Le tombeau est le port où nous arrivons tous après une navigation plus ou moins orageuse.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Un très grand merci à tous ceux qui participent au partage, qui traduisent, synchronisent, montent des films et tout ça gratuitement et en y mettant tout leur cœur et toute leur passion en nous permettant de découvrir ou redécouvrir des films dans la meilleure qualité possible.
Avec toute la bande des "cinéphiles" partageurs, sous-titreurs, etc., c'est comme
un petit miracle précieux qui se perpétue ainsi. Jean-Louis, Stéphane et son père, Uncle Jack, Cinéphil35 et merci à Léon Noël pour toutes ses recherches et partages provenant de l'Ina, Un merci à tous les autres traducteurs qui prennent un repos bien mérité, à Marcel toujours là pour pour une ré-up ou un enregistrement, le plus ancien et à Bernard le petit dernier et à tous les autres, présents, passés et futurs qui font, ont fait vivre, et feront vivre le cinéma, la culture pour tous à n'importe quel moment du jour ou de la nuit. Merci à toutes et à tous pour tous vos cadeaux.
index, abder et moi sommes très fiers de partager avec les meilleurs sur la toile, merci pour leur confiance à partager leurs trésors chez nous, chez eux.
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Ce Blog respecte strictement la loi, les films postés sont la propriétés de ceux qui partagent ici, ils les échangent. Les traductions sont faites maison par les participants, et les versions qui en découlent sont inédites.
@Madame Djamila Bouhired, longue vie à toi ...
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Abder31 · Radio Nostalgie
* Béatrice devant le désir (1944) - Jean de Marguenat
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Légendes du Cinéma
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Hommage à Gina Lollobrigida
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Divin, idyllique, phénoménal, ... je n'ai jamais écouté une voix pareille (6 octaves), habitée par la grâce, la plus belle de tous les temps :
Dimash
1. Quand Toto se la joue provoc' avec le système éducatif
C’est l’histoire de la maîtresse qui dit à ses élèves « Que celui qui se sent bête se lève » (un peu spé les cours de cette maîtresse, apparemment elle s’est faite virer après). Du coup, Toto se lève. La maîtresse lui demande « Tu te trouves bête Toto ? ». Ni une, ni deux, Toto lui répond « Non madame, mais ça me faisait de la peine de vous voir toute seule debout »…
2. Quand Toto humilie son père publiquement
– Papa, regarde l’avion. – Oui, j’ai vu Toto. – Papa, regarde la voiture. – Oui, j’ai vu Toto. – Papa, regarde la dame avec son chien. – Oui j’ai vu Toto. – Papa, regarde la… – Oui j’ai vu ! – Bah pourquoi t’as marché dedans ?
3. Petite vanne sur la conjugaison
C’est l’histoire de la maîtresse qui demande à Toto : « Récite-moi le verbe marcher au présent. » Toto répond « Je…marche…tu…tu…marches… », mais la maîtresse le presse, allez, plus vite Toto ! Ce à quoi il répond « Euh…je court euh…tu cours il court… »
4. Spéciale cace-dédi aux mamies
C’est la maîtresse qui demande à Toto « Cite-moi un mammifère qui n’a pas de dents »… « Ma grand-mère ? ».
5. Petite vanne climatique
C’est la maîtresse de Toto qui lui demande : « Toto, quand je dis « il pleuvait », de quel temps il s’agit ? », et là Toto il répond « D’un sale temps madame ! ».
6. Petite vanne géographique
C’est l’histoire de Toto va voir sa maman en chialant comme une grosse merde « – Maman, Maman… je me suis fait mal ! – Où ça ? – Là-bas ! »
7. Pour la communauté des bébés
C’est l’histoire de la mère de Toto qui lui dit « Tu veux bien m’aider à changer ton petit frère ? », et Toto il répond « Pourquoi, il est déjà usé ? ».
8. Gros délire sur la piste de ski
C’est l’histoire de Toto qui fait de la luge avec sa frangine. Leur mère lui demande « Dis-moi Toto chéri, penses-tu à prêter ta luge à ta sœur ? ». Toto lui répond « Oui maman, moi je l’ai pour descendre et elle l’a pour monter ». Hahaha quel gros bâtard cet enfoiré de Toto.
9. Spéciale cace-déci à tous les puzzlelocos
C’est l’histoire de Toto qui annonce très fièrement à qui de droit : « J’ai battu tous les records ! J’ai terminé ce puzzle en une heure, alors que sur la boîte il a marqué de 2 à 4 ans ». Hahaha mais qu’il est con ce gros bouffon de Toto.
