• FILMOGRAPHIE _ Louis de Funes - 136 Films + Bonus



    Louis de Funès, de son patro­nyme complet Louis de Funès de Galarza, naît à Cour­be­voie le 31 juillet 1914. Durant son adoles­cence, Louis de Funès s’illustre par son mauvais compor­te­ment, et multi­plie les renvois dans sa vie profes­sion­nelle. Ce n’est qu'à l’aube de ses 30 ans que le Français décide de se lancer dans une carrière de comé­dien. Après un bref passage par le cours Simon, Louis de Funès enchaîne les petites appa­ri­tions au théâtre. Jusqu’à son éclo­sion dans les années 1950.
    En 1953, Louis de Funès fait une première rencontre avec le succès grâce à la pièce Ah ! les belles bacchantes. Mais c’est grâce au cinéma, et au film La Traver­sée de Paris sorti en 1956, que l’ac­teur façonne son person­nage. Au fil des années, Louis de Funès s’érige comme l’un des comiques les plus célèbres du cinéma français. On lui doit quelques grands moments ciné­ma­to­gra­phiques avec Pouic-Pouic (1963), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), La Grande Vadrouille (1966), ou encore La Soupe aux choux (1981).
    Réputé pour son person­nage impul­sif et râleur, Louis de Funès est un vrai séduc­teur dans la vie privée. L’ac­teur français a été marié deux fois, d’abord à Germaine Elodie Carroyer en 1936, puis à Jeanne Barthé­lémy de Maupas­sant en 1943. Trois fils sont issus de ces deux unions : Daniel, Patrick et Olivier. Louis de Funès décède à Nantes le 27 janvier 1983.

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  • Filmographie Marx Brothers - L'intégrale en HD, VF+VOStFR  


      

     
     
    Les Frères Marx, également connus sous leurs pseudonymes respectifs (Groucho, Chico, Harpo, Zeppo et Gummo), furent de véritables enfants de la balle.
    Fils de Sam Marx (Alsacien allemand, né Sam Marrix) et Minnie Schönberg, les cinq frères (sur six, l'aîné Manfred étant mort en bas âge) apprirent très tôt à jouer la comédie.
    Dès 1905, Groucho apparaît dans des "vaudevilles" américains.
    En 1908, Groucho, Harpo et Gummo interprètent une revue musicale, «The Four Nightingales» (avec Leo Levy) tandis que Chico joue du piano (les yeux bandés !) dans les pubs. Musiciens acceptables (outre Chico, Harpo joue… de la harpe, et Groucho de la guitare), parfois accompagnés de leurs parents ou de Tante Hannah, les Frères Marx donnent régulièrement des tournées à travers le pays. Leur premier spectacle dans le style qui les fera connaître, «Fun in High Skule» (lire High School), est donné en 1912.
    Devenus des comédiens burlesques, les frères commencent à remporter quelques succès.
    En 1914, Gummo abandonne la troupe pour devenir agent artistique. Il est remplacé par Zeppo et n'apparaîtra donc jamais dans l'oeuvre cinématographique des Frères Marx. Plus tard, dans le spectacle «On the Mezzanine Floor», Harpo se voit attribuer trois répliques. Mais un journal local donne son avis : "L'effet est gâché lorsqu'il parle". C'est décidé, Harpo ne prononcera plus un seul mot en public !
    En 1925, leur pièce «Cocoanuts», remporte un grand succès et reste deux ans à l'affiche sur Broadway.
    En 1928, c'est au tour de «Animal Crackers» de consacrer leurs célébrités.
    Mais il fallut attendre l'avènement de la parole au cinéma (si l'on oublie leur apparition dans un court métrage tourné en 1921, «The Humor Risk») pour qu'ils puissent acquérir une renommée internationale. Car le comique des Marx est avant tout un comique de mots, de phrases absurdes et de calembours difficilement traduisibles par l'image.

    Les Marx Brothers nous ont laissé leur univers plein de fantaisie dans lequel, à chaque instant, tout est possible.
    Nous ne remercierons jamais assez les Frères Lumière (pour nos amis visiteurs d'outre-Atlantique, faut-il dire Thomas Edison ?) d'avoir inventé la petite boîte magique qui, parmi tant d'autres, les fit entrer dans l'éternité.
    De cette éternité nous restent treize fragments, pour diverses raisons inoubliables…
    L'absurde en 13 leçons…
    1. En 1929, co-réalisé par l'exilé français Robert Florey et le tâcheron américain Joseph Santley, «The Cocoanuts» est une reprise de leur vaudeville homonyme. Suite de scènes burlesques, reliées par un mince fil conducteur, le film est aussi la rencontre du quatuor avec Margaret Dumont, qui sera leur souffre-douleur pendant de longues années. Le film eut un énorme succès…
    2. … Qui leur permit, dès 1930, d'enchaîner avec «Animal Crackers», toujours avec Margaret Dumont. Nouveau succès. La Paramount décide alors de leur laisser davantage de liberté. Aïe Aïe Aïe !!!
    3. Avec «Monkey Business» (1931), les Marx Brothers quittent New York et les studios Astoria pour s'installer à Hollywood. Bénéficiant d'un script spécialement écrit pour le cinéma par S. J. Perelman, les frères ne manquent pas d'y apporter leur délire chronique. C'est dans ce film que, passager clandestin, Zeppo s'empare du passeport de Maurice Chevalier.
    4. «Horse Feathers» (1932), satire du système éducatif américain, est truffé de répliques jugées scandaleuses pour l'époque ("Je vais rentrer chez vous pour m'occuper de votre épouse et, hormis l'amélioration, elle ne s'apercevra de rien" !). L'histoire se termine par le mariage des trois frères aînés (Zeppo devant d'abord terminer ses études) avec la même femme !
    5. Le dernier film des Marx pour la Paramount, «Duck Soup» (1933) est aussi l'un des plus célèbres. À cette époque où Hitler prend le pouvoir en Allemagne (Harpo change son prénom civil d'Adolph en celui d'Arthur), et ou la situation économique aux États-Unis est catastrophique, le film ne manque pas de relents anarchistes. C'est sûr, les Frères Marx prennent des risques. Mussolini ordonne à son peuple de ne pas rire aux répliques des loufoques américains. C'est gagné ! C'est dans cette «Soupe au Canard» que Chico, puis Harpo, se griment en Groucho, lequel reprend le fameux sketch du miroir, déjà donné par Max Linder…
      Le film connut un succès médiocre et marque la fin de leur contrat avec la Paramount. Zeppo, lassé de jouer les utilités, quitte le groupe pour se lancer dans “les affaires”.
    6. Irving Thalberg, de la Metro Goldwyn Mayer, reprend en mains la destinée du trio. "Vous apportez le rire, j'apporte le scénario". «A Night at the Opera» (1935) comporte la fameuse scène de la cabine d'un navire dans laquelle s'entassent 15 passagers. Le film est souvent considéré comme le sommet de leur œuvre.

