• Un Amour Pas Comme Les Autres (1962) VO+StFR HD 1080p - John Schlesinger

    Un Amour Pas Comme Les Autres (1962) VO+StFR HD 1080p - John Schlesinger

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    Une version en qualité HD. J'ai réalisé le fichier de sous-titres.

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     Titre original : A Kind Of Loving
    Titre secondaire : Un souffle de bonheur
    Film de : John Schlesinger

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    Production : Vic Films Productions Ltd.  Waterhall Productions  Anglo-Amalgamated  
    Genre : Drame et romance, Mélodrame    
    Durée : 1 h 53 min
    Sortie le : Drapeau du Royaume-Uni 12 avril 1962, Allemagne de l'Ouest juin 1962, Drapeau des États-Unis 1er octobre 1962, Drapeau de la France 7 janvier 1966
    Pays d'origine : Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
    Avec : Alan Bates, June Ritchie, Thora Hird, Bert Palmer.

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    https://moviecovers.com/

    https://www.notrecinema.com/

    https://www.imdb.com/

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     Un jeune homme Victor Brown, qui se hisse tant bien que mal hors du milieu ouvrier dans lequel sa famille baigne depuis
    des générations et qui essaye de faire son chemin comme employé. Lui et Ingrid se rencontrent dans le cadre de leur
    travail. Attirés l'un par l'autre, ils entament une liaison est pris au piège quand leur liaison qui débouche sur une
    grossesse non désirée et qu'il se voit sans enthousiasme contraint de l'épouser et, à cause d'une crise du logement qui touche leur
    ville du nord de l'Angleterre, de venir habiter chez sa belle-mère. Leur mariage n'a pas commencé donc sous les meilleurs auspices, mais les choses empirent à cause de l'attitude de la mère d'Ingrid, une femme aigrie.

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    Critique

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    John Schlesinger est un cinéaste passionnant, mais il ne jouit pas - encore ? - en France de la réputation qu'il mérite et qu'il a dans le monde anglo-saxon. En 2012, la France sort donc enfin ses trois premiers films, jusqu'ici inédits, réalisés entre 1961 et 1965. Celui-ci est le premier. Situé dans l'Angleterre du tout début des 60's, pas encore franchement atteint par la vague pop, mais ça ne va pas tarder, A Kind Of Loving se consacre à filmer un couple. Deux jeunes gens qui travaillent dans la même entreprise - il est dessinateur industriel, elle est secrétaire -, lui l'aborde, elle accepte, ils sortent au cinéma, puis s'embrassent. S'aiment-ils ? on ne le sait pas plus qu'eux. Ils s'aiment bien c'est certain, ils se désirent aussi, mais c'est sans doute les conventions qui les ont fait se rapprocher. Ils sont à l'âge où cela se fait de sortir avec des jeunes gens de son âge, de se mettre en couple. Et puis voilà, Ingrid (prénom que ses parents lui ont donné à cause de Bergman) tombe enceinte de Victor (jeune et déjà excellent Alan Bates). Et les conventions, une fois de plus, font qu'ils doivent se marier. Sans argent, et donc sans fête, sans réception. Et puisqu'ils sont sans le sou, ils vont vivre chez sa mère à elle, une vieille mégère aigrie et désagréable, qui a sans doute tous ces défauts-là à cause d'une profonde tristesse et d'une grande solitude. Et évidemment, la cohabitation se passe mal. Poussé à bout, Victor se casse. Mais tout seul, il est encore plus malheureux. Poussé par ses parents, il va retourner auprès d'Ingrid, et ce clash leur donne la force de quitter le foyer de maman pour s'installer tous les deux. Un appart' qui n'est pas loin du taudis, mais il faut bien commencer. Et puis au moins, ils sont ensemble, et peuvent tout recommencer.
    C'est assez hallucinant de voir à quel point Schlesinger, dès son premier film, est déjà un très grand metteur en scène. Ce film est très emprunt de la culture début 60's et rappelle dans sa forme, des œuvres des 4 coins du monde : les premiers Truffaut (des Mistons à Tirez sur le Pianiste), Forman, ou de Palma. Le cinéaste parvient à merveille à capter des choses essentielles dans les rapports de couple, sans tomber dans l'analyse psychologique ou le didactique à deux balles. Avec beaucoup de finesse et de non-dits, il scrute aussi une société en pleine mutation, et la difficulté qu'on les jeunes gens à s'y retrouver, à s'y épanouir et plus encore à s'aimer.

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    Distinctions
    Prix reçu
    Ours d'or au Festival de Berlin 1962 pour John Schlesinger.
    Nominations
    Nominations aux prix de la BAFTA 1963 :
        Nommé pour le Prix du meilleur acteur britannique, Alan Bates ;
        Nommé pour le Prix du meilleur film britannique ;
        Nommé pour le Prix du meilleur scénario britannique, Willis Hall et Keith Waterhouse ;
        Nommé pour le Prix du meilleur film.

