• L'Ami Retrouvé (1989) VF tvRiP - Jerry Schatzberg

    L'Ami Retrouvé (1989) VF tvRiP - Jerry Schatzberg

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     Titre original : Der wiedergefundene Freund/Reunion
    Réalisation : Jerry Schatzberg

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    Produit par : Tac limited, Nef Filmproduktion, Les Films Ariane, CLG Films, Maran Film, FR3 Films Production
    Genre : Drame
    Durée : 110 minutes
    Sortie : Drapeau de la France 17 mai 1989, Drapeau des États-Unis 15 mars 1991
    Pays d'origine : Drapeau de la France France/Drapeau de l'Allemagne Allemagne/Drapeau du Royaume-Uni Angleterre
    Avec : Jason Robards, Christien Anholt, Samuel West, Françoise Fabian.

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    https://moviecovers.com/

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     De nos jours en 1988, à New-York, Henry Strauss (Jason Robards), avocat d'affaires, prépare fébrilement son voyage pour Stuttgart, ville où il est né en Allemagne et qu'il a quittée en 1932 alors qu'il n'avait que seize ans.. Arrivé à Stuttgard, il erre dans la ville et finit par descendre dans une cave où sont entassés de vieux meubles et des objets. Plongée dans sa mémoire. En 1932, Henry, Hans de son veritable prénom, il va au lycée (Gymnasium Karl Alexander) et se lie d'amitié avec Konrad Von Lohenburg, fils d'aristocrate. Tandis que le nazisme monte en Allemagne, l'amitié des deux adolescents semble ne devoir connaitre aucun orage. Pourtant, Hans est juif et subit des brimades, ainsi que ses parents, alors que Konrad commence à voir en Hilter le sauveur du pays. Puis Hans est envoyé aux Etats-Uni savec son oncle, Hans apprit ensuite la mort de ses parents : un suicide par l'ouverture du gaz ; en effet, ses parents commençaient à être persécutés et se refusaient à quitter l'Allemagne leur patrie, des millions de juifs sont exterminés ... Hans, devenu Henry, n'a plus jamais parlé un mot d'allemand, mais le souvenir de cet ami disparu le hante. Le lycée de sa jeunesse a été détruit et reconstruit dans un autre quartier de la ville, Hans découvre que la demeure des Lohenburg est devenue un centre de tri des impots. Dans les fichiers du directeur, Hans-Henry découvrira la vérité sur Konrad (il apprend l'itinéraire tragique de Konrad, impliqué dans le complot contre Hitler et exécuté), il retrouvera enfin un certain apaisement.

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    Critique

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    Un excellent film, vraiment GRANDIOSE ! Jerry Schatzberg (L'épouvantail, Panique à Needle Park) dissèque, en 1989, l'année 1932 en Allemagne nazie grâce au roman éponyme de Fred Uhlman. Vraiment très bien retranscrit, Jerry s'appuie, du début à la fin, sur ce livre. Le scénar' : Henry Strauss, juif, après 50 ans passé aux États-Unis, se rend à Stuttgart pour chercher son ami d'enfance, Konrad, issu d'une grande famille allemande. Quand arrive 1933, l'amitié succède à l'incompréhension... Très justement interprété (Hans et Konrad en tête), Christien Anholdt et Samuel West nous donnent une impressionnante leçon d'amitié avec des dialogues qui font mouches, du début à la fin du film. Cette amitié, véritable réquisitoire contre la guerre, est très bien développée dans la première partie du film : Jerry nous montre que c'est important. Que l'on soit allemand ou juif, pour lui, la religion n'a rien avoir avec l'amitié. Il le prouve de par un esthétisme de réalisateur. Dans la seconde partie, l'amitié succède à l'incompréhension et donc à des valeurs différentes qui ressortent admirablement bien de ces jeunes acteurs, qui crèvent littéralement l'écran. Ce duo d'acteurs a l'art de sortir de l'ordinaire grâce à une réalisation plus que parfaite de Jerry Schatzberg (la teinte sépia est très bien utilisée, et l'on est groggy devant une telle photographie de Bruno De Keyzer (Dans la brume électrique)) et de par une alternance des scènes tantôt calmes tantôt électriques (merci Jerry !). Il faut bien avouer que des images d'archives ponctuent le film, surtout de 1933. Les seconds couteaux sont intéressants, le plus affûtant est l'acteur qui incarne Henry Strauss, à savoir Jason Robards, parfait. On l'a vu dans Il était une fois dans l'Ouest. La musique complète le tableau et l'on est transcendé de par cette atmosphère grisante formée à la base par la photographie (le sépia) et par la musique. Merci Philippe Sarde (Les choses de la vie, La grande bouffe, Flic ou voyou, Coup de torchon, L'ours et Mademoiselle parmi tant d'autres...) !! Un film qui se laisse très bien regarder. On atteint des sommets avec le premier de Jerry Schatzberg que je vois, et que je recommande VRAIMENT à tout le monde. Interdit aux moins de 10 ans.