      «La soupe au canard» (1933)
    7. «A Day at the Races» (1937), également réalisé par Sam Wood, est une réplique de l' oeuvre précédente. Pourtant, les trois scénaristes (Robert Pirosh, George Seaton et George Oppenheimer) n'avaient jamais travaillé pour les Marx. Englués dans le système Thalberg, les comédiens tournèrent des versions d'essais à l'issue desquelles on demandait au public de voter pour ses répliques préférées, le montage final tenant compte des résultats. Mais placer les Marx sur un champ de courses, c'était mettre des poissons dans l'eau !
      Irving Thalberg décède le 14-9-1936, trois semaines après le début du tournage. Ne sachant trop que faire des Marx, la MGM les prête à la RKO.
    8. Dans «Room Service» (1938), les Marx retrouvent un monde clos (un hôtel) et tentent de s'insérer dans un monde qui n'est pas le leur, mais celui d'une pièce à succès. Groucho reconnut : "Nous avons été mauvais parce que nous n'étions pas nous-mêmes. Nous ne recommencerons jamais plus". Toutefois, le film fut un succès.
    9. «At the Circus» (1939), avec encore Margaret Dumont, est l'occasion pour Groucho de jouer au détective. Penché en avant, une loupe à la main, il est sur la trace d'un criminel, tandis que Harpo prononce enfin un mot : «Atchoum!».
      Produit par Mervyn Le Roy pour le compte de la MGM, cette œuvre marque le début de la fin pour l'inénarrable trio. Groucho lui-même, dans son autobiographie, fait part de sa lassitude pour le cinéma, et les critiques parlent de "redites"…
    10. En 1940, «Go West» marque à nouveau, après «A Day at the Circus», l'intrusion des Marx dans un milieu déjà exploré par Chaplin, le Far-West. Groucho abandonne le haut-de-forme pour le bonnet de trappeur ou le chapeau mexicain. Si le film fut un succès, Groucho n'en déclare pas moins "Go West est probablement le dernier film que nous faisons ensemble".
    11. Margaret Dumont, pendue par les pieds dans «At the Circus», n'avait pas voulu participer à «Go West». Mais elle cède devant l'insistance du public et du trio infernal pour faire une dernière apparition dans «The Big Store» (1941). Placer les Marx Brothers dans un magasin, comme quatre éléphants, était pourtant une bonne idée. Mais la critique éreinta le film, parlant même de "chant du cygne". Le groupe décide de ne plus faire de cinéma.
    12. Harpo fait la tournée des camps militaires, Groucho travaille pour la radio, tandis que Chico, à la tête d'un orchestre, se produit dans des cabarets. Lorsque, en 1946, il décident de revenir à l'écran, c'est pour y adapter l'un des plus grands succès de ces dernières années, «Casablanca», l'œuvre interprétée par Humphrey Bogart et Ingrid Bergman sous la direction de Michael Curtiz. Mais la Warner, productrice du scénario original, s'oppose au projet. On trouva un arrangement d'autant plus facilement que le résultat, «A Night in Casablanca» (1946), on s'en doute un peu, ne pouvait être un plagiat de l'œuvre de 1943.
      Margaret Dumont, en retraite momentanée, fut remplacée par une actrice roumaine, Lisette Verea. Plus jeune que la précédente, Groucho lui déclare : "Je pense que vous êtes la plus belle femme du monde. - Vraiment ? - Non, mais ça ne me gêne pas de mentir, si ça peut me rapporter quelque chose !"
      À nouveau, les critiques furent partagées, et les frères se remirent en retraite du cinéma.
    13. Une retraite interrompue trois ans plus tard pour le tournage de «Love Happy» (1949). Sur un sujet de Harpo lui-même, le film est entré dans l'histoire par son apparition d'une jeune starlette, alors dans son quatrième rôle, Marilyn Monroe. Ce qu' à l'époque personne ne semble avoir remarqué (phrase absurde, mais c'est le sujet qui le veut !).
      Pour la première fois, les trois frères ne se retrouvent jamais dans un même plan. Groucho, pris par ses activités à la télévision, n'apparaît là que brièvement. Quant à Chico, mal à l'aise sans la présence de Groucho, il nous console avec son piano. Dans cette dernière œuvre, Harpo, véritable vedette du film, fait encore souffrir son vieil imperméable, qu'il remplit de boîtes de conserves.
      La carrière des Marx Brothers s'achève avec l'image de Harpo qui s'éloigne dans la nuit, muet, comme Charlot dans «Les temps modernes».
     
    On vit pourtant réapparaître les frères Marx, séparément, dans «The Story of Mankind», ainsi que dans un sketch télévisé.
    Contrairement à d'autres groupes comiques, ils restèrent très unis jusqu'à la fin de leurs vies respectives. Ainsi, lors du décès de Harpo, Groucho manifesta l'étendue de sa peine dans une lettre touchante.
    Groupés autour de Hollywood, ils diversifièrent leurs activités de manière individuelle…
    • Julius Henry, le plus “corrosif” des quatre frères, se maria a 3 reprises et divorça autant de fois. Il eut trois enfants de sa première union (1920/1942) avec Ruth Johnson. Kay Marvis (1945/1951), une jolie danseuse, fit quelques apparitions à l'écran, notamment aux côtés de son mari (sans ses beaux-frères) dans «Copacabana» (1947) et lui donna une fille, Melinda. De 35 ans sa cadette, Eden Hartford tâta également du cinéma.
      Groucho passa les années cinquante à faire le maître de cérémonies pour la série télévisée «You Bet Your Life». Il trouva aussi le temps d'écrire plusieurs volumes de souvenirs et de collaborer avec Norman Krasna à la création d'une pièce comique, «Time for Elizabeth», dont il tint le rôle principal.
      “Retiré” à Beverly Hills, il y mourut le 19-8-1977.
    • Leonard, l'aîné de la fratrie et celui qui ouvrit au groupe les portes de la gloire, se maria à deux reprises. Sa première épouse (1917/1940), Betty Carp, lui donna une fille, Maxine, qui fit trois petites apparitions à l'écran. En secondes noces, il épousa (1958), pour le meilleur et pour le pire, Mary de Vithas, une femme bien plus jeune que lui.
      "Accro" au jeu, il laissa souvent des dettes derrière lui, et dut “taper” ses frères pour l'aider à les éponger ! La police trouva sa trace dans des papiers saisis à la mort de Bugsy Siegel, tenancier de plusieurs tripots clandestins.
      Comme à l'écran, il resta toujours très proche de Harpo. Également “retiré” à Beverly Hills, il mourut le 14 octobre 1962, à l'âge de soixante-dix ans.
    • Célibataire endurci, Adolph Arthur finit par épouser Susan Fleming, une actrice qui abandonna sa carrière pour lui. Il devint bientôt le papa-gâteau de quatre enfants adoptifs. Il fit construire une superbe propriété du côté de Palm Springs, "Rancho Harpo" où toute la famille pouvait goûter les joies de l'équitation. Il continua de donner des récitals ou des spectacles privés en compagnie de Chico. Lorsqu'une crise cardiaque “douce” le poussa à prendre sa retraite, il se consacra à sa grande passion “civile”, plus reposante, la peinture.
      En 1961, il rédigea un remarquable ouvrage autobiographique, «Harpo Speaks !».
      Il mourut en 1964, également à l'âge de soixante-dix ans.
    • Après avoir quitté le groupe, Herbert, au nez long comme le bateau de Tabarly, monta une agence artistique sur la Côte Ouest. Parmi ses nombreux poulains figuraient les Marx Brothers. Poulains qu'il abandonna pour se lancer dans l'élevage de pur-sang. Ayant le sens des affaires, il acheta et revendit de nombreuses sociétés, se retrouvant bientôt à la tête d'une grosse fortune.De son premier mariage (1927/1954) avec Marion Benda, il eut un fils. Il épousa en secondes noces (1959/1973) Barbara Blakeley, un joli mannequin.
    Il fit encore quelques rares apparitions à la télévision avant de prendre sa retraite. On le vit longtemps arpenter les champs de golf autour de Palm Springs, où il mourut le 30-9-1979.

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    ___ ------------------- ***** by diquenek ***** ---------------------- ___

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  • FILMOGRAPHIE _ Bernadette LAFONT - 88 Films + Bonus    
     
       
    • Métier : actrice
    • Signe : Scorpion
    • Date de naissance : mercredi 26 octobre 1938  (age: 74 ans)
    • Date de décès : jeudi 25 juillet 2013  
    • Pays : France
        
     
    Bernadette Lafont fut l’une des actrices les plus prolifiques du cinéma français, avec plus de deux cents films à son actif. Elle se fit connaître avant tout pour ses collaborations avec les grands réalisateurs de la Nouvelle Vague.
    Née en 1938 et décédée en 2013 à Nîmes, Bernadette Lafont partagea l’affiche et la vie des plus grands noms du septième art. Au même titre que Brigitte Bardot, elle fut la muse de Truffaut, Eustache ou encore Chabrol. Arrivée devant leur caméra après un joli concours de circonstances et par l'intermédiaire de son premier mari Gérard Blain, épousé à 18 ans à peine, elle se retrouve propulsée sur les grands écrans qu’elle maîtrise naturellement. Ses rôles notables restent ceux dans le chef-d’œuvre « La maman et la Putain » ou encore « Une belle fille comme moi ».
    Son timbre de voix plaît particulièrement aux réalisateurs des années 1980, comme Mocky ou Miller. Elle n’arrêtera pas de tourner jusqu’à sa mort, faisant du cinéma une véritable thérapie pour soigner les malheurs qu’elle a traversés, comme la mort de sa fille.

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  • FILMOGRAPHIE _ Jerry LEWIS - 56 Films + Bonus   


       
    Fils d'un artiste de cabaret et d'une musicienne, Jerry Lewis suit très tôt sa vocation et abandonne le lycée à quinze ans pour se produire sur scène avec un numéro déjà très étudié : "le Record Act" dans lequel il mime les chanteurs célèbres de l'époque pendant que leurs disques passent.

    En 1946, il rencontre Dean Martin sur la scène du club 500 d'Atlantic City et décident de se produire ensemble. La combinaison des grimaces de Lewis et le charme sensuel de Martin fonctionne à merveille et ils deviennent vite le duo comique préféré de l'Amérique. C'est donc logiquement qu'en 1949, ils jouent les seconds rôles dans leur premier film, Ma bonne amie Irma, suivi un an plus tard de sa suite, My Friend Irma goes West.
       
       

    C'est en 1951 qu'ils interprètent leurs premiers rôles principaux dans Le Soldat récalcitrant. Ils enchaînent ensuite sur 13 comédies pour la Paramout basées sur le même modèle : l'homme sensuel et droit (Martin) forçé de supporter les pitreries du maniaque stupide (Lewis). Et, même si les critiques n'adhèrent pas, le public suit et les films sont toujours d'immenses succès commerciaux. Cependant, des querelles d'égo entre les deux stars les poussent à se séparer et Un vrai cinglé de cinéma en 1956 est leur derniere collaboration.

