• Luchino Visconti, entre vérité et passion (2015) 720p x264

    Luchino Visconti, entre vérité et passion (2015) 720p x264


       
    Français | MKV | 1280 * 720 (16/9) | H.264 | AAC | 58 min. | 0,52 Go                 
                     
    Réalisation : Elisabeth Kapnist & Christian Dumais-Lvowski                 

    Diffusé sur Arte le dimanche 11 décembre 2016 à 23:35
    Un portrait contrasté du cinéaste italien à la personnalité complexe et à l’œuvre troublante.



    Né à Milan en 1906, Luchino Visconti a vécu une enfance et une jeunesse dorées dans le luxe rococo d'un palais familial, entre des parents exigeants et aimants. Son père, descendant d’une longue lignée d’aristocrates apparentés à la famille régnante de Savoie, joue la comédie en amateur. Sa mère, issue de la grande bourgeoisie et héritière d’un groupe pharmaceutique, aime tout ce qui est beau. "Il n’avait aucun complexe par rapport à ses origines aristocratiques et à sa fortune personnelle, mais il avait un impératif dans la vie : le travail", note Caterina D’Amico, conservatrice des archives Visconti à l’Institut Gramsci de Rome et fille de Suso Cecchi D’Amico, scénariste fétiche du maître italien. À l’adolescence, brièvement fasciné par les funestes promesses du fascisme et du nazisme, il leur tournera le dos après une gifle paternelle, confie son neveu et filleul, Luchino Gastel. Ayant rejoint la route des communistes et, pendant la Seconde Guerre mondiale, celle de la Résistance –  une de ses fiertés –, il est devenu cinéaste grâce à sa rencontre avec Jean Renoir, dont il a été l’assistant. Bourreau de travail, il tourne, met en scène Maria Callas à la Scala, monte au théâtre les classiques mais aussi Cocteau, Sartre ou Tennessee Williams, et dirige même sur les planches Alain Delon, qu’il vient de filmer dans Rocco et ses frères : "Je n’aurais pas pu trouver meilleur professeur que Visconti", assure alors le jeune acteur…

    Fasciné par la transgression, le mal et l’interdit, Visconti a bâti une œuvre marquante et troublante. D’Ossessione à L’innocent, des Damnés à Mort à Venise, Élisabeth Kapnist déroule un fil chronologique pour mettre en perspective son cinéma et sa vie. Réunissant extraits de films, interviews, témoignages et images d’archives, son film donne l’occasion d’entendre la fine fleur du cinéma transalpin (Magnani, Mastroianni…) s’exprimer dans un français impeccable. Partant sur les traces du cinéaste au travers des lieux qui ont marqué son existence – du berceau familial milanais à Rome, où il a vécu jusqu’à sa mort en 1976 –, ce portrait dessine davantage que l’itinéraire d’un homme hors du commun : il redonne vie à un monde à jamais disparu.
      
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