• Willy Voet - Massacre à la chaîne (L'Affaire Festina). [epub]

    Willy Voet - Massacre à la chaîne (L'Affaire Festina). [epub]

    Révélations sur 30 ans de tricheries

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    Auteur(s) : Willy Voet
    Éditeur(s) : Calmann-lévy
    Format du livre : .Broché
    Nombre de pages : 216
    Genre : vécu
    Date de sortie : 1999
    Langue : Français

    Biographie

    Jeunesse
     
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    Willy Voet naît le 4 juillet 1945 à Malines. Son père est conducteur de train à la SNCB, et sa mère rempaille des chaises au domicile familial. Son père est également footballeur semi-professionnel et joue au poste d'arrière-droit au FC Malines. À la fin de sa carrière, il fait du vélo en vétéran. À 15 ans, Willy Voet commence le cyclisme à son tour au Dijlespurters de Malines. Il remporte au total une vingtaine de courses. En juniors, il côtoie Eddy Merckx, Herman Van Springel, Walter Godefroot.
    Il devient coureur amateur en 1962, à 18 ans, et le reste jusqu'à 23 ans. Il consomme ses premières amphétamines cette année-là, initié par un ami et coéquipier. Il y a ensuite fréquemment recours. Le père de Willy Voet devient progressivement plus ambitieux pour son fils, et plus exigeant. Lors de sa deuxième année, Willy Voet bénéficie des soins d'un masseur ayant été coureur professionnel qui l'initie à d'autres méthodes de dopage : des solutions d'hormones mâles à boire durant la semaine précédant la course. Après avoir quitté l'école à 18 ans, Willy Voet est pompiste dans un garage de Malines pendant deux ans. Il effectue ensuite son service militaire en Allemagne à Siegen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), où il est chauffeur du colonel. À son retour, il est porteur de journaux. Ce métier lui permet de s'entraîner l'après-midi, après avoir effectué sa tournée à vélo le matin. Il arrête ce travail au bout de deux ans, en même temps que sa carrière de coureur amateur.


    Carrière de soigneur

    Devenu chauffeur d'autocar, Willy Voet croise six ans plus tard, en 1972, Jos Deschoenmaecker et Edward Janssens, deux coureurs professionnels avec lesquels il a couru chez les amateurs. Ils lui proposent de les accompagner le week-end suivant au Grand Prix de Fourmies. Willy Voet suit ensuite Janssens sur d'autres courses. Il apporte son aide au staff de son équipe, Magniflex, et le masse parfois. À la fin de l'année 1976, il s'inscrit au BLOSO à Gand pour y suivre une formation de 18 mois afin de devenir masseur. Après avoir travaillé au noir à la pige pour diverses équipes, il est recruté en 1979 par l'équipe Flandria-Ça-va-seul, dirigée par Jean de Gribaldy, qu'il a connu lorsqu'il dirigeait Magniflex. Il est ensuite employé par les équipes Marc Zeepcentrale en 1980, Daf Truck en 19815, puis l'équipe Sem-France-Loire de Jean de Gribaldy en 1982 et 1983.
    En 1989, il est recruté par l'équipe R.M.O.. Il y reste jusqu'à sa disparition à la fin de l'année 1992. Il rejoint ensuite l'équipe Festina en compagnie d'autres membres de RMO, dont le directeur sportif Bruno Roussel, et le coureur Pascal Lino, par l'entremise duquel il est recruté.
    Willy Voet travaille également occasionnellement avec des équipes nationales. En 1982, il fait ainsi partie du staff de l'équipe de Belgique aux championnats du monde sur route. Il travaille avec l'équipe d'Irlande aux championnats du monde de 1980 et 1983. De 1994 à 1997, il accompagne l'équipe de France aux championnats du monde sur route.