    Il continue sa carrière en solo en jouant son personnage habituel de clown dans des films tels que Le Délinquant involontaire, Trois bébés sur les bras ou Le Kid en Kimono. Le succès étant toujours au rendez-vous, il signe en 1959 un contrat d'exclusivité sur 7 ans et 14 films avec Paramount pour 10 millions de dollars et 60% des bénéfices. En 1960, il débute sa carrière de réalisateur avec Le Dingue du palace, un film sans dialogue qui met en valeur ses gags visuels, suivi de Le Tombeur de ces dames, une satire des femmes américaines.   

     
       

    En 1963, il réalise et interprete Docteur Jerry et Mister Love, une version comique de Dr Jekyll et Mr Hyde qui est dénigré par la critique américaine mais encensé en France, notamment par les Cahiers du cinéma. Il part ainsi pour la France où les films du "Roi du Crazy" (comme il est alors surnommé) sont diffusés à la Cinémathèque Française. Il semble alors au sommet de sa carrière.

    Mais, la deuxième partie des années 60 marquent le début de la désaffection du public américain pour ses films à l'image de Jerry la grande gueule, Cramponne-Toi Jerry et Which way to the front ? qui sont des échecs au box-office. Les années 70 sont alors desastreuses. Il n'apparaît désormais plus à l'écran et confie le rôle principal de One more time à son ami Sammy Davis Jr.. Mais, le film est un échec. En 1972, cherchant à se renouveler, il écrit et dirige The Day the Clown cried, l'histoire d'un clown tentant de faire oublier l'horreur des camps d'extermination aux enfants juifs. Mais, pour des raisons financières, le projet avorte en milieu du tournage. Jerry Lewis passe alors 10 ans hors d'Hollywood, n'apparaîssant plus dans aucun film.

    Il revient finalement à l'affiche en 1979 avec Au Boulot... Jerry ! qui, à la surprise générale, rapporte 50 millions de dollars au box-office. Mais, une attaque cardiaque et des problèmes de santé rendent ses apparitions de plus en plus diffuses. Il est néanmoins aux côtés de Robert De Niro dans La Valse des pantins de Martin Scorsese, ce qui lui vaut pour la première fois de sa carrière de bonnes critiques aux Etats-Unis. Mais, le succès commercial n'est pas au rendez-vous. Il s'exile alors en France où il tourne dans Retenez-moi... où je fais un malheur! avec Michel Blanc et Philippe Clair et Par où t'es rentré? On t'a pas vu sortir.

    Il devient ensuite de plus en plus rare faisant de courtes apparitions dans Cookie ou Mr. Saturday Night (dans son propre rôle). Pendant les années 90, il n'apparaît que dans Arizona Dream et Les Drôles de Blackpool mais ses prestations sont très remarquées. Le comédien continue toutefois d'apparaître de temps en temps à la télévision, notamment en prêtant sa voix dans un épisode de la saison 15 des Simpsons ; il joue également dans un épisode de la saison 8 de New York Unité Spéciale. En 2016, Jerry revient au long-métrage en incarnant le père de Nicolas Cage dans le Thriller Le Casse. Il se glisse aussi dans la peau de Max Rose, un homme veuf qui repense aux moments importants de sa vie.   

     
       

    Souvent dénigré par ses concitoyens, Jerry Lewis a marqué de son empreinte la comédie américaine, révolutionnant le "slapstick", la comédie burlesque célébrée par Buster Keaton. Aujourd'hui, il est une influence majeure pour des comédiens tels que Jim Carrey, Robin Williams ou Billy Crystal. Il décède le 20 août 2017, à Las Vegas, à l'âge de 91 ans.
       
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  • FILMOGRAPHIE _ Bud ABBOTT et Lou COSTELLO 36 Films (Intégrale)  
     



    Abbott et Costello est le nom d'un duo comique durant les années 1940 et 1950 formé par les acteurs américains Bud Abbott et Lou Costello. Ils ont été connus en France sous le nom des Deux nigauds.

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    "Je remercie tous les uploadeurs qui ont contribué à faire ce regroupement "

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  • FILMOGRAPHIE _ Ingrid BERGMAN48 Films + Bonus 
         
         

     

    Née d’un père suédois et d’une mère allemande, orpheline à 12 ans, recueillie par une tante qui passe à son tour de vie à trépas dans les mois suivants puis enfin par un oncle et sa famille, Ingrid Bergman entame sa carrière d’actrice au sortir de l’adolescence. Reçue à la Royal Dramatic Theater School de Stockholm en 1933, elle n’y passera qu’un an, le temps de débuter sur les planches, avant de se tourner vers le cinéma. Apparue comme simple figurante dans Landskamp en 1932, elle obtient son premier véritable rôle dans Munkbrogreven trois ans plus tard, mais c’est grâce à Intermezzo, de Gustaf Molander (1936), que les choses vont s’accélérer : repérée par David O. Selznick, Ingrid Bergman débarque en 1939 à Hollywood pour reprendre son rôle et donner la réplique à Leslie Howard dans le remake que le producteur entend donner au film suédois ̶ après un passage par l’Allemagne pour Les quatre compagnes (1938), que l’actrice évoquera plus tard en regrettant de n’avoir pas alors pris conscience de la gravité de la situation dans le pays.

    Intermezzo: A Love Story est un succès, qui lance sa carrière outre-Atlantique et lui vaut un contrat de sept ans avec Selznick, lequel ne manque pas de louer son professionnalisme. Grande (1m75), belle, naturelle (elle est réputée pour se passer autant que possible de maquillage), Ingrid Bergman détonne dans le paysage et va rapidement acquérir un statut d’icône. Après avoir notamment partagé l’affiche du Dr. Jekyll et Mr. Hyde de Victor Fleming avec Spencer Tracy et Lana Turner (elle insiste pour intervertir les rôles initialement prévus avec cette dernière, histoire de s’éloigner de son registre habituel), Ingrid Bergman incarne la lumineuse Ilsa Lund dans le mythique Casablanca de Michael Curtiz en 1942, objet de désir suspendu entre Humphrey Bogart et Paul Henreid. Commence alors une immense carrière (même si l’actrice tourne en définitive moins que d’autres), pour celle qui s’apprête à devenir l’une des plus mémorables blondes hitchcokiennes, le temps de trois films : La Maison du Docteur Edwardes (1945), Les Enchaînés (1946) et Les Amants du Capricorne (1949).

    Si elle n’est pas nommée à l’Oscar pour sa performance dans Casablanca, l’adaptation de Pour qui sonne le glas d’Ernest Hemingway lui permet d’obtenir l’année suivante une première nomination. L’Oscar de la meilleure actrice viendra un an plus tard, pour son interprétation d’une femme poussée aux frontières de la folie par son mari dans le thriller Hantise, de George Cukor. Nommée une troisième fois d’affilée avec Les Cloches de Sainte-Marie de Leo McCarey, Ingrid Bergman retrouve Victor Fleming en 1948 pour Jeanne d'Arc, reprenant au passage le rôle tenu à Broadway, qui lui avait valu un Tony Award. Sa popularité est alors à son zénith aux Etats-Unis, mais le point de bascule n’est plus très loin.

    En 1949, l’actrice écrit au pape du néoréalisme italien, Roberto Rossellini, pour lui exprimer son admiration et proposer ses services. Ce dernier l’invite à venir tourner Stromboli, durant le tournage duquel tous deux, par ailleurs mariés, entament une liaison qui va susciter un vaste scandale aux USA. Ingrid Bergman abandonnant mari et fille, divorçant et tombant bientôt enceinte, se trouve vilipendée par les tenants américains de la morale, et ce jusque dans l’enceinte du Sénat, où un élu l’interpelle. Désormais installée en Italie, elle épouse Rossellini en 1950. Le couple aura trois enfants, dont Isabella, jusqu’à son divorce en 1957. Dans l’intervalle, Bergman tourne pour son pygmalion dans quatre autres films parmi lesquels Voyage en Italie (avec George Sanders) et une nouvelle Jeanne d’Arc (Jeanne d'Arc au bûcher).

    Dès 1956, l’actrice recommence toutefois à jouer pour d’autres réalisateurs, rejoignant Jean Renoir en France pour Elena et les Hommes, avant d’opérer un retour triomphal aux USA avec Anastasia (1956), qui lui vaut un deuxième Oscar de la meilleure actrice – le temps de l’anathème est passé. Ingrid Bergman se re-marie, partage l’affiche d’Indiscret de Stanley Donen avec son ami Cary Grant (lequel était venu recevoir cette deuxième statuette en son nom), côtoie Yves Montand dans Aimez-vous Brahms ?, Walter Matthau et une toute fraîche Goldie Hawn dans Fleur de cactus. Se faisant par la suite plus rare à l’écran, elle remporte néanmoins un nouvel Oscar, celui du meilleur second rôle féminin, pour son interprétation dans Le Crime de l'Orient-Express de Sidney Lumet, en 1975, année où, après un troisième divorce, elle se découvre atteinte d’un cancer du sein.