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     Hébergeurs : Uptobox + Multiup.org
    Qualité : tvRiP x264 AC3
    Type : mkv
    Langue : Drapeau de la France Français
    Taille : 809.89 MB

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    https://uptobox.com/ru5ww5l132gf

    Ou

    https://multiup.org/fd0472182bc79a586cb66950a6ba5a5d

     Une exclusivité signée : Nene591/Marcel

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    Françoise Fabian


  • Commentaires

    1
    Mardi 19 Octobre 2021 à 21:47

    Autour du film :

      -  « C'est en France, grâce à la productrice Anne François, que Jerry Schatzberg trouva avec Reunion (L'Ami retrouvé) un nouveau sujet à sa mesure et son meilleur film depuis Scarecrow (L'Épouvantail). Un beau et court récit de Fred Uhlman, adapté à la fois de manière inventive et elliptique par Harold Pinter [...] qui rajouta un présent à cette histoire : l'Allemagne actuelle que vient visiter un Henry Strauss (Jason Robards) à la recherche de son passé (une amitié qui l'unit lui, jeune juif, à un fils de hobereau qui devient supporter d'Hitler). »
      -  Harold Pinter admirait la forme du livre tout en étant plus réservé sur les dialogues. En revanche, le cadre historique - l'année 1932 en Allemagne - l'intéressait tout particulièrement. Selon lui, « c'était ce moment précis où le rideau commençait à descendre sur le monde et sur des millions d'hommes qui allaient mourir. »
      -  Au principe littéraire du récit (Henry - Hans Schwarz chez Fred Uhlman - évoque ses réminiscences à travers une missive envoyée par le Karl Alexander Gymnasium), Jerry Schatzberg et son scénariste substituent l'idée d'un voyage à Stuttgart. Cette conception « n'est pas seulement dynamique. Du récit de 1932, désormais enchâssé entre deux épisodes au présent, le spectateur en attend une clé à la situation de départ dont les mobiles sont laissés dans l'obscurité. Un second principe de récit - les flashes au statut imprécis dont le sens n'apparaît que progressivement - crée un suspense qui porte moins sur l'action elle-même que sur ses motivations : que cherche Henry ? Quelle blessure secrète l'anime ("Mes blessures ne sont pas cicatrisées, et chaque fois que l'Allemagne se rappelle à moi, c'est comme si on les frottait de sel", dit le héros de Fred Uhlman) ? Mais, il ne s'agit pas seulement d'une commodité stylistique. L'aventure qui nous est contée est, en effet, moins factuelle - que s'est-il passé en Allemagne en 1932 ? - que psychologique. Une plongée dans le passé est devenue, aujourd'hui, indispensable à Henry, tel un exorcisme, une cure psychanalytique. »
      -  Comme dans Puzzle of a Downfall Child (1970) et, également, dans Scarecrow (1973), le retour vers un passé qu'il faut reconstituer, mettre à jour (recoller les morceaux) confirme une préoccupation majeure dans l'œuvre de Jerry Schatzberg.
      -  « Pour évoquer ces souvenirs, Schatzberg et son chef-opérateur Bruno de Keyzer [...] ont mis au point un procédé audacieux, mêlant couleur et noir et blanc. Cela donne une image presque monochrome, où se détachent certaines couleurs aux teintes passées [...] accentuant l'austérité, la rigueur du traitement qui jamais ne va solliciter l'émotion. »
      -  Il s'agit du dernier film sur lequel a travaillé le célèbre décorateur Alexandre Trauner.

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