandjaro et Le Soleil se lève aussi (1957).



    Elle enchaîne avec trois films qui seront tous d'immenses succès. Tout d’abord avec un film d’aventures chevaleresque, Les Chevaliers de la Table ronde (1954), tourné à Londres avec Robert Taylor. C’est le premier film de la MGM en Cinémascope. Elle retrouve Robert Taylor dans un western, Vaquero ! (1953). Et surtout Mogambo (1953), remake de La Belle de Saïgon où elle reprend le rôle de Jean Harlow accompagnée de Clark Gable déjà présent dans la première version de 1932 ! Réalisé par John Ford, ce film à gros budget est tourné en Afrique en décors naturels, donne à Ava une plus grande crédibilité d’actrice à Hollywood et elle reçoit une nomination aux Oscars, la première et la seule. Cependant, le tournage a été difficile pour elle car elle subit deux avortements. Le premier, pendant le tournage. Le second, à la toute fin du tournage. Ava expliquera dans ses mémoires, en 1990, les raisons qui l'ont poussée à se faire avorter, estimant que son mode de vie d'alors ne lui permettait pas de consacrer du temps à un enfant et que celui-ci en pâtirait forcément.



    Joseph L. Mankiewicz la sollicite, malgré les réticences de la MGM, pour jouer Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus (1954), et malgré la forte concurrence pour ce rôle convoité (notamment par Elizabeth Taylor, Jennifer Jones, Linda Darnell, Yvonne De Carlo, Joan Collins... ), elle finit par être retenue. Ce film sera l’apogée de sa carrière.



    À 33 ans, en 1955, Ava quitte les États-Unis et s’installe en Espagne à La Moraleja près du centre de Madrid. Elle avait déjà rencontré Luis Miguel Dominguín, torero célèbre, quelque temps auparavant à une soirée madrilène et la star a enfin avec lui une relation amoureuse plus apaisée que celle qu’elle a partagée avec Sinatra. C’est d’ailleurs à cette époque que le couple Gardner-Sinatra se sépare pendant trois ans, ils finiront par divorcer en juillet 1957. Ils garderont tout au long de leur vie une relation d’amitié profonde. Privilégiant toujours sa vie amoureuse au détriment de sa carrière, elle provoquera de la MGM une suspension de contrat pour avoir refusé le rôle de Ruth Etting dans Les Pièges de la passion (rôle qui sera tenu par Doris Day). Malgré son exil volontaire, Ava tourne encore quelques beaux films. Après deux années d’interruption, elle fait son retour avec George Cukor dans La Croisée des destins (1956), une super production avec deux ans de préparations et des milliers de figurants, un sujet sulfureux sur l’indépendance de l’Inde et le problème racial Anglo-Indien. Darryl F. Zanuck la sollicite pour Le soleil se lève aussi, sous les conseils d’Hemingway. Le film se passe en Espagne ainsi que le suivant La Maja nue (1959), biographie du peintre Francisco de Goya et de son égérie la Duchesse d’Albe, son dernier film sous contrat avec la MGM. Désormais actrice indépendante, Stanley Kramer lui confie le rôle crépusculaire de Moira Davidson dans Le Dernier rivage (1960). Puis elle tourne dans La Nuit de l iguane (1964) de John Huston, adaptation d’une pièce de théâtre de Tennessee Williams, et l'un de ses plus beaux rôles. Elle fera encore quelques apparitions remarquées, comme dans le rôle de Lily Langtry, icône sublimée du juge Roy Bean dans Juge et hors-la-loi (1973) où elle retrouve pour la troisième fois le réalisateur John Huston. Elle aura une liaison, de nouveau mouvementée, avec l’acteur George C. SCOTT qui sous l’emprise de l‘alcool devenait violent. Leur relation sera de courte durée.



    Mais sa carrière décline. Le prestigieux Les 55 jours de Pékin (1962) de Nicholas Ray avec Charlton Heston, reçoit un accueil tiède, et d'autres coûteuses superproductions comme le péplum La Bible (1964) de John Huston, ou L'Oiseau bleu de George Cukor sont des échecs retentissants. Ava Gardner s'installe définitivement à Londres en 1968. Dans le même temps, la juvénile Catherine Deneuve, succédant à Danielle Darrieux, tient le rôle principal de Mayerling où Ava interprète une Impératrice Elizabeth - Sissi - vieillissante. L'actrice retrouve Burt Lancaster dans la politique fiction Sept jours en mai (1964) de John Frankenheimer, et Charlton Heston dans le film catastrophe Tremblement de terre (1974). Elle joue une méchante sorcière dans Tam Lin, dirigée par l'acteur Roddy McDowall et elle paie Martin Sheen pour ses services sexuels dans le thriller Le Pont de Cassandra. D'autres films (Priest of Love de Christopher Miles) passent inaperçus.



    En 1985 et 1986, poussée selon ses propres propos par des besoins financiers, Ava Gardner accepte des rôles télévisés dans quelques séries et téléfilms.



    LIEN

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  • Commentaires

    4
    Lundi 21 Septembre 2020 à 21:09
    3
    Lundi 21 Septembre 2020 à 20:18

    Superbe merci.

    2
    Vendredi 1er Mai 2020 à 15:04

    fascinante...

    1
    Samedi 24 Novembre 2018 à 10:59

    C'est la plus belle de toutes devant un écran ...

     

    La légende qui entoura Ava Gardner tout au long de sa vie est telle qu’à la liste de tous ses rôles au cinéma, on pourrait en ajouter un de plus : celui que la presse et l’opinion publique lui firent tenir. Un rôle aux antipodes de la vérité et à l’opposé de la vraie nature de la principale intéressée.
    Aujourd’hui, Ava disparue, naissent régulièrement des biographies aussi erronées après sa mort que les informations l’étaient de son vivant.

    De raouljulia : "Une beauté fatale, une actrice hors pair, LA STAR par excellence."

     

     

     

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