Le tombeau est le port où nous arrivons tous après une navigation plus ou moins orageuse.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
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Tension À Rock-City (1956) VOStFR HDRiP - Charles Marquis Warren
Tension À Rock-City (1956) VOStFR HDRiP - Charles Marquis Warren
Titre original : Tension At Table Rock
Titre secondaire : Fusillade à Rock City
Réalisateur : Charles Marquis Warren
Société de production : RKO Radio Pictures
Musique : Dimitri Tiomkin
Producteur : Sam Wiesenthal
Genre : Western, Drame
Durée : 93 minutes
Pays d'origine :
États-Unis
Date de sortie : 3 octobre 1956
1957
8 mars 1957
1er avril 1957
10 juillet 1957
octobre 1957
21 janvier 1958
9 décembre 1960
Avec : Richard Egan, Dorothy Malone, Cameron Mitchell, Billy Chapin, Joe De Santis, Angie Dickinson.
https://forum.westernmovies.fr
Will Tancred (Wes en anglais) est un ancien soldat qui suit son ancien commandant sur plusieurs "coups" aprés la guerre, mais quand celui-ci dépasse trop la limite des lois, il décide de prendre ces distances avec lui, il s'ensuit un gunfight dont Will sort vainqueur, puis à cause d'une femme qu'il décide d'abandonner à son sort, il se retrouve avec la réputation (et une chanson) du "meilleur ami qui tue son camarade dans le dos"! Il se retrouve obligé d'érrer de ville en ville tout en cachant sa véritable identité, il mène une vie de vagabond jusqu'à son arrivée à Rock City...
Critique
Tension à Rock City peut être abordé sous plusieurs angles : celui de la rédemption, éternel thème "westernien", de l'ancien despérado en quête de rachat, hanté par les fantômes du passé ; celui de la petite ville de l'ouest menacée dans sa quiétude par une horde de bandits sauvages, dont l'arrivée va mettre en lumière les caractères et souvent les faiblesses des habitants.
Rien de bien original donc, (même si aujourd'hui les thématiques du western sont un peu oubliées),
du très classique au contraire, mais du classique de bonne facture, réjouissant même à la découverte de ce western totalement méconnu.Peu après la guerre de sécession Wes Tancred (Richard Egan) tue en duel, Sam Murdock le chef de la bande de brigands dont il fait lui-même partie. La femme de Sam, (fourbe Angie Dickinson...) éconduite par Wes, dénonce alors ce dernier, qui est arrêté et passe à la postérité pour avoir inspiré "La ballade de Wes Tancred", qui l'accuse à tort d'avoir tiré dans le dos de son meilleur ami...
Déshonneur suprême, Wes quitte la ville, bientôt accompagné d'un enfant devenu orphelin après un fâcheux événement. Il doit donc le conduire chez Lorna, sa tante à Table Rock (Rock City en français !??). Lorna est très séduisante, femme d'un shérif (hanté par la peur de ne pas être à la hauteur de sa fonction) et souhaite que Wes (qui se fait désormais appeler Bailey) reste à Rock City pour aider son marshal de mari à débarrasser la ville de cow-boys de passage qui sèment le désordre.
Dès cette rencontre et l'arrivée en ville de l'homme et du garçon, le film va peu à peu devenir un peu plus dramatique, mais également beaucoup plus profond dans son propos. Déjà, parce que Lorna n'est autre que la troublante Dorothy Malone, qui la même année obtiendra un oscar pour son rôle dans "Écrit sur du vent" et surtout apparaîtra, sublime dans "La ronde de L'Aube". Ensuite parce tout est traduit avec élégance, dans la forme (la photo est lumineuse) et dans le fond : les thèmes de la culpabilité, du repentir de l'attirance ne sont pas seulement effleurés, mais font l'objet d'un traitement assez inhabituel dans un western, de même que les scènes avec ces fameux Cow-boys perturbateurs.
Charles Marquis Warren écrivain à l'origine, a publié des nouvelles dans les magazines "pulp" se spécialisant rapidement dans l'histoire du Far West. Grand ami de Budd Boetticher, il écrira par la suite les scénarii de quelques westerns avant de passer à la réalisation. Rien d'étonnant dès lors à voir certaines scènes durant lesquelles les "garçons vachers" convoyant un énorme troupeau se mettent hors-là loi en traversant et saccageant des champs cultivés, pour éviter de faire un détour de plusieurs kilomètres, puis, enivrés cherchent un peu querelle en ville, alors qu'ils sont loin d'être des bandits dans l'âme.
Évidemment, "Tension à Rock City" connait sont lot de scènes de bravoure, de duels, d'amitiés viriles tournées dans les rues poussiéreuses ou dans les saloon. Évidemment tout cela fleure bon la nostalgie, mais, tout ceci est agréable en diable...
Hébergeur : Uptobox
Qualité : HDRiP
Type : avi
Langue :
Anglais
Sous-titres : Français
Taille : 1.12 GB
https://uptobox.com/5f1hjswx1uy9
Une exclusivité signée : Renaud
VF : https://uptobox.com/5219p9ba7mdf
Dorothy Malone
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Commentaires
La belle Dorothy Malone :
Autre critique :
Un western de facture classique et modeste en apparence mais qui se révèle plutot fin et d'une qualité très moderne pour l'époque de sa réalisation.L' Économie de jeu des acteurs,la présence taciturne et séduisante de Richard Egan,et l'efficacité des scènes du début en particulier lui donnent un attrait inattendu et bienvenu.On notera l'une des premières apparitions de Angie Dickinson, marquante dans un bref mais troublant rôle de garce délatrice.
On revient de notre périple à Rock City en étant très partagé. D'un côté le scénario, bien que très classique, est plutôt bien fichu. Certes on a les figures familières du western, tant dans les personnages ( le journaliste qui dénonce, le héros brisé, le shérif pas à la hauteur, etc.) Que dans les situations (levons ce suspens intenable : il y a le duel au pistolet au milieu de la rue principale !). Mais dans le même temps, les enjeux, les interactions entre les personnages, les choix qu'ils doivent faire sont suffisamment riches pour maintenir notre intérêt.
La vraie faille du film est dans la réalisation. Warren était un auteur, plutôt intéressant comme scénariste, mais clairement pas un cinéaste. Au mieux sa mise en scène est sans relief, avec une photo peu inspirée, au pire il ne sait pas créer, par ses cadrages ou le montage, de tension dramatique, et renvoie, dans des scènes clé, là encore, une grande platitude.
S'agissant des acteurs, Richard Egan est assez monolithique et peu expressif : on peut trouver que cela sied au personnage, ou trouver cela peu inspiré. On retient finalement plus la prestation de Dorothy Malone, dont le personnage aurait mérité quelques scènes supplémentaires.
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Un western ! Je prends .... Grand merci pour ce partage.