10. Quand Toto se fait une crise de boulimie
C’est l’histoire du père de Toto qui lui demande : « – Dis-moi Toto, il y avait deux parts de gâteaux dans le frigo… Peux-tu m’expliquer pourquoi il n’en reste plus qu’une ? – J’avais pas vu qu’il y en avait une autre ! ». M
11. Quand Toto a trop d'animaux domestiques
C’est l’histoire de la maman de Toto qui lui demande : « – Toto ! Le perroquet a disparu ! Tu n’as rien remarqué d’anormal en mon absence ? – A part le chat qui s’est mit à parler ? Non je vois pas ». Naaaaaaaaaaaaaaaaaan le prank ! c’est le chat qui a mangé de zozio ça veut dire mdrrrr ^^
12. Quand Toto fait des embrouilles
C’est l’histoire de Toto qui rentre de l’école et qui dit à son daron le cœur empli de joie et de fierté « J’ai eu un 20 ! ». Son père, ému aux larmes s’empresse de lui demander en quelle matière il a pu si bien excellé. Ce à quoi son fils, sa bataille lui répond « 3 en Histoire, 8 en Français, 9 en Math ».
13. Petite vanne mathématique
C’est l’histoire de la maîtresse qui demande à Toto de lui citer dix animaux africains. Et Toto il répond « La girafe, l’éléphant et… 8 lions ! ». Ça pour sûr, il l’a bien eue.
14. Quand Toto se fait victimiser par l'école
C’est l’histoire de Toto qui rentre à la maison après sa première journée à l’école. Sa maman lui dit « – Alors Toto, tu as appris beaucoup de choses aujourd’hui ? – Pas assez en tout cas, ils veulent que j’y retourne demain. »
15. Celle-là, elle est un peu violente. A ne pas laisser entre toutes les mains, comme on dit !
C’est l’histoire de la mère de Toto qui lui dit : « Si le général te demande, tu dis que tu t’appelles Toto et que tu as 13 ans » (l’Histoire ne nous raconte pas de quel général on parle, il est en effet possible de transposer avec le général de votre choix). Toto part ensuit en guerre (parce qu’à 13 ans, on va en guerre) et naturellement le mystérieux général lui demande de se présenter.
– Comment t’appelle-tu ? Toto. – Quel âge as tu ? 13 ans. – A quoi sert une mitraillette? A mitrailler. – A quoi sert un parachute? A chuter. – A quoi sert un tank? A t’enculer.
Citation du jour :
"Être grand-père ne m'ennuie pas du tout . Ce qui m'ennuie, c'est d'être marié à une grand-mère . " Groucho Marx
Pour rêver en toute sérénité...
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Le tombeau est le port où nous arrivons tous après une navigation plus ou moins orageuse.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Il faut courber le bâton quand il est vert, et le fer quand il est rouge.
Proverbe oriental ; L'Orient en proverbes (1905)
L'offense la plus fâcheuse est celle qui provient d'un ami.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
La souplesse et la complaisance ont plus fait de fortune que l'esprit et le mérite.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Celui qui tend des pièges à l'innocence est le plus pervers de tous les hommes.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Ceux qui proclament la victoire ne sont pas toujours ceux qui y ont le plus contribué.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Le désespoir n'appartient qu'aux âmes débiles.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
La trop grande crédulité est aussi nuisible que l'extrême défiance.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Mille fois heureux celui que la philosophie met à l'abri des tourments de ce monde.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Prépare-toi au malheur avant qu'il arrive, il sera moins cuisant.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Ne te laisse pas séduire par l'éclat du monde, c'est un monstre dangereux qui, quoique recouvert d'une belle peau, n'en est pas moins redoutable.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Trop d'huile dans la lampe submerge la mèche.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
On n'a rien sans peine, il faut plonger dans les abîmes de la mer pour avoir des perles.
Proverbe oriental ; L'Orient en proverbes (1905)
Plus l'ignorant est élevé, et plus son ignorance paraît : c'est une grue dans un troupeau d'oisons.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Le tambour avec tout son bruit n'est rempli que de rien.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Il y a des roses qui ont cent feuilles, il n'y en a point qui durent cent jours.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Que ta conscience soit ta seule divinité.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Il faut avoir les mains nettes pour aller à la recherche des vérités, n'en trouve pas qui veut.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
La nature ou le grand tout, n'est que la somme infinie d'infiniment petits.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Etudie l'homme, et non pas les hommes.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
La véritable philosophie est la théorie de la vertu.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Donnez la forme d'un berceau à la sépulture de l'enfant mort dans le premier âge.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Que chacun soit enseveli dans le champ de ses pères.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Une mère sage ne confiera la garde de sa fille à personne.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Sois dans ta maison comme la loi dans une ville.
