Le tombeau est le port où nous arrivons tous après une navigation plus ou moins orageuse.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
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Titre original : Atanarjuat: The Fast Runner
Date de sortie : 13 février 2002
Réalisé par : Zacharias Kunuk
Avec : Natar Ungalaaq , Pakkak Innushuk , Sylvia Ivalu
Distributeur : rezo FILMS
Année de production : 2001
Pays de production : canada
Genre : Drame
Fiche complète des personnage du Film (ici)
Basé sur une légende populaire inuite, Atanarjuat est le premier long métrage réalisé en inuktitut. À la fois succès commercial et succès critique, le film remporte de nombreuses récompenses dans le monde entier, entre autres la Caméra d’or récompensant le meilleur premier long métrage au Festival de Cannes, cinq prix Génie, notamment dans les catégories Meilleur scénario, Meilleur réalisateur et Meilleur film, et le prix Claude‑Jutra (aujourd'hui le prix Écran canadien pour le meilleur premier long métrage). Il est largement considéré comme l’un des meilleurs films canadiens; il est nommé le meilleur de tous les temps lors d’un sondage effectué en 2015 par le Festival international du film de Toronto (voir Les dix meilleurs films canadiens de tous les temps).
Il y a des siècles, dans ce qui allait devenir l'Arctique canadien, Atuat est promise au méchant Oki, fils du chef de leur tribu. Mais Atuat aime la gentille Atanarjuat, qui trouve finalement un moyen de l'épouser. La sœur d'Oki, Puja, pense également à Atanarjuat, et lorsqu'elle provoque des différends entre lui et son frère Amaqjuaq, Oki saisit l'opportunité de se venger terriblement d'Atanarjuat
pour plus d'infos ici
Date De Sortie : France : 13 mai 2001 (festival de Cannes 2001)
Canada : 12 avril 2002
Hébergeur : Multi
Qualité : DVDRiP
Type : zip
Langue : Inuktitut
Sous-titres : Français
Lucy Tulugarjuk
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Au pays des inuit VOStFR DVDRIP AC3 https://multiup.org/download/c85ee0a36683df8a4dcc68c69b726ce3/Au_pays_des_inuit__VOStFR_DVDRIP_AC3_LBDM.rar
la partie deux du dvd Atanarjuat, la légende de l'homme rapide (2002)
canz court métrage sur les coulisses de la présentation du film au festival de cannes
entretien de l'anthropologue bernard saladin d'anglure
interview du comédien natar ungalaaq
interview du réalisateur zacharias kunuk et du directeur de la photographie norman cohn
nanouk l'esquimau
Quel grand bonheur d'avoir revu ce film que j'avais vu lors de sa sortie en salle (mais si, je suis très jeune...).
Dans ce film , on découvre un aperçu de la culture inuit, mais on ne découvre pas la difficulté de vivre en confinement.
Je vous remercie de l'avoir posté sur ce site, merci aussi pour la présentation magnifique et détaillée.
Je recommande fortement ce film : on est pris justement dès les premières minutes (je ne l'ai pas encore regardé en entier..), l'aspect documentaire est évident mais la "fiction" ressort également..la musique est typique..et se baigne bien dans l'ambiance..pour moi les 2h37 du film devraient passer facilement !
Merci Chems, déjà que j'adore pratiquement tous les films et documentaires tournés dans le "blanc neigeux" celui-ci m'est largement passé à côté...(normal en ce qui me concerne vue la date de sortie mais quand même)..et là, je sais que je vais me régaler, ta prez illustrant comme d'habitude le contexte pour une mise en bouche immédiate !!
Autour du film
Distinctions
Critique
Le film est une fiction mais par son traitement DV laisse croire à un documentaire sur la vie d'une communauté esquimau. Sorte de western gelé, Atanarjuat étale la vie d'un clan sur plusieurs générations. Un clan pas épargné par l'arrogance des hommes.
Du folklore au chamanisme en passant par la musique, ce film est fascinant de bout en bout.
En même temps, le côté témoignage pour les générations à venir, cette découverte d'une culture en disparition au travers la narration d'un conte traditionnel inuit, avec toute la rigueur nécessaire dans l'ensemble et toute la variété des aspects évoqués, le tout enrobée d'une bonne dose d'action et de suspens
Un superbe film qui mérite votre attention, les enfants. "Atanarjuat" est une vraie gageure en terme de cinéma : tourner un film de près de 3 heures dans des températures sub-zero, sur une vieille légende inuit, et de le tourner dans la langue de ce peuple. Défi absolument réussi, car "Atanarjuat" est l'un des films les plus engageants. L'immersion est totale...
La magie de ce film tient en effet à l'incroyable authenticité de ce qui est filmé. Les décors sont bien entendu naturels (quand un type à poil court et tombe dans les trous dans la glace, il le fait vraiment.. ). Les acteurs (qui sont des natifs, mais aussi de vrais acteurs) sont absolument époustouflants, habitant leurs rôles avec un talent et une vérité ahurissants. Les costumes, accessoires et rituels sont tous plus vrais que nature. La difficulté de ce film est de croire qu'il s'agit bien d'une fiction et non pas d'un reportage de National Geographic, tourné grâce à quelque machine à remonter le temps...
L'histoire est intemporelle, issue d'une vraie légende inuit, qui commence par une malédiction de discorde jetée sur une tribu, et nous montre sur deux générations les conséquences de ce mauvais sort : Sauri tue son chef Kumaglak, et humilie son rival Tulimaq. Vingt ans plus tard Oki, fils de Sauri et Atanrjuat, fils de Tulimaq, se trouvent eux-même en conflit à propos d'une femme qu'ils convoitent tous deux, et du jeu dangereux d'une intrigante. Une sombre vengeance va ensanglanter la neige de l'arctique qui trouve des échos dans les drames anciens...
Les acteurs sont stupéfiants de vérité dans ce drame cornélien qui mêle des thèmes immémoriaux (magie, rites et lois claniques) et la mondanité des sentiments (jalousie, cupidité, haine et remords...). Au début un poil abstrait (j'ai du revoir deux fois le début car il est assez difficile de savoir qui est qui, face à l'uniformité de certains visages et costumes), le film se démarque de son approche anthropologique pour nous entraîner dans la fascination des destins individuels. L'émotion est au rendez-vous, comme rarement dans un film de ce genre, et la résolution est très satisfaisante. .
Pour la beauté des images, la force du récit, le travail impressionnant des acteurs et de la prod, et parce que le générique de fin et sa modernité inattendue n'est pas de trop pour vous ramener au XXI° siècle, vous auriez tort de ne pas donner sa chance à ce film unique. recommandé, guys et guysettes!
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de rien mon ami dinozoff , comme tu dit super...