    Malgré la maladie, Ingrid Bergman s’illustre encore dans Sonate d'automne, sous la direction de son homonyme et compatriote Ingmar Bergman : un dernier rôle sur grand écran face à Liv Ullmann, celui d’une mauvaise mère et d'une pianiste (comme en écho à celui d’Intermezzo qui l’avait révélée), qui reste l’une de ses plus puissantes interprétations. Son dernier rôle, tout court, sera celui de la femme politique israëlienne Golda Meir dans une fiction TV à la gloire de cette dernière (A Woman Called Golda (TV)), qui lui vaudra un second Emmy Award (après celui récolté pour The Turn Of The Screw en 1960). Celle qui était entretemps devenue la belle-mère de Martin Scorsese, actrice légendaire (et polyglotte) qui fit le pont entre auteurs européens et studios américains, s’éteint le 29 août 1982, à l’âge de 67 ans.
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  • FILMOGRAPHIE _ FERNANDEL - 120 Films + Bonus

    De son vrai nom Fernand Joseph Désiré Contandin, il est né le 8 mai 1903, dans l'appartement familial situé au 72 du boulevard Chave, grande artère de Marseille (Provence - Occitania), où de nos jours, figure une plaque rappelant cet évènement. Mais laissons Fernandel le raconter lui-même: "Je suis né le mois des fleurs (le jour de la St Désiré) et ce jour-là, on m'a dit que le soleil était astrologiquement sur le seizième degré du signe du Taureau;... C'est le droguiste qui se trouvait en dessous de chez nous, Mr Rabattu, qui accompagna mon père pour déclarer ce dont la nature avait doté ma famille: un certain Fernand Joseph désiré. Mon père avait dû, pour cet événement important, interrompre une répétition du commissaire est bon enfant lorsque ma mère avait ressenti les premières douleurs, ce qui m'a fait dire, bien plus tard, que j'étais né en fait sous le triple signe du Taureau, du Cheval et de Courteline."
    Selon ses proches, Fernand est un garçon curieux, foncièrement honnête, travailleur, instable, extrêmement sensible, parfois mélancolique, mais aussi jovial et farceur. A l'évidence, si les planches sont la vocation de l'enfant, l'appartement est son conservatoire. En 1908, Fernandel a tout juste 5 ans et pas mal d'années de métiers dans les jambes: "Dès que l'ai pu me tenir debout, j'ai couru dans toutes les coulisses, les arrière-salles, les loges des hauts (et des bas) lieux du spectacle marseillais... De très bonne heure, en effet, je manifestais un grand enthousiasme pour tout ce qui touchait de près ou de loin à la chanson. J'avais pris, avec mon frère Marcel les attitudes et les gestes scénique de mon père, ainsi que sa façon de porter la voix ou de placer ses mouvements." Le jeune Fernand tâche de jouer les écoliers studieux pour mieux gagner la confiance paternelle. En 1908, il rentre à la pension Rose, puis l'école communale de la rue Gillibert avant celle de la rue Alexandre-Copello où il fera la connaissance d'un certain André Jaubert qui deviendra plus tard Andrex.
    Fernand n'en demeure pas moins un croyant fervent. L'attachement au catéchisme de son enfance se manifestera bien plus tard lors d'une rencontre avec le pape. Le père Sardou, prêtre à l'œuvre paroissiale Timon-David, aimait rappeler une certaine lettre du 21 mai 1911. "Moi, Fernand Contandin, écrivait-il au Tout-Puissant via l'ecclésiastique, me consacre aujourd'hui et pour toujours à Votre service. Je promets de Vous honorer toute ma vie d'un culte spécial, d'être toujours l'enfant fidèle de cette congrégation qui Vous est consacrée et de répandre Votre culte parmi les jeunes gens."
    C'est au théâtre Chave qu'il débute dans un drame historique: "Marceau ou les enfants de la révolution" d'Anicet Bourgeois. Mais c'est sur la scène d'une petite salle du proche quartier de Castellane, la Scalla (le futur Eldorado), que Fernand va faire connaissance à la fois avec le public et... le trac. Le pioupiou interprète de manière plutôt gauche mais sans faiblir "Mlle Rose". C'est le succès: le public explose en ovations. Après un gala au Châtelet, il passe au Palais de cristal. "Du Palais de cristal aux Variétés, ça fait peut-être cent mètres de Canebière. Seulement, pour les faire, ces cent mètres, j'ai fait "le grand tour". Les débuts dans notre métier sont toujours difficiles."
    Mais ces débuts vont devoir s'arrêter brutalement suite à la mobilisation de son père: Fernand doit trouver du travail. "Alors là, les places ont défilé. Attendez. (il compte sur ses doigts) En 1915, je suis entré à la banque nationale de Crédit, rue St Ferréol, comme garçon de courses. On disait saute-ruisseau; Pour 25 frs par mois. C'est mon grand-frère Marcel qui m'y avait fait engager. Le directeur, Mr Gatineau, quand il m'a vu, maigre comme un stockfisch, il a dit à mon frère: "C'est pas un grenadier! Non, a répondu mon frère, mais il court vite." Là, je me suis fait un copain inséparable que j'ai gardé toute ma vie: Jean Manse. Ensuite, il y a eu la savonnerie Bellon, la papeterie Granger, la société marseillaise de Crédit, la compagnie d'électricité, puis mon père étant rentré de la guerre, j'ai travaillé avec lui dans l'alimentation. Puis je suis devenu docker (pas longtemps, c'était trop pénible). Je suis rentré dans une maison de textile, puis retour dans les banques: Banque impériale ottomane, banque Mathieu-Martin, banque Franco-chinoise, Banque populaire provençale. Le régiment puis un retour dans les savons avec la savonnerie du Fer à cheval, puis la savonnerie de la Cigale, au Rouet. Et après? Après, ça a marché. Après, j'ai été chanteur!"
    En attendant, il fréquente de plus en plus assidûment la petite sœur de Jean, Henriette. D'ailleurs, lorsqu'il vient voir sa fiancée, Mme Manse l'interpelle par : "Vé ! Voilà le Fernand d'Elle !". Il prend d'ailleurs ce pseudo pour apparaître sur la scène de l'Edorado et partage son temps entre spectacles et travaux alimentaires. Désireux d'épouser Henriette (chose faite le 4 Avril 1925), il accepte une place à la savonnerie du Fer-à-cheval qu'il gardera jusqu'au printemps 1925 et son incorporation sous les drapeaux. D'abord à Grenoble, puis à Marseille, son service militaire se déroule plutôt bien puisqu'il habite le soir chez lui.
    Sa fille aînée, Josette, voit le jour le 19 Avril 1926, 3 semaines avant que Fernandel ne soit libéré de ses obligations militaires et qu'il ne retrouve une place à la savonnerie. Sa première chance, il la doit à Louis Valette, le directeur de l'Odéon, qui l'engage en remplacement de la vedette parisienne qui a été conspuée par le public. On retrouve alors le tourlourou Fernandel qui triomphe avec un répertoire dont Polin et son beau-frère sont les auteurs. C'est un triomphe auquel assiste, par hasard, le directeur français de la Paramount, Jean Faraud. Celui-ci propose à l'artiste un contrat pour se produire dans les salles Paramount pour animer les entractes. Il débute le 19 Mars 1927 à Bordeaux (où il retrouve un camarade d'école, Andrex), puis enchaîne avec Toulouse, Nice, Lille, etc... . Paris a la joie de le découvrir à Bobino en Décembre pour 12 minutes par représentation !
    Ce succès immédiat lui permet de signer un contrat de 19 semaines pour animer les entractes des cinémas Pathé, avant de revenir à Bobino en 1929. Son père disparaît le 10 Mars 1930, heureux de voir son fils gagner sa vie sur scène.
    La famille Contandin s'installe à Paris en mars 1930 et s'agrandit le 18 Avril avec la naissance de sa seconde fille Janine. Cet "exil" parisien est reconduit puisque Fernand est engagé, par Henri Varna, pour un an afin d'être l'une des attractions de sa revue Nu sonore....
    Véritable triomphe, ce spectacle lance définitivement la carrière de Fernandel. Ainsi, Marc Allégret lui rend
    visite dans sa loge afin de lui proposer un petit rôle dans Le Blanc et le Noir (1930). Ce film est surtout pour
    lui l'occasion de rencontrer 2 personnages qui deviendront ses amis : Sacha Guitry, l'auteur de la pièce dont est tiré le scénario, et Raimu, acteur principal.
    En attendant le "grand" rôle, Fernandel participe en un an à 14 films, occupant de façon délirante son emploi du temps : il tourne matin et après-midi et il chante le soir. Cette période se poursuit après la dernière du Nu... puisqu'il enchaîne 12 nouveaux films en 1932, dont On purge bébé (J.Renoir), les Gaietés de l'escadron (M.Tourneur) où il retrouve Gabin et Raimu ou le premier scénario de son beau-frère Quand tu nous tiens, amour (M.Cammage) et 8 en 1933.