Proverbe oriental ; Les proverbes et sentences orientales (1762)
Ava Gardner
Les 2 plus grandes danseuses du Cinéma Arabe et Égyptien.
Samia Gamal et Tahia Carioca
Samia Gamal
Tahia Carioca
Mademoiselle Porte-Bonheur (1954) VOStFR DVDRiP - Jack Donohue
Titre original : Lucky Me
Réalisé par : Jack Donohue
Produit par : Warner Bros. Pictures, First National Pictures
Genre : Comédie musicale, Romance
Durée : 01:40:35
Date de sortie en salle : 9 avril 1954, 28 juillet 1954
Pays : États-Unis
Avec : Doris Day, Robert Cummings, Phil Silvers, Eddie Foy Jr..
Candy Williams est membre d'une troupe de vaudeville en difficulté qui se retrouve bloquée à Miami sans argent. Après que le chef de la troupe ait tenté d'arnaquer un restaurant pour le dîner, ils sont obligés de travailler à l'hôtel pour payer le repas. Tout en nettoyant un couloir, Flo Neely entend Dick Carson chanter des chansons qui sont prévues pour son nouveau spectacle de Broadway.
Hébergeur : Uptobox
Qualité : DVDRiP x264 AC3
Type : mkv
Résolution :
Langue : Anglais
Sous-titres : Français
Taille : 744.67 MB
https://uptobox.com/jcl3vf8eq0w0
Ou
https://multiup.org/c78678fc44b9dca4869a40bb047ec82e
Une traduction exclusive signée : Haelia
Doris Day
L'histoire
A Miami, le spectacle de vaudeville Parisian Pretties n’attirant pas les foules, ses comédiens sont congédiés. Cette petite troupe de seulement quatre membres est constituée de la superstitieuse et gaffeuse Candy (Doris Day), ainsi que de Hap (Phil Silvers), Duke (Eddie Foy Jr.) et Flo (Nancy Walker). Les voilà partis à la recherche d'un nouveau contrat, ce qui ne va pas s’avérer aisé d’autant que, ayant voulu escroquer sans succès un hôtelier, les voilà obligés de rester quelques jours en ces lieux pour "rembourser" leurs dépenses inconsidérées en faisant la plonge et le ménage. Flo apprend que le célèbre compositeur de Broadway Brad Carson (Robert Cummings) est descendu dans ce même hôtel et qu’il est en train d’écrire un nouveau spectacle qu’il espère financer grâce au riche père de sa fiancée. Par chance pour notre petite troupe théâtrale, Brad - qui se fait passer pour un garagiste afin de rester dans l’anonymat - va tomber amoureux de Candy qu’il a rencontrée par hasard après que celle-ci a provoqué un accident endommageant sa voiture. Sans l'informer de la véritable identité de son nouvel ami, ses trois "compères" vont faire en sorte que Candy puisse entretenir cette relation dans l’espoir d’être recrutés pour le spectacle. Ce qui va provoquer maintes jalousies et quiproquos...
Analyse et critique
Alors qu’elle est au sommet de sa gloire - c’est à cette époque non seulement l’actrice hollywoodienne la mieux payée mais également la chouchoute des Américains -, les retombées psychologiques d'une telle notoriété se font ressentir et c’est une Doris Day moralement affaiblie et au bord de la crise de nerfs qui est obligée d’accepter pour un motif contractuel de tourner ce Lucky Me qui ne l’attire pourtant pas du tout et qu’elle ne souhaitait pas faire. Entre un scénario pas de première fraicheur mettant en scène quatre comédiens en quête de financement pour leur spectacle (on trouve des postulats de départ très ressemblants à plusieurs reprises au sein même de la filmographie de la comédienne) et le choix de Robert Cummings pour être son partenaire masculin principal en lieu et place de Gordon McRae avec qui elle s’entendait à merveille... rien ne fait qu’elle s’attache à un projet auquel elle ne croit guère. Elle donnera néanmoins son maximum, même si l'on sent un peu plus de retenue et un certain "inconfort" dans son jeu, comme si elle était un peu hors du coup et récupérait de son trop-plein d’énergie dépensée lors de son précédent film, Calamity Jane, qui fut un immense succès critique et public, ce qui ne sera pas le cas de Lucky Me, boudé par les uns et les autres.
