Le tombeau est le port où nous arrivons tous après une navigation plus ou moins orageuse.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Passeport pour l'enfer (1982) VOStFR HDtv - Ann Hui
Récompenses
* Nominations pour le meilleur acteur (George Lam), la meilleure actrice (Cora Miao et Season Ma), la meilleure photographie (David Chung, Zong Ji Huang et Chung Kay Wong), le meilleur montage (Kin Kin), le meilleur acteur débutant (Andy Lau) et la meilleure musique (Wing-fai Law), lors des Hong Kong Film Awards 1983.
* Prix du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur acteur débutant (Season Na) et meilleure direction artistique, lors des Hong Kong Film Awards 1983.
Titre original : chinois traditionnel : 投奔怒海 ; pinyin : Tóubèn nù hǎi ; cantonais Jyutping : Tau ban no hoi
Titre anglais : Boat People
Réalisation : Ann Hui
Genre : Drame
Durée : 1h45 minutes
Société de distribution : Bluebird Movie Enterprises Ltd
Pays d'origine : Hong Kong
Dates de sortie : 22 octobre 1982 (Hong Kong), 23 novembre 1983 (France)
Précédé par : The Story of Woo Viet
Avec : George Lam, Season Ma, Cora Miao
Trois années après avoir photographié la fin de la guerre, le journaliste japonais Shiomi Akutagawa revient au Viêt Nam pour faire un reportage sur la situation actuelle du pays, les mesures prises par le gouvernement comme les mises en place de Zones Économiques Nouvelles. Accompagné par deux responsables des affaires culturelles, Le et Vu, il se met à douter de la spontanéité des scènes dont il est témoin dans une de ces ZEN. Il décide alors de s'en éloigner seul et fait la rencontre d'une adolescente de 14 ans, Cam Nuong.
Critique
Ann Hui, l’une des cinéastes majeurs de la nouvelle vague hong-kongaise se spécialise très vite dans les films sociaux et politiques dont émane un style proche du documentaire. Avec Boat People, elle termine sa trilogie vietnamienne. Dans cette œuvre engagée, Ann Hui dénonce les affres du régime communiste vietnamien au pouvoir, une œuvre qui se veut avant tout métaphorique car ici elle vise la République communiste chinoise à l’heure où la rétrocession de HK se fait de plus en plus sentir.
L’œuvre montre finalement peu ces bateaux de fortune, on en voit en tout et pour tout que deux durant tout le film. Comme si ces boat people ne représentaient qu’un rêve d’évasion intouchable appartenant à une illusion, à un imaginaire auquel on n’oserait même pas penser tant la survie est des plus dure.
Ann Hui nous montre un Vietnam qui tente de masquer la vérité aux étrangers en visite. Mais lorsque le personnage principal va plus loin de ce qu’on lui autorise à voir, la réalité est des plus crue. Au-delà de la propagande, nous sommes face à un pays divisé en plusieurs zone, celle pour les étrangers et cette nouvelle élite au pouvoir, celle du peuple qui souffre et celle des opposants politique, des prisonniers enfermés dans des camps de concentration.
Ce qui marque dans Boat People ce sont ces images, ces situations qui s’incrustent dans la rétine : le marché noir, la répression militaire, la brutalité, les arrestations arbitraires et les exactions. Des containers, des citernes suspendues comme cellule. Des bourreaux qui dansent le tango alors que des gamins souffrant de malnutrition dorment les uns sur les autres dans des baraques. La dépouille des morts fraîchement fusillés. Les prisonniers qu’on oblige à déminer, à déterrer les mines anti-personnelles, les explosions. La famine. Des gosses qui fouillent des ordures. Une populace qui se bat pour de la nourriture. La prostitution. Les habitations vétustes, en ruine. Des gestes désespérés, le suicide. Boat People c’est tout cela à la fois et tout ce que l’on ne voit pas comme un nouveau pouvoir décadent profitant des fastes tout en annihilant la pensée bourgeoise, et qui d’une certaine manière préserve les inégalités sociales. La surveillance de la police politique. Une presse bâillonnée, manipulée. Les purges.
