• La Descente tragique (1948) VOStFR DVDRiP x264 AC3 - Ray Enright

    La Descente tragique (1948) VOStFR DVDRiP x264 AC3

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     Titre original : Albuquerque
    Réalisé par : Ray Enright

    https://www.westernmovies.fr/profil/img/201.jpg
    Produit par : Paramount Pictures
    Genre : Western
    Durée : 01:30:00
    Date de sortie : Drapeau des États-Unis 30 janvier 1948, Drapeau de la France 26 octobre 1949
    Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
    Avec : Randolph Scott, Barbara Britton, George 'Gabby' Hayes, Lon Chaney Jr., Russell Hayden.

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    https://www.notrecinema.com

    https://www.imdb.com

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     Cole Armin arrive à Albuquerque pour y travailler avec son oncle John Armin. Celui-ci entretient un monopole sur le transport du minerai extrait des mines voisines. Lorsque Cole se rend compte que son oncle est de complot avec le shérif et persécute la population pour écarter la concurrence, il décide de passer dans le camp de Ted Wallace. Avec sa sœur Celia, ce dernier tente lui aussi de monter une entreprise de fret.

    https://i37.servimg.com/u/f37/11/97/59/03/duke_182.jpg

    Cole réussit à obtenir de son oncle qu'il rende 10 000 $ dérobés par la force à Celia Wallace. Il réussit aussi à arrêter le voleur qui avait été commandité pour cet acte et tente de le faire témoigner contre John ; mais le shérif corrompu permet au tyran d'assassiner le prisonnier. Avec l'argent récupéré, les Wallace peuvent toutefois démarrer leur société de transport. John engage alors Letty Tyler pour les infiltrer et connaitre leurs projets. Ensuite, il tente à son tour de faire condamner son neveu en l'accusant de l'incendie d'une grange. Mais Letty passe elle aussi dans le camp Wallace quand elle prend connaissance du meurtre épaulé par le shérif, refusant de collaborer à ce genre d'actions. Lors du procès de Cole concernant l'incendie, elle lui fournit un alibi qui le disculpe. Ils réussissent finalement à décrocher un gros contrat de transport de minerai. Mais le danger de la mission est double car la mine est accessible uniquement par un chemin périlleux à flanc de montagne, et John Armin tentera de toute évidence de faire échouer le travail. Lors du trajet retour, la descente prend effectivement une allure tragique lorsque le frein du chariot de Cole se brise pour cause de sabotage. Il réussit toutefois à conduire ses mules à une allure infernale jusqu'au bas de la pente. Lorsqu'ils arrivent en ville, ils sont attendus par les hommes de main de John. C'est alors qu'a lieu le gunfight final.

    https://www.notrecinema.com/images/filmsi/la-descente-tragique_391737_7930.jpg

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     Hébergeur : Uptobox
    Qualité : DVDRiP x264 AC3
    Fichier : mkv
    Langue : Anglais
    Sous-Titres : Drapeau de la France Français
    Taille : 859 Mo

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    https://uptobox.com/hodq7qoqqrhy

    Une version exclusive signée : Chems

    https://i5.walmartimages.com/asr/20adf8a5-863b-4e48-84d7-91eb2314b35f_1.1e51ad89a207a94118793e140540563e.jpeghttps://iv1.lisimg.com/image/1349578/394full-barbara-britton.jpg

    Barbara Britton


  • Commentaires

    3
    Vendredi 8 Mai 2020 à 13:12

    Bonjour

    Encore un Randolph Scott, merci. Comment faire pour tous les visionner? Même confiné les journées ne s'allongent pas.

    Encore merci pour les westerns. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'amateurs du style. Je pensais pourtant le genre obsolète.

    2
    Mercredi 6 Mai 2020 à 08:30

    Je suis un amateur de Westerns, alors je le prends bien sûr smile. et ...... Merci

    1
    Lundi 4 Mai 2020 à 17:16

    L'histoire

    Cole Armin (Randolph Scott) se rend en diligence à Albuquerque où son oncle John (George Cleveland) doit lui proposer le poste de directeur d’une société de transport de minerai. La diligence est attaquée et 10 000 dollars sont dérobés à Celia Wallace (Catherine Craig), une somme qui devait lui permettre, avec son frère Ted (Russell Hayden), d’ouvrir sa propre société de transport de fret. En arrivant à Albuquerque, Cole se rend compte que le nom de Armin n’est pas franchement apprécié. En effet, couvert par le shérif, le despotique John Armin décourage toute velléité de concurrence et règne en maître sur la ville. Cole ne met pas longtemps à comprendre que la diligence a été attaquée sur les ordres de son oncle pour ne pas que les Wallace puissent égratigner le monopole qu’il voudrait s’octroyer pour étendre son empire. Menaçant son oncle, Cole lui demande de restituer l’argent volé puis refuse son offre de travail. Avec cette somme, il se rend chez les Wallace et se propose de les aider à monter leur propre entreprise. Fou de rage, John Armin envoie la belle espionne Letty Tyler (Barbara Britton) s’infiltrer dans leurs affaires pour, avec les informations obtenues, pouvoir leur mettre plus aisément des bâtons dans les roues. S’ensuivront des coups fourrés, des sabotages, des incendies, etc. Le trio d’associés, entre deux amourettes, devra se battre avec acharnement pour que leur business puisse prendre forme.