    Il ne délaisse pas non plus la scène, puisqu'il parcourt la France (de l'Eldorado marseillais à l'Elysée Palace de Vichy, avant de revenir à Bobino puis aux Folies-Bergère). Marcel Pagnol le contacte en 1933 pour le personnage de Saturnin de Un de Beaumugne. Poliment attentif, Fernandel se laisse gagner par cette histoire. Mais, il a un gros problème : boulimique, il croule sous les engagements et demande donc à Pagnol de décaler le tournage d'Angèle de quelques mois. Ce sera chose faite, donnant naissance à une amitié (et des disputes !) de près de 30 ans. Après l'immense succès d'Angèle (1934), son premier rôle dramatique, Fernandel tournera trois autres films avec Marcel Pagnol : REGAIN (1937), d'après Jean Giono, Le Schpountz (1937) et La Fille du Puisatier avec Raimu (1940), NAIS, sur un scénario et des dialogues de Marcel Pagnol, d'après Émile Zola, fut signé pour la mise en scène, par Raymond Leboursier en 1945. "C'est à Pagnol, dira Fernandel, que je dois d'avoir pu prouver que j'étais un vrai comédien."
    C'est pour leur 10 ans de mariage que le couple achète la villa des Mille Roses dans la banlieue de Marseille, devenant avec le temps le refuge de Fernandel, de sa famille et de ses amis (Andrex, Bousquet, Darcelys et Georgel, entre autres). Après les Bleus de la Marine, premier scénario de Jean Manse, son beau-frère s'est attaqué à l'écriture d'Ignace qui devient dans un premier temps une opérette créée aux Variétés (et qui triomphera partout en France) avant d'être filmé en 1937 par Pierre Colombier. Il est à noter que ce prénom sera le 3ème donné au fils Contandin, né le 10 Décembre 1935 (avec Frank et Gérard).
    Après François 1er et les Dégourdis de la 11ème (Christian-Jaque - 1937), il retrouve son ami Pagnol qui lui offre l'échec Regain et le triomphe le Schpountz la même année. Il en profite d'ailleurs pour rédiger ses premières mémoires, publiées sur 3 semaines dans le quotidien "Ce Soir". 1938 marque la présence dans sa filmographie de 3 prénoms célèbres; Barnabé (A.Esway), Raphaël le Tatoué et Ernest le Rebelle (Christina-Jaque) et s'achève par son sacre d'acteur le plus populaire (devant Danielle Darrieux et Jean Gabin). C'est au cours de cette période que Fernandel se forgea la réputation d'un comédien exigeant, irascible et "radin" : on le tutoyait peu sur les plateaux. Mais certains de ses partenaires prirent alors sa défense affirmant qu'il n'était pas prétentieux ni colérique mais éternellement de bonne humeur...
    Hélas, les évènements en Europe ne sont guère marqués par le pacifisme et l'acteur Fernandel devient le soldat mobilisé Contandin. Naturellement, son immense popularité sera l'occasion de nombreux quiproquos et attroupements lors de ses gardes, personne ne l'imaginant réellement soldat. Afin de servir au mieux la Patrie, il est détaché aux côtés de Pagnol au service cinématographique des Armées : leur but, tourner un film susceptible de participer au rapprochement franco-italien. Ce sera la Fille du Puisatier qui sera achevé après l'Armistice.
    De retour à la vie civile, la Continentale, de mémoire très trouble, lui "demande" de jouer et de réaliser Simplet en collaboration avec Carlo Rim. Sur un scénario de Manse, il retrouve autour de lui sa bande d'amis marseillais et cette première expérience demeurera, malgré les circonstances, un bon souvenir.
    Sans chercher vraiment à faire acte de bravoure, il se retire peu à peu de la vie publique, se réfugiant dans une nouvelle propriété, à Carry-le-Rouet, ne tournant rien entre la nouvelle commande de la Continentale (Adrien qu'il réalisera en 1943) et la libération. Le retour de Fernand dans les salles se fait par l'intermédiaire d'un bossu extraordinaire dans Naïs (1945) de Pagnol et sur scène à l'ABC en Octobre (pleurant toutefois la disparition de Raimu). C'est au cours des représentations de la nouvelle opérette de Manse, les Chasseurs d'Images, qu'un jeune marseillais, Henri Malakian, vient le voir dans sa loge pour lui demander un parrainage. C'est le début d'une amitié et d'un talent, celui d'Henri Verneuil, avec lequel il tournera le Mouton à cinq pattes (1954) ou la Vache et le Prisonnier (1959).
    Après l'excellente Armoire Volante (C.Rim - 1949) et un retour sur scène, il travaille enfin avec Sacha Guitry (Tu
    m'as sauvé la vie - 1950) où il recueille les seules bonnes critiques du film. Quant à Adhémar (1951), c'est l'acteur qui le réalisera car le Maître subit en même temps l'opération de la dernière chance (dont il sort vainqueur). Période faste entre toute, car Fernandel participe à Topaze (M.Pagnol - 1950) et à l'Auberge Rouge (C.Autan-Lara - 1951) avant de devenir Don Camillo sous la houlette de Julien Duvivier. Les années qui suivent sont marquées par l'importante collaboration avec Verneuil (au final 8 films dont 6 entre 1951 et 1954) et la brouille avec son mentor, Marcel Pagnol. Débutée par une peccadille (le refus de Fernandel d'incarner Ugolin dans Manon des Sources en raison de trop nombreux engagements pris par l'acteur), celle-ci éclate sur le tournage de Carnaval (1953) dont la réalisation a été confiée à Verneuil car Pagnol était lui-même débordé. L'acteur, agacé par le manque de rigueur de l'auteur, lui fait part sur le tournage de ses réserves. Pagnol réagira en humiliant Fernand devant tout le monde, le qualifiant de "grimacier". La fâcherie durera près de 20 ans.
    Le reste de cette décennie ne laisse pas une grande trace malgré Ali Baba (J.Becker - 1954), le Couturier de ces dames ou Sénéchal le Magnifique (J.Boyer - 1956 et 1957), jusqu'à la célèbre Margueritte et son prisonnier. Si les années 60 débutent bien (grâce à Crésus de Jean Giono), Fernandel enchaîne navet sur navet (y compris la première œuvre de Sergio Leone, Avanti la musica, dont la seule qualité fut de marquer les débuts de son fils, Frank) avant de fêter ses 30 ans de cinéma.
    Lauréat du prix Courteline 1963 de l'humour, il retrouve pour la première (et hélas) dernière fois le lauréat 1962, Bourvil, dans la Cuisine au Beurre (G.Grangier - 1963), les deux hommes s'avouant leur admiration mutuelle en privé. Si le résultat se laisse regarder sans déplaisir, la rencontre la plus marquante de cette période est celle de Jean Gabin au mariage d'Henri Verneuil, dont ils seront tous les deux les témoins.
    Les deux hommes s'entendent très vite et décident de créer une société de production, la "GAFER" (= GAbin + FERnandel) chargée de développer des scénarios pour les 2 monstres sacrés: il en résultera L'âge ingrat, avec Jean Gabin, son fils Frank Fernandel et Marie Dubois, de Gilles Grangier. On le retrouve, avec son fils en première partie, au music-hall en 1965, triomphant à nouveau, avant d'enchaîner le 5ème Don Camillo. L'acteur qui n'a plus rien à prouver accepte de tourner pour Mocky, la Bourse ou la Vie (1966), par amitié pour Bourvil qui tenait le réalisateur en haute estime. Ce sera une erreur, mais il ne s'en soucie pas. Il tourne aussi dans l'adaptation par Denys de la Patellière du roman de Bernard Clavel, le voyage du père (1966). Il participe en parallèle à de nombreuses œuvres caritatives, estimant qu'il doit bien cela à la vie qui l'a gâté. En 1968, il chante pour la première fois à la télé (après longtemps avoir refusé) 5 titres dont Félicie aussi et les Gens riaient, admirable raccourcis de ses débuts. Fernandel retrouve aussi le théâtre avec "Freddy", une comédie policière de Robert Thomas. Heureux qui comme Ulysse (H.Colpi - 1969) sera cependant sa dernière apparition cinématographique.
    Ayant fait une chute sur son bateau "Le Caméra" à Carry-le-Rouet, un kyste à sa poitrine est apparu quelques temps après. Il s'est avéré que ce kyste, après analyse, était cancéreux. Fernandel a donc développé un cancer, sa famille était la seule au courant. En tournant un nouveau "Don Camillo", sous la direction de Christian-Jaque, en août 1970, le comédien se plaint de fatigue. Il consulte un spécialiste en Italie, qui lui diagnostique une autre maladie. (Le film restera d'ailleurs inachevé et, repris par Mario Camerini, avec Gastone Moschin, sera distribué sous le titre de Don Camillo et les Contestataires, en 1972). Sa famille lui cachant la vérité, il n'a pas conscience de son état jusqu'à la fin. Le cancer se généralisant, il meurt d'un arrêt cardiaque, à cause de la fatigue imposée par la maladie et les traitements, le 26 février 1971 dans son lit, dans son appartement de l'avenue Foch à Paris.
    Le lundi 1er mars, à 14 heures, en la chapelle Saint-Honoré-d'Eylau, 66, avenue Raymond-Poincaré, le père Lendger, aumônier de l'Union des Artistes, célèbre les obsèques de Fernand Contandin, dit Fernandel. Après cette cérémonie, le cercueil restera pendant quelques jours dans la crypte de l'église Saint-Pierre-de-Chaillot. Fernandel et Henriette ont rêvé en effet d'être enterrés dans leur propriété de Carry-le-Rouet, au bord de cette Méditerranée qu'ils ont tant aimée. Cette joie leur sera refusée. A partir du 26 avril, Fernandel reposera au petit cimetière de Passy... en plein cœur de Paris qui a fait sa gloire et qui a voulu le garder pour jamais. 