Lorsque l’exil devient une nécessité, Boat People nous confronte aux prémices, à la situation qui a amené à cette fuite. L’œuvre est un état des lieux d’un avant exil entre les faux-semblants, l’illusion d’une vie meilleure dans laquelle on entretient le regard extérieur. Un regard étranger frustré, l’œil témoin du reporter japonais qui brave l’interdit. Il y a l’espoir que ce reporter insuffle à Cam Nuong et sa famille mais les moments de joie s’effacent vite au profit d’une réalité qui frappe avec horreur. Alors l’espoir persiste, se fraye un chemin dans ce rêve de fuite, une meilleure vie au bout et des bateaux pour leur permettre d’y accéder, de regarder devant eux et d’entrapercevoir un meilleur futur mais là, nous sommes déjà dans une autre histoire...
Hébergeur : Uptobox
Qualité : HDtv
Type : mkv
Langue : Cantonais, Japonais, Vietnamien
Sous-titres : Français
Taille : 1.97 GB
https://uptobox.com/e85lnsw162xf
Merci à qui de droit
Season Ma
Vincent, François, Paul... et les autres (1974) French HDtv 720p - Claude Sautet
Origine : France, Italy
Réalisateur : Claude Sautet
Acteurs : Yves Montand, Michel Piccoli, Gérard Depardieu, Serge Reggiani, Umberto Orsini, Stéphane Audran, Antonella Lualdi, Marie Dubois, Ludmila Mikaël, Catherine Allégret
Genre : Drame
Durée : 1h 53min
Date de sortie : 23 Octobre 1974
Titre original : Vincent, François, Paul... et les autres
Critiques Spectateurs : 3.6
Plus d'information sur themoviedb : http://www.themoviedb.org/movie/42454
Vincent, petit industriel séparé de sa femme Catherine, vit avec Marie. Il a pour ami François, un riche médecin désabusé, marié à Lucie, qui ne l'aime plus. Tous les week-ends, ils se retrouvent chez Paul, journaliste, écrivain raté et alcoolique accompli. Jean, jeune contremaître dans l'usine de Vincent et boxeur amateur promis à un grand destin, a pris l'habitude de se joindre à eux. Mais Vincent a de sérieux ennuis : sa maîtresse est sur le point de le quitter, et son affaire périclite. Un infarctus précipite la crise, tandis que Lucie se laisse doucement attirer par Jacques, un copain occasionnel qui sait l'écouter et la comprendre...
Critique
DEPUIS « Les Choses de la vie » (Prix Delluc 1969) quil avait porté à l'écran d'après le roman de Paul Guimard, on sait que les choses de la vie, au cinéma, c'est l'affaire de Claude Sautet. Tous ses films devraient porter ce titre. Tous crient de vérité, restituent le poids, la chaleur des vraies joies, des vraies peines ; tous pleins de la sève riche et généreuse de la vie et plus que les autres celui-ci : « Vincent, François, Paul et les autres... », en quelque sorte les choses de la vie Opus 4.
Comme le disait un innocent à l'issue d'une projection : « Je vois que les acteurs sont excellents mais je voudrais bien qu'on me raconte l'histoire... » C'est pourtant vrai : il n'y a pas d'histoire ; si toutefois un fleuve et ses affluents n'ont pas d'histoire, à moins qu'ils n'en aient dix, vingt, cent, selon les heures, les jours, les saisons. C'est cela « Vincent... et les autres... » : un fleuve et ses affluents qui filent de concert vers le large ; trois amis, leurs femmes, leurs enfants, leurs copains, au fil de la vie quotidienne, dimanches et jours ouvrables. L'un suit son cours régulier, l'autre paresse au long de ses méandres, le troisième franchit de dangereux rapides. Ensemble et séparément, ils traversent les eaux calmes de la joie, passent par les confluents de l'amitié, les défilés de l'amour ; se laissent emporter sur les vagues de la mélancolie, par les grandes crues du désespoir et puis tout s'apaise, se calme, s'assagit et poursuit sa route...
Film pessimiste ? Constat d'échec ? Non, simplement la vie, ses difficultés, ses fêlures. Croit-on que lorsqu'ils font leur bilan professionnel et sentimental tous les quadragénaires bien sonnés se révèlent triomphants ? Un écrivain besogneux, comme Paul, qui noie volontiers dans un verre son impuissance à finir son roman, un médecin embourgeoisé, comme François, qui découvre la faillite dérisoire de sa vie personnelle en dépit de sa réussite sociale, un industriel pris au lasso des traites, comme Vincent, au moment même où craque sa vie amoureuse, cela existe et le film ne dramatise pas. C'est la vie ! Regardez !