    Analyse et critique

    Après avoir été à l’origine des premiers Rintintin, la filmographie westernienne de Ray Enright s’étale sur à peine douze années et se compose d’environ une quinzaine de titres ; Albuquerque se situe environ à mi-parcours. Auparavant, cet excellent artisan nous avait offert les plaisants Bad Men of Missouri (1941), Les Écumeurs (The Spoilers, 1942) qui faisait endosser, chose rare, le rôle du "méchant" de service à Randolph Scott, ou Du sang sur la piste (Trail Street, 1947). Ensuite, il réalisera encore le nerveux Far West 89 (Return of the Badmen, 1948) dans lequel il mettra en scène quasiment tous les hors-la-loi célèbres de l’histoire de l’Ouest, ou encore le coloré Montana (1950) avec un Errol Flynn éleveur de moutons. Comparativement, avec Albuquerque (titré Silver City en Angleterre !), Ray Enright nous donne l’impression d’avoir pris un peu moins de plaisir à le tourner car on ne retrouve pas la vivacité qui caractérisait ces autres titres. Il faut dire que le script n’est pas des plus réussis même s’il partait d’une idée de départ plutôt intéressante et rarement abordée dans le genre, la description de la compétition que se livraient des sociétés de transport de minerai qui devaient prendre d’énormes risques pour acheminer les métaux précieux à bon port.

    Très à l’aise encore ici lorsqu’il s’agit de décrire la faune bigarrée et vivante d’un saloon (les bagarres homériques qui s’y déroulaient dans The Spoilers sont restées célèbres), Ray Enright l’est un peu moins en extérieurs. La Descente tragique (du titre français) qui est censée nous faire vibrer (à cause du sabotage du frein d’un chariot chargé à bloc, lors de la descente dangereuse qui part des mines pour arriver dans la vallée), avec ses toiles peintes beaucoup trop visibles et un montage bien paresseux nous laisse un peu sur notre faim. Le combat qui oppose Randolph Scott à Lon Chaney Jr. paraît aussi un peu poussif, ce dernier gardant sa cigarette à la bouche pendant toute la durée du pugilat et les cascadeurs paraissant manquer cruellement d’agilité. Beaucoup d’autres invraisemblances émaillent ce scénario assez terne, dont l’immense et improbable facilité qu’a le personnage de l’espionne d’inspirer confiance à ses "ennemis" en une poignée de secondes.

    Mais s’agissant d’un film de série de la Paramount (avec pourtant un budget assez important mais qui ne se voit guère à l’écran), nous serions d’assez mauvaise foi de juger ce film sur les facilités d’un scénario très convenu qui ne propose au cinéaste que peu de scènes vigoureuses comme il en obtiendra à foison dans Return of the Bad Men par exemple. En revanche, nous retrouvons les longs travellings et mouvements de caméra dont le cinéaste raffole, dont l’un superbe en contre-plongée qui suit sur environ une bonne trentaine de secondes Randolph Scott et Gabby Hayes traversant une rue ensoleillée, quelques plans fulgurants sur les visages comme celui inquiétant de Lon Chaney cigarette au bec, et un gunfight final rondement mené. Il faut savoir que la photo utilise le terne procédé Cinecolor, les couleurs ne retrouvant à aucun moment la "flamboyance" du Technicolor, les teintes ayant toutes tendance à tirer sur le rouge orangé et le jaune (alors que le Trucolor de la RKO par exemple faisait, lui, plus ressortir les verts et les bruns : voir Johnny Guitar ).

    Au final, point d’ennui mais une routine qui devrait lasser tous les non-amateurs. Les autres, dont je fais partie, trouveront du plaisir à voir un Randolph Scott à la belle prestance, superbement vêtu, un pittoresque et amusant George Gabby Hayes (le Walter Brennan ou Arthur Hunnicut de la série B), deux actrices rivalisant de beauté et de jolies robes, un casting de troisièmes couteaux à la mine patibulaire tels Lon Chaney ou John Halloran et un George Cleveland que nous avions plus l’habitude de rencontrer du bon côté de la loi. Dans Albuquerque, de son fauteuil roulant il domine tout et n’hésite pas à dévoiler ses vils desseins à qui veut l’entendre : « On doit se battre pour les contrats. C’est là que tout est permis, sans retenues. L’instinct de conservation s’applique aussi aux affaires : la concurrence doit être étouffée. » Des paroles et un film à consommer avec modération !

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