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  • FILMOGRAPHIE _ KATHARINE HEPBURN - 44 Films (Intégrale)     
     

       
    BIOGRAPHIE
         
    L'enfance d'une future star


      
    Katharine Hepburn naît le 12 mai 1907 à Hartford (Connecticut), seconde des six enfants de Katharine Houghton et du docteur Thomas Hepburn et première de leurs trois filles. Son enfance est très heureuse, les parents Hepburn sont des gens ouverts, modernes (sa mère est une des premières féministes) et cultivés. Seule fille entre trois garçons (ses deux sœurs naîtront bien plus tard), Kath est un vrai garçon manqué, elle se coupe d'ailleurs les cheveux et se fait appeler Jimmy. "J'étais maigre comme un clou, super costaude et je n'avais peur de rien."



    La joie familiale s'assombrit lorsque Kath, âgée de 14 ans, retrouve le corps de son frère aîné pendu dans sa chambre. Les circonstances ne seront jamais élucidées.
    Comme sa mère, Kath fait ses études à Bryn Mawr. Elle n'est pas une très bonne élève, mais fait de son mieux pour obtenir son diplôme. Cependant, tout au cours de ses études, elle joue dans plusieurs pièces. A sa sortie, elle n'a qu'une idée en tête, devenir une star. Ses parents ne sont pas enthousiastes de voir leur fille se lancer dans cette voie, mais tous deux ont toujours estimé qu'elle doit faire ce dont elle a envie, et c'est ainsi que Kath se retrouve à New York. Katharine y suit les cours de Frances Robinson-Duff afin d'améliorer sa puissance vocale et retrouve des amis connus lors de son passage à Bryn Mawr dont un certain Luddy Smith qu'elle ne tarde pas à épouser.



    Très vite, elle décroche des rôles, mais son franc-parler la fait virer à plusieurs reprises. Pourtant les critiques sont bonnes et elle attire l'attention de David Selznick et George Cukor qui cherchent une jeune actrice pour jouer la fille de John Barrymore dans A Bill Of Divorcement (Héritage, 1932). Très vite elle devient la maîtresse de son agent, le séduisant Leland Hayward.



    Débuts à Hollywood
      
    Accompagnée de son amie Laura Harding, également actrice, elle s'installe à Hollywood. Rapidement, elles font la connaissance d'une certaine Mme Fairbanks qui les invite à dîner le samedi suivant. Kath, ne la jugeant pas intéressante, décline l'invitation. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'une Laura en furie lui expliqua que Mme Fairbanks n'était autre que Mary Pickford ! Heureusement, cette dernière renouvelle l'invitation que les deux jeunes filles s'empressèrent d'accepter.



    Elle décroche ensuite un rôle prévu pour Constance Bennett, celui d'une jeune actrice débutante prête à tout pour arriver au sommet dans Morning Glory (1933) avec Douglas Fairbanks Jr. Un sujet bien connu de Kath. Le résultat ? L'oscar de la meilleure actrice ! Pas mal lorsqu'on en est à son troisième film... Elle enchaîne ensuite avec Little Women (Les Quatre Filles du Docteur March, 1933), à nouveau avec Cukor, où elle campe une Jo plus vrai que nature (ce personnage ayant des similitudes avec la jeune fille qu'elle était) et qui restera l'un de ses films favoris. Entre temps, Luddy et elle divorcent.
    Dans l'univers glamour de l'Hollywood des Dietrich, Jean Harlow, Garbo et Crawford, Katharine Hepburn dénote par son physique d'elfe, sa façon d'être et de s'habiller (pantalon et chemise désassortis). "A ceux qui disent qu'ils préfèrent les femmes avec une jupe, je leur dis : "Essayez-en une !". De plus, elle donne son avis sur tout, ce qui en agace plus d'un. Et pourtant cette différence et son caractère seront sa force dans ce monde sans pitié.

    Le poison du box-office

    Hollywood la laisse retourner à Broadway pour jouer dans The Lake, mais c'est un désastre et la critique Dorothy Parker écrira "Courez au Martin Beck, Katharine Hepburn y décline le registre complet de l'émotion de A à B."

    Plutôt que de partir en tournée, Kath donne tout l'argent qu'elle possédait pour se libérer de son contrat. Elle retourne à Hollywood pour y tourner notamment Alice Adams (Désirs Secrets,1935) de George Stevens (avec qui elle eut une courte amourette) avec Fred MacMurray, Sylvia Scarlett (1935) de George Cukor avec un Cary Grant qui commençait à percer, ainsi que Mary Of Scotland (Mary Stuart, 1936) de John Ford avec Frederic March. Si le premier fut un succès (et une nomination aux Oscars pour Kath), les deux autres furent des échecs retentissants (sauf pour Cary Grant). Avec le temps, Sylvia Scarlett est devenu un classique des cinéphiles. C'est au cours du tournage de ce film que Kath rencontre Howard Hughes qui allait devenir son amant, Leland l'ayant quittée pour épouser Margaret Sullavan.
    Entre 1936 et 1938, elle continue à tourner dans des films comme Stage Door (Pension d'Artistes, 1937) avec Ginger Rogers, Bringing Up Baby (L'Impossible Monsieur Bébé, 1938) et Holiday (Vacances, 1938) tous deux avec Cary Grant. Malheureusement, à cette époque, après une série d'échecs (dont plusieurs sont aujourd'hui des classiques comme les deux dernier cités), Katharine est surnommée le "Poison du box-office", une réputation qui lui vaut de ne pas obtenir le rôle de Scarlett dans Gone with the Wind (Autant en Emporte le Vent, 1939).

    Retour en grâce
     
    Kath décide alors de retourner au théâtre jouer dans une pièce écrite pour elle : Indiscrétions. Howard Hughes lui rachète les droits et la pièce fut un succès. Très vite, Louis B. Mayer se montre intéressé par l'adaptation au cinéma. Katharine Hepburn accepte de vendre ses droits à condition d'avoir le rôle principal et comme partenaires Clark Gable et Spencer Tracy. A la place, elle reçut Cary Grant et James Stewart, pas mal non plus. Le film, The Philadelphia Story (Indiscrétions, 1940), dirigé à nouveau par George Cukor, est un succès et Kath se retrouve à nouveau en position de force. Comme celui d'imposer à Louis B. Mayer de jouer un scénario écrit par des inconnus le tout pour 250.000 dollars et Spencer Tracy comme partenaire... Et Mayer accepta !  



    Le film, The Woman Of The Year (La Femme de l'Année, 1942), dirigé par George Stevens, outre qu'il est un nouveau succès, est l'occasion de la rencontre entre Kath et Spencer Tracy et le début d'une des plus belles histoires d'amour entre deux stars du cinéma. Tous deux se retrouvent également dans un autre succès de la MGM, Adam's Rib (Madame Porte la Culotte, 1949), dirigé par Cukor et introduisant Judy Holliday ainsi que dans Pat and Mike (Mademoiselle Gagne-Tout, 1952),du même Cukor qui dévoile certains talents sportifs de Kath, pour n'en citer que deux.
    Durant leur 27 ans de vie commune, le couple se montre discret et sera absent des pages à scandales, malgré le fait que Spencer Tracy refusera toujours de divorcer tout en habitant avec Kath.



    Au début des années 50, Kath part en Afrique tourner avec John Huston et Humphrey Bogart, African Queen (L'Odyssée de l'African Queen , 1951). Pour son personnage de sœur de pasteur fuyant les Allemands avec un vieil ivrogne sur un bateau en piteux état, John Huston lui suggère de s'inspirer d'Eleanor Roosevelt visitant les soldats blessés dans les hôpitaux toujours avec le sourire aux lèvres.
    Puis, c'est vers Venise qu'elle s'envole sous la direction de David Lean (qui n'a pas encore la renommée que lui donneraient Le Pont de la Rivière Kwaï et Lawrence d'Arabie) pour tourner Summertime (Vacances à Venise, 1955) avec Rossano Brazzi. Comme à son habitude, elle ne se fait pas doubler et tombe sans hésiter dans les eaux pollués du canal ce qui entraîne une infection aux yeux.
    Durant les années 50, elle se consacre beaucoup au théâtre et plus particulièrement aux classiques de Shakespeare ou Shaw.
    Elle tourne début 62 une adaptation cinématographique de la pièce de Tennessee Williams, Suddenly Last Summer (Soudain l'été dernier) par Jœ L. Mankiewicz avec Elizabeth Taylor et Montgomery Clift. Elle gardera un mauvais souvenir du tournage, notamment à cause du comportement odieux du réalisateur vis-à-vis d'un Montgomery Clift en prise avec le démon de l'alcool.
    Entre 1962 et 1967, Katharine consacre principalement son temps à Spencer Tracy alors atteint d'un cancer. Guess Who's Coming To Dinner (Devine qui vient dîner ?, 1967) marque leur dernière collaboration. Spencer Tracy devait mourir quelques jours après la fin du tournage. Le couple y partage l'affiche avec Sidney Poitier et la nièce de Kath, Katharine Houghton, dans le rôle de leur fille. Elle remporte un deuxième Oscar. L'année suivante, elle reçoit à nouveau la récompense pour son rôle d'Alinéor d'Aquitaine dans The Lion In Winter (Le Lion en Hiver, 1968) aux côtés de Peter O'Toole et... un Anthony Hopkins débutant.