    Affaire Festina
     
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     En 1998, il est impliqué dans l'affaire Festina. À trois jours du départ du Tour, le 8 juillet, à 5 h 40 du matin, au détour d'une petite route à la frontière franco-belge, Willy Voet est interpellé au volant de sa Fiat aux couleurs de Festina par des douaniers. Ce qui devait être un contrôle de routine aboutit à la fouille de la voiture : dans le coffre, les douaniers mettent la main sur des sacs isothermiques contenant plus de quatre cent flacons de produits dopants et stupéfiants (235 ampoules d'EPO, 120 capsules d'amphétamines, 82 solutions d'hormones de croissance, 60 flacons de testostérone, des corticoïdes et des amphétamines). Une rumeur circulant dans les caravanes du Tour veut que Willy Voet ait été dénoncé « aux services douaniers par le directeur sportif d'une équipe concurrente, inquiet de la suprématie grandissante des Festina ».
    Placé en garde à vue, Willy Voet avoue trois jours plus tard. Une information judiciaire est ouverte pour importation en contrebande et circulation irrégulière de marchandises prohibées. Le 17 juillet, Bruno Roussel, directeur sportif de Festina, déclare par l'intermédiaire de son avocat : « Oui, il existe un système de dopage organisé au sein de l'équipe ». Jean-Marie Leblanc, le directeur du Tour, décide alors d'exclure Festina de la compétition le jour même, à 23 heures10.
    Willy Voet est mis en examen par le juge lillois Patrick Keil et écroué deux semaines. Le 22 décembre 2000, le tribunal correctionnel de Lille le condamne à 10 mois d'emprisonnement assorti du sursis et 30 000 francs d'amende pour avoir transporté des produits dopants.
    A la  suite à l’affaire Festina, il s'est vu interdire l'exercice de son métier de soigneur pour une durée de trois ans.

    Willy Voet vit avec sa femme et ses deux enfants dans les Hautes-Alpes.

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    Le livre

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    Juillet 98 : à l'avant-veille du départ du Tour de France en Irlande, Willy Voet, le soigneur de l'équipe Festina, l'une des plus huppées du peloton qui compte dans ses rangs plusieurs des favoris (Virenque, Zülle, Dufaux,...), est arrêté à la frontière belgo-française par la douane. À bord de son véhicule, une vraie « pharmacie » destinée aux soins très particuliers d'une équipe de « champions » : flacons d'EPO, hormones de croissance, produits « masquants », sans oublier les « pots belges », mélanges détonants d'amphétamines.
    C'est le début de l'«affaire Festina » qui depuis dix mois ébranle tout le cyclisme professionnel. Face aux dénégations aussi dérisoires qu'obstinées de son ancien protégé, Richard Virenque, aux manœuvres dilatoires des équipes espagnoles et italiennes et à la coupable lâcheté de l'Union Cycliste Internationale, Willy Voet a choisi aujourd'hui de révéler au grand public tout ce qu'il a dit depuis juillet 98 à la police judiciaire et au juge d'instruction.
    Son livre, "Massacre à la chaîne", ne cache rien de tout ce à quoi il a participé ou assisté depuis qu'il fréquente le milieu cycliste : ce sont trente ans de tricheries et de mensonges qui sont ici racontées en détail. Partant de son expérience douloureuse des interrogatoires et de la prison, qui lui fait prendre conscience de la gravité de la situation de son sport et des risques encourus par les coureurs, Willy Voet égrène ses souvenirs aussi irréfutables qu'effrayants sur le dopage. Des amphétamines à la cortisone puis à l'EPO et aux hormones de croissance, il dresse un invraisemblable tableau des moyens mis en œuvre par les coureurs - champions ou équipiers-, leurs directeurs sportifs, et leurs médecins, avec la complicité des sponsors, des organisateurs et des médias, qui ferment les yeux pour ne pas tuer la poule aux œufs d'or que représentent le sport cycliste et son épreuve reine, le Tour de France.
    Des coureurs bien connus des amateurs de vélo apparaissent comme des tricheurs dans ce récit : Maertens, Kelly, Lino, Pollentier pour les « champions » d'hier, Brochard, Zülle, Riis, et bien sûr Virenque pour ceux d'aujourd'hui... Sans parler de ceux qui, bien qu'innommés, sont facilement reconnaissables par les initiés. Sans oublier ceux qui se sont lancés dans cette course irresponsable à la performance et à l'argent et qui en sont morts, tel Simpson sur le Ventoux en 67. Au moment où un avocat et un faux médecin sont à leur tour mis en cause par la justice, où le filet se resserre autour des Virenque et des Vandenbroucke jouant aux innocents ou aux naïfs et où le Tour de France et le cyclisme sont menacés de disparition, Willy Voet pose la vraie et seule question qui vaille : « Combien de morts faudra-t-il encore pour que l'on arrête ce massacre ? ».
     
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