Et en effet, Lucky Me est loin d’être un sommet dans la filmographie de Doris Day. L’actrice semble un peu en retrait malgré la pétulance dont elle ne se départit pas, l’intrigue routinière n’a que peu d’intérêt et les duettistes Sammy Fain et Paul Francis Webster à l’origine des mélodies n’ont pas choisi leurs meilleures partitions ; alors que Calamity Jane était une succession de tubes en puissance récompensée très justement par un Oscar (pour Secret Love), hormis l’entêtante The Superstition Song (qui annonce dans sa mélodie et son orchestration l’une des meilleures chansons du génial Pajama Game de Stanley Donen), ilo n'y a rien d'autre de musicalement mémorable à retenir. Il en va de même concernant les numéros : seul Men s’avère amusant, alors que la jolie romance I Speak to the Stars qui aurait dû être le grand moment du film pour Doris Day est mise en scène d’une manière trop kitsch pour rester dans les mémoires. "There were some pictures I performed in that I didn’t like at all. I couldn’t sit through them for any amount of money. But many people have been entertained by them and don’t share my feelings. So there it is again - nothing is good or bad" dira Doris day dans son autobiographie en parlant de ce film, qui lui aura néanmoins permis de rencontrer Judy Garland qui tournait Une étoile est née (A Star is Born) sur un plateau voisin et avec qui elle se liera d’une forte amitié.
Pour la petite histoire, Lucky Me marque non seulement la première apparition à l’écran d'Angie Dickinson (il faut ouvrir grand les yeux pour l’apercevoir) mais elle est aussi la première comédie musicale sortie sur les écrans à avoir été tournée en Cinémascope ; dommage en revanche que le chorégraphe Jack Donohue, qui s'est vu confier la réalisation du film, ne semble avoir eu aucunes affinités avec le format large utilisé ici sans la moindre once d’invention. Quant au choix de Robert Cummings (Le Crime était presque parfait - Dial M for Murder d’Alfred Hitchcock), il reste tout aussi incompréhensible, pas du tout à l’aise en jeune premier ou derrière un piano ; de plus, aucune alchimie ne se dégage du couple qu’il forme avec Doris Day. Justement, le film commence à battre de l’aile à la fin de son premier tiers qui correspond justement à l’apparition de Cummings alors que la séquence d’ouverture laissait présager une comédie musicale bien plus réjouissante. Eddie Foyle Jr., Nancy Walker et Phil Silvers font en revanche très honnêtement leur travail, Silvers n’étant pas avare de cinglantes réparties avec un sens du timing parfaitement bien réglé.
Généralement considéré comme médiocre, ce film qui narre les déboires d'un quatuor d'artistes ayant du mal à trouver un financement pour monter un spectacle, s'il ne brille effectivement ni par sa mise en scène ni par sa chorégraphie, ni par sa musique et encore moins par son scénario d'une grande banalité, n'en demeure pas moins loin d'être désagréable grâce à l'abatage de quelques-uns de ses acteurs et de quelques jolies séquences comme celle qui ouvre le film qui voit Doris Day se balader dans les rues de Miami en chantant The Superstition Song tout en ne se rendant pas compte qu'elle provoque la pagaille derrière elle. Quelques autres petits plaisirs au passage : avoir vu Doris Day avec une perruque brune ou Phil Silvers se faire passer pour un milliardaire texan, gouailleur et vulgaire... En y réfléchissant, on ne trouvera pas grand-chose d'autre d'inoubliable mais on gardera le souvenir d'un moment plutôt sympathique. C'est déjà ça de pris !
Après un début de carrière réjouissant pour Doris Day, au cours duquel David Butler et surtout Michael Curtiz lui offrirent soit de très beaux rôles soit des comédies musicales assez jubilatoires (notamment les deux premières), le petit creux de la vague durant les années 1951, 1952 et 1953 allait prendre fin, Gordon Douglas, Charles Vidor et Alfred Hitchcock étant sur le point de lui donner l’occasion de briller dans des films d’un tout autre niveau, et c’est peu de le dire ! Young at Heart, Love Me or Leave Me et The Man Who Knew too Much viendront rapidement faire oublier ce relative passage à vide dans la filmographie de l’actrice.