    Dernières années
      
    En 1969, on la retrouve à Broadway dans la comédie musicale Coco où elle interprète le rôle de Coco Chanel. Malheureusement, cette œuvre ne fut pas adaptée au cinéma.
    Les années 70 la voient plus distante des caméras même si on la retrouve aux côtés de John Wayne dans Rooster Cogburn (Une Bible et un Fusil, 1973) et à ceux de Laurence Olivier pour le téléfilm Love Among The Ruins (Il neige au printemps, 1975) dirigé par George Cukor.

    Enfin, 1981 la réunit pour la première fois à Henry Fonda (dont c'est ici le dernier film) pour l'émouvant On Golden Pond (La Maison du Lac) où tous deux remportèrent l'Oscar. Comme les précédents, Kath n'alla pas chercher le sien. "Je ne me soucie guère des Oscars, et figurez-vous que c'est moi qui ait reçu le plus de ces satanés machins." Dans ce film, Kath n'hésite pas à 74 ans à plonger et nager dans l'eau froide !

    On la voit encore tourner The Ultimate Solution Of Grace Quigley (Grace Quigley, 1984), comédie emprunte d'humour noir ainsi que quelques rôles à la télévision jusqu'à ce qu'en 1994 Warren Beatty la convainc de jouer un petit (mais captivant) rôle dans son remake d'Elle et Lui de Leo McCarey. Il s'agit là de sa toute dernière apparition au cinéma et aussi une des première fois où elle n'y tient pas le premier rôle.
    Katharine Hepburn peut se vanter d'avoir été en haut de l'affiche pendant près de 40 ans, ce qu'aucune de ses rivales aussi célèbres et douées soient-elles, n'ont été capables de faire. Elle est l'actrice ayant gagné le plus d'Oscar, record qu'aucun de ses équivalents masculins n'a été capable de battre.
    Atteinte de la maladie de Parkinson, Katharine Hepburn décède le 29 juin 2003 à l'âge de 96 ans pendant son sommeil.



    Il est scandaleux que la mort de celle qui avait été classée par L'American Film Institut comme l'actrice de légende numéro un (devant Marilyn Monrœ, Audrey Hepburn ou Marlene Dietrich) soit passée si inaperçue dans les médias !

    Ils l'ont dit d'elle !!!

    John Ford : "C'est une fille épatante. Si elle apprenait seulement à la fermer et à céder de temps en temps, elle ferait sans doute une bonne épouse."  

    David Lean : " J'ai dit : "Ecoute, Kath, je ne peux pas te donner de raison valable, mais après avoir fait ceci et cela au milieu de la pièce, il faut que tu marches jusqu'à la fenêtre, ne me demande pas pourquoi." Elle a répondu : "De toutes façons, je suis payée pour ça", et elle s'est exécutée. Et on aurait dit qu'elle ne pouvait faire autrement que d'aller jusqu'à la fenêtre pour regarder dehors. J'admire ce professionnalisme."
      
    Cary Grant : "Elle avait quelque chose en elle, c'était la femme la plus charismatique que j'avais jamais vue, et c'est sans doute toujours le cas. Elle a incroyablement les pieds sur terre. Elle perçoit toutes les absurdités de la vie. Elle ne se soucie que de ce qui compte vraiment."
    Spencer Tracy : "Le problème avec Kath, c'est qu'elle me comprend..."
      
    Meryl Streep : "Katharine Hepburn est le modèle dont beaucoup de femmes intelligentes se sont inspirées au XXème siècle."
      
    Elaine May : "Elle est à peu près la seule personne qui donne l'impression que les femmes pourraient gouverner le monde."
     
       
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  • FILMOGRAPHIE _ Errol FLYNNIntégrale
            
            

    C'est une intégrale du grand Tasmanien.   
         
    État civil

    Nom de naissance : Leslie Thompson
    Nationalité : Américain, Australien
    Naissance : 20 juin 1909 (Hobart - Australie)
    Décès : 14 octobre 1959 à l'age de 50 ans (Vancouver - Canada)

    Biographie

    Fils d'un éminent biologiste et océanographe britannique, Errol Flynn connaît une adolescence agitée. Renvoyé de nombreux collèges, il exerce ensuite les métiers les plus divers et improbables : chercheur d'or, boxeur amateur, pêcheur de perles, castreur de moutons, soldat... Entre frasques sentimentales et éthylisme prononcé, sa vie, aussi romanesque que celles des personnages qu'il interprètera, contribuera autant à sa légende que sa carrière d'acteur.

    Cette dernière débute en 1933 avec le rôle de Fletcher Christian dans un film australien, In the Wake of the Bounty. Descendant par sa mère de l'illustre officer de marine mutin du Bounty, il l'est également du véritable Robin des bois, Robert De Vere, coïncidence troublante puisqu'il trouvera avec le redresseur de torts de la forêt de Sherwood son rôle le plus fameux (Les Aventures de Robin des Bois), sous la (co-)direction de Michael Curtiz (les deux hommes collaboreront au total sur 12 films).

    Son allure élégante et athlétique attire bientôt l'attention des frères Warner qui le font venir aux Etats-Unis (une aubaine pour le jeune acteur, qui laisse derrière lui une ardoise conséquente auprès de l'administration fiscale australienne). Après deux courtes apparitions (The Case of the curious bride, Ne pariez pas sur les blondes) dans des productions hollywoodiennes, la chance vient à son secours. Il remplace au dernier moment l'acteur Robert Donat dans le rôle-titre du Capitaine Blood, film de pirates dans lequel son charme d'aventurier fait merveille, et lui permet d'être rapidement intronisé successeur de Douglas Fairbanks, parangon du héros romantique de film d'aventures.

    Même s'il participe à quelques comédies, c'est dans ce registre qu'il excelle : films de pirates (L' Aigle des mers), westerns (La Charge fantastique de Raoul Walsh, un autre de ses réalisateurs fétiches), films de guerre (Aventures en Birmanie)... Fidèle à ses metteurs en scène, il l'est également à sa partenaire Olivia de Havilland, avec qui il forme un véritable couple cinématographique, réuni 8 fois à l'écran (entre autres dans La Charge de la Brigade Légère). Après avoir incarné des figures historiques, telles que le général Custer (La Charge Fantastique), et le sus-cité Robin des bois, il retourne sur le ring pour Gentleman Jim, et endosse l'habit du cynique séducteur Don Juan (Les Aventures de Don Juan), un rôle sur mesure pour cet acteur qui collectionne les conquêtes féminines.

    Hors plateau, sa vie privée est pour le moins mouvementée. En 1942, il est inculpé pour détournement de mineur (puis acquitté). De beuveries en libations, le fringant Flynn, acteur subtil et racé, mais précocement vieilli, finit par perdre de sa superbe. Sa santé se détériore, et pour plusieurs de ses derniers films, les producteurs, s'accommodant de son état, lui confient des rôles d'alcooliques (entre autres, dans l'adaptation du livre d'Ernest Hemingway, Le Soleil se lève aussi). En 1958, pour ce qui sera son avant-dernier film, il apparaît dans Les Racines du ciel, roman de Romain Gary porté à l'écran par John Huston. Ses ultimes années seront en grande partie consacrées à la rédaction de son autobiographie, le plus souvent à bord de son yacht, ancré en Jamaïque.

    Errol Flynn, figure du héros idéal de l'âge d'or hollywoodien, s'éteint en 1959, à Vancouver, rattrapé par ses excès de boisson et de drogue. 
            