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    Hébergeur : Uptobox
    Qualité : HDtv
    Type : mkv
    Langue :
     Drapeau du Royaume-Uni Anglais
    Sous-titres :
    Drapeau de la France Français
    Taille : 1.29 GB

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     Une exclusivité signée : Renaud

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    June Ritchie


  • Commentaires

    1
    Mardi 20 Juillet 2021 à 00:06

     

     

     


    Un jeune homme, qui se hisse tant bien que mal hors du milieu ouvrier dans lequel sa famille baigne depuis des générations et qui essaye de faire son chemin comme employé, est pris au piège quand sa petite amie tombe enceinte et qu'il se voit contraint de l'épouser et, à cause d'une crise du logement qui touche leur ville du nord de l'Angleterre, de venir habiter chez sa belle-mère.

    Premier film de John Schlesinger, A Kind of Loving bien que s'inscrivant dans la vague des kitchen sink drama qui imprègne le cinéma anglais du début 60's porte déjà tout les grands thèmes des films majeur à venir du réalisateur. Le principal qui se dégage de tout ses premiers films c'est la recherche d'un ailleurs par les personnages, d'un sens à leur vie et pour lequel il triomphe des obstacles comme dans Loin de la foule déchaînée ou échouent lamentablement par manque de courage où en s'égarant dans leur de quête tel Billy Liar, Darling ou Macadam Cowboy.

    Les films du free cinéma anglais sous leur approche réaliste réussissaient toujours à apporter une touche de d'extravagance par leur mise en image ou idée concept de départ. Billy Liar par ses apartés fantasmés extravagant des rêve du héros, Saturday Night and Sunday Morning par son extraordinaire personnage principal ou The Loneliness of The Long Distant Runner par sa narration alambiquée et son concept sportif à la mise en scène sensitive. A Kind of Loving est totalement à contre courant de ses films puisque s'en tenant à une pure austérité visuelle et narrative qui ne sera jamais ébranlée. Le titre lui même (le titre français passe complètement à côté en soulignant la nature exceptionnelle de la romance, soit l'idée inverse du titre original) définit l'idée poursuivie par Schlesinger en l'inscrivant dans une forme de banalité, autant dans ce qui nous est raconté que par les personnages que l'on va suivre.

    Vic Brown (Alan Bates) est donc un jeune ouvrier qui va s'amouracher de Ingrid (June Ritchie) une jolie collègue avec qui il entame une relation. Les atermoiements et la séduction de nos deux amoureux offre des scènes du belle fraîcheur tel la maladroite tentative de discussion dans le bus et la gêne commune sous l'attirance qui s'ensuit, tout comme le premier rendez vous ou chacun cherche ses marques. Pourtant quelques signes avant coureur nous alertent de l'impasse à venir, que ce soit l'immaturité de Vic subissant encore l'effet de groupe du détachement attendu par ses amis masculins, ou la fragilité d'Ingrid encore sous l'influence de sa mère.

    Un moment d'égarement faisant tomber Ingrid enceinte (une scène à l'érotisme fort prononcé pour la très tatillonne censure anglaise) fait basculer leur destin et les oblige à se marier comme le veut la tradition. La banalité touchante de l'amourette cède alors progressivement la place à la banalité oppressante du mariage, synonyme de prison à tout les niveaux. Il faut voir cette scène de mariage qui équivaut à un enterrement (le mariage pétaradant ouvrant le film n'étant là que pour établir le fossé avec celui à venir) où l'union se fait par devoir sans joie ni folie chez les mariés et leur famille.

    Les défauts précédemment constatés constaté se voient hypertrophié par cette promiscuité forcée : Ingrid n'est encore qu'une petite fille sous le joug de sa mère (chez laquelle ils vivent et qui méprise ce gendre lui ayant volé sa fille et son milieu social) et Vic désarmé cède par frustration au renoncement et à la colère. Quelques scènes montre la forme d'étau que peut représenter un tel mariage tel ce montage alterné où le couple se voit forcé de rester à la maison regarder un banal programme télévisé tandis que parallèlement on voit les deux siège vide d'un concert auquel il devait assister. Bien que prolongeant inutilement certains moment (le retour de Vic chez lui fortement imbibé) le film dit certaines vérité fortes sur la société anglaise du moment à travers les réponses donnée à Vic par son entourage lorsqu'il exprime sa détresse. Les femmes (sa soeur et sa mère) le rende coupable de la situation où il a mis Ingrid et solidaire l'incite à assumer ses responsabilités. Les hommes (son père et ses copains) à l'inverse (notamment suite à un rebondissement qui changera la donne) l'incite à fuir et expriment leur regret ou leur joie de sur la situation intenable que vit Vic, qu'ils ont connus ou cherchent eux même à fuir.

    Dans tout les cas le mariage est vu comme une formalité, un passage par lequel on doit passer tôt ou tard sans pouvoir y couper, où la vie se doit de nous rattraper. Le mariage radieux qui ouvre le film apporte heureusement une certaines nuance à la noirceur à venir et Schlesinger laisse une chance à son fragile couple dans sa conclusion, où ils s'éloignent au loin accolés l'un à l'autre voguant peut être vers une possible indépendance. Une bien belle entrée en matière pour Schlesinger qui signe là un bien joli film. Le roman de Stan Barstow qu'adapte le film connaîtra par la suite plusieurs transposition que ce soit au théâtre, en série télévisé ou en programme radio.

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