    1933 - In the Wake of the Bounty VO - 693 Mo - Webrip



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    1933 - In The Wake of the Bounty VO [C.Chauvel - E.Flynn].mkv - 693.1 MB

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    1935 - The Case of the Curious Bride VOSTFR - 1,04 Go - Tvrip



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    1935 - The Case of the Curious Bride VOSTFR [M.Curtiz - W.Williams, E.Flynn].mkv - 1.0 GB

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    1935 - Ne Pariez pas sur les Blonde VO - 700 Mo - Dvdrip



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    1935 - Ne Pariez pas sur les Blondes VO [R.Florey - W.William, E.Flynn].mkv - 698.0 MB

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    1935 - Capitaine Blood VF-VOSTFR - 4,14 Go - HDrip



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    1935 - Capitaine Blood VF-VOSTFR [M.Curtiz - E.Flynn, O.de Havilland, B.Rathbone].mkv - 4.1 GB


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    1936 - La Charge de la Brigade Légère VF-VOSTFR - 3,75 Go - HDrip



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    1937 - La Lumière Verte VOSTFR - 1,11 Go - TVrip



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    1937 - La Tornade VOSTFR - 973 Mo - TVrip



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    1937 - Le Prince et le Pauvre VF-VOSTFR - 1,59 Go - DVDrip



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    1937 - Un Homme a Disparu VOSTFR - 1,20 Go - TVrip



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    1938 - La Patrouille de l'Aube VOSTFR - 3,01 Go - HDrip




    https://1fichier.com/?hyj0ty8v6x


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    1938 - Les Aventures de Robin des Bois VF-VOSTFR - 1,52 Go - BDrip




    https://1fichier.com/?osw5jgp6gx


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    1938 - Nuit de Bal VOSTFR - 1,19 Go - TVrip




    https://1fichier.com/?c6onpbi4iz


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    1938 - Quatre au Paradis VOSTFR - 1,24 Go - TVrip



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    1939 - La Vie Privée d'Élisabeth d'Angleterre VF-VOSTFR - 1,66 Go - DVDrip



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    Autre version :
    the-private-lives-of-elizabeth-and-essex-1939-michael-curtiz-t3735.html#p11544


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    1939 - Les Conquérants VF-VOSTFR - 1,59 Go - BDrip



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    1940 - La Caravane Héroïque VF-VOSTFR - 1,8 Go - DVDrip



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    1940 - La Piste de Santa Fe VF-VOSTFR - 1,76 Go - DVDrip



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    1940 - L'Aigle des Mers VF-VOSTFR - 1,71 Go - HDTVrip


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    1941 - Bombardiers en Piqué VOSTFR - - DVDrip



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    https://1fichier.com/?iya4vbx6j6


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    1941 - Les Pas dans la Nuit VOSTFR - 1,19 Go - TVrip



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    1941 - La Charge Fantastique



    VF - 1,28 Go - HDrip (montage français exclusif)

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    https://1fichier.com/?e0qdxzn408


    VOSTFR - 3,07 Go - HDrip

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    https://1fichier.com/?i7gxubxdgt


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    1942 - Gentleman Jim VF-VOSTFR - 1,49 Go - HDrip



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    1942 - Sabotage à Berlin VF-VOSTFR - 1,48 Go - HDTVrip



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    https://1fichier.com/?op80ancid0


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    1943 - Du Sang sur la Neige VF-VOSTFR - 1,29 Go - HDTVrip



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    1943 - L'Ange des Ténèbres VOSTFR - 1,70 Go - DVDrip



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    1943 - Remerciez votre Bonne Étoile VOSTFR - 1,67 Go - BDrip



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    1944 - Saboteur sans gloire VF-VOSTFR - 1,41 Go - HDTVrip



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    https://1fichier.com/?aggv8fk8a4


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    1944 - Aventures en Birmanie VOSTFR - 1,84 Go - DVDrip



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    1945 - San Antonio VF-VOSTFR - 1,72 Go - DVDrip



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    1946- Ne Dites Jamais Adieu VOSTFR - 1,38 Go - DVDrip



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    1947 - Le Loup Des Trois Collines VOSTFR - 1,09 Go - TVrip



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    1947 - Tu Ne M'Échapperas Pas VOSTFR - 1,34 Go - TVrip



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    1948 - La Rivière d'Argent VF-VOSTFR - 1,72 Go - DVDrip



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    1948 - Les Aventures de Don Juan VF-VOSTFR - 2,18 Go - DVDrip



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    1949 - La Dynastie des Forsyte VF-VOSTFR - 1,17 Go -  DVDrip



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    1950 - Montana VF-VOSTFR - 1,19 Go - DVDrip



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    1950 - Kim VF-VOSTFR - 1,82 Go - DVDrip



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    1950 - La Révolte des Dieux Rouges VF-VOSTFR - 1,08 Go - DVDrip



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    1951 - La Taverne de la Nouvelle-Orléans VF-VOSTFR - 1,99 Go - BDrip



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    1952 - À l'Abordage VF-VOSTFR - 2,02 Go - BDrip



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    1952 - Mara Maru VOSTFR - 699 Mo - TVrip



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    1953 - Le Vagabond des mers VF-VOSTFR - 1,15 Go - DVDrip



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    1954 - Le Maître de Don Juan VOSTFR - DVDrip



    1954 - Il maestro di Don Giovanni - Le maître de Don Juan de Milton Krims   VOSTFR - DVDrip

    Image

    VO it. lien de carinne1974
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    Krims et Vassarotti-1954-Le maitre de Don Juan.avi - 1.3 GB

    fichier sous-titre de Johny Yuma
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    Le_maitre_de_Don_Juan_1954.srt - 63 KB
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Ma%C3% ... e_Don_Juan

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    1954 - Voyage en Birmanie VOSTFR - 1,63 Go - DVDrip



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    1955 - L'Armure noire VOSTFR - 1,36 Go - DVDrip



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    1955 - Rhapsodie royale VF-VO - DVDrip



    A venir


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    1957 - Istamboul VF-VOSTFR - 1,16 Go - DVDrip



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    1957 - Le Soleil se Lève Aussi VF-VOSTFR - 1,87 Go - BDrip



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    1957 - Trafic à La Havane VF-VO - 1,36 Go - DVDrip



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    1958 - Les Racines du Ciel VF-VOSTFR - 1,81 Go - BDrip



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    1958 - Une Femme Marquée VOSTFR - 1,46 Go - DVDrip



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    1958 - Une Femme Marquée VOSTFR [A.Napoleon - E.Flynn, D.Malone].mkv - 1.5 GB


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    1959 - Cuban Girls VOSTFR - 777 Mo - TVrip



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    1959 - Cuban Girls VOSTFR.mkv - 777.8 MB


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    1959 - The Truth About Fidel Castro Revolution - VF



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         Un partage signé Jeanjacques aidé par bluebob et Vekkialli.  

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  • FILMOGRAPHIE _ Randolph SCOTT91 Films

     
                      
    Randolph Scott a été un grand acteur de westerns. Il est né le 3 Janvier 1898 Orange County en Virginie, et est décédé le 2 Mars 1987. Grand, svelte. le visage basané, caracolant très droit sur sa selle, il s'identifie plus que qui que ce soit avec le genre et il n'a pratiquement tourné que des films de cow-boys de 1946 à 1962 (date de sa retraite).
     
    Actuellement on se remémore de préférence ceux qu'il a interprétés au cours des années 50. surtout ceux qui ont été réalisés par Budd Boetticher, ainsi que son brillant chant du cygne," Coups de feu dans la sierra", de Sam Peckinpah (1962). Mais, avant 1946. Scott avait paru dans quantité d'autres films très variés : des comédies musicales comme Roberta (avec Fred Astaire et Gingers Rogers), des farces comme Go West, Young Man (avec Mae West), des comédies comme Mon épouse favorite (avec Cary Grant), des films de guerre comme les Rives de Tripoli; et même une histoire sentimentale avec Shirley Temple.

    Études à Georgia Institute of Technology puis  à l'Université de Caroline du Nord, à partir de laquelle il a obtenu un diplôme en génie textile et  fabrication.Scott appartenait à une famille riche et avait épousé une des héritières de l'empire Dupont de Nemours.



    Il  se rend en Californie, où il a rencontre Howard Hughes, qui a obtenu une audition pour lui pour Dynamite de Cecil B. DeMille (1929), un rôle qui ira  Joel McCrea. Mais il est embauché auprès de Cary Cooper dans  The Virginian (1929) un petit rôle .
             

     
    Randolph  commence alors sa carrière d'acteur de cinéma en faisant de la figuration, mais assez vite son physique l'a fait choisir pour paraître dans des westerns (il en a tourné dix, tirés de romans de Zane Grey, au début des années 30. et il a aussi été la vedette de films à petit budget comme le Dernier des Mohicans). Il a également paru dans de bons films d'aventures comme "She" et pendant toute la Seconde Guerre mondiale, il est demeuré une vedette très appréciée dans des films comme "Les Pionniers de la Western Union".
             


    En 1946."Bad-man's Territory" a remporté un tel succès que Scott a décidé de se consacrer aux films de cow-boys; c'était une sage décision, car, de 1950 à 1953, il a figuré parmi les vedettes les plus cotées commercialement des États-Unis (il était l'une des dix premières stars au box-office), dans des films comme Colt 45, Sugarfoot et Carson City. À partir de 1956, il a tourné sous la direction de Boetticher des westerns qui font partie des classiques du genre : plus âgé et plus ridé, il avait acquis le type d'autorité intègre que confèrent des années passées en selle. Les sept films réalisés par Budd Boetticher sont des chefs-d'œuvre en leur genre, aussi austères et mornes que les paysages dans lesquels ils se déroulent sans aucune sentimentalité, entièrement centrés sur le personnage de Scott Après cela. Randolph Scott n'a plus paru que dans un seul film, le célèbre "Coups de feu dans la sierra" : superbe portrait d'un tireur âgé qui accomplit une dernière mission, très belle conclusion d'une belle carrière.



    Marié 2 fois , 2 enfants . 
           
      Ses meilleurs amis étaient Cary Grant, Fred Astaire, et le révérend Billy Graham.        

     
     

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