Donc, puisqu'il n'y en a pas, ou trop, je ne vous raconterai pas l'histoire de Vincent, François, Paul et les autres..., mais je ne saurais trop vous recommander d'admirer la virtuosité avec laquelle Claude Sautet vous les présente. D'abord tous ensemble, en guise d'ouverture, pendant la récréation d'un dimanche, chez Paul et Julia, qui habitent la campagne. Une partie de foot où ils affrontent leurs cadets donne le ton. Dans ce film sur l'amitié des hommes, les femmes, en contrepoint, ont infiniment d'importance et elles sont, c'est rare, toutes sympathiques.
Fascinant d'intelligence
Le dimanche n'est pas fini que déjà l'on sait pas mal de choses sur tous ceux de la bande. On a très forte envie d'en savoir davantage et Sautet ne nous fait pas languir ; il nous comble. Avec un naturel tranquille, il nous montre, tour à tour, ses bonshommes dans leur métier, leur cadre habituel et leur vie privée. Pas une image, pas un mot qui ne soit révélateur ; c'est fascinant d'intelligence. A la fin de la semaine, Vincent, François, Paul et les autres sont devenus nos amis.
Elle a été rude, la semaine, pour tous ; le dimanche, chez Paul, sera orageux. Aux affectueuses bourrades du dernier week-end, succèdent de cruelles vérités au-dessus du gigot.
Et une semaine recommence où il se passe des tas de choses émouvantes, drôles et tendres ; rudes aussi, comme le combat de boxe de Jean, le frère de Vincent devenu leur champion. Il est superbement filmé, ce combat ; Sautet n'enjambe jamais la scène à faire. Le récit de Théramène n'est pas du tout dans son style ; lui, il montre.
C'est peu de dire qu'avec un chef d'orchestre comme lui tout le monde est gâté. Le spectateur d'abord, qui n'a pas tellement l'habitude qu'on lui serve un tel régal, et puis les acteurs, tous au mieux de leur mieux, au point qu'ils semblent tous improviser le dialogue si juste de Jean-Loup Dabadie. On ne saurait finalement donner la palme à Montand plutôt qu'à Reggiani, Piccoli ou Depardieu, tous parfaits. Côté femmes, Marie Dubois mène nettement le peloton, mais toutes jouent avec un étonnant naturel ; Antonella Lualdi, Catherine Allégret, Ludmilla Mikaël et Stéphane Audran, qui n'a jamais été aussi bien employée. Sautet les met tous en valeur ; jamais un seul d'entre eux ne reste à la traîne, sacrifié au profit des autres, chacun joue sa partie en songeant aux autres. Cette symphonie des bleus à l'âme se fige, avec les dernières notes du leitmotiv ironique de Philippe Sarde, sur la vision de quatre copains qui ont pris chacun quelques rides et les cachent dans les plis d'un sourire à peine plus amer. La vie continue !
Qualité : HDtv 720p x264
Format : mkv
Langue : French
Hébergeur : Uptobox
Tailles des fichiers : 1 x 1.36 Go
Taille totale : 1.36 Go
https://uptobox.com/8r3uzyl81v2z
Feu Michel Piccoli
La santé sans médicaments - Herbert M. Shelton .pdf
Guide des aliments et de leur pouvoir curatif.pdf
Te Casse Pas La Tête Jerry (1968) VO+StFR - Jerry Paris
Titre original : Don't Raise the Bridge, Lower the River
Réalisé par : Jerry Paris
Produit par : Columbia Pictures
Genre : Comédie
Durée : 01:39:00
Date de sortie en salle : 13/09/1968
Pays : Grande-Bretagne/ États-Unis
Avec : Jerry Lewis, Terry-Thomas, Jacqueline Pearce, Bernard Cribbins.
George Lester est un homme qui court après des arcs en ciel, à la recherche du pot d'or à la fin. Quand sa femme, Pamela se lasse d'être traîné partout dans le monde, elle le quitte. Alors qu'elle se trouve, George transforme sa maison familiale dans une discothèque, quand elle revient, elle menace d'envoyer George en prison pour fraude, parce qu'elle n'a pas donné son approbation. George ont besoin de quelques dollars rapides, décide de se tourner vers une vieille cohorte de son, William Homer, mais Willy est un peu court. George décide alors de voler les plans à un nouveau forage, soupirant de Pamela, Dudley Heath travaille. Mais quand George obtient les oreillons, il ne peut se rendre à un lieu de rencontre et refuse de donner Willy les plans à moins qu'il ne lui donne l'argent d'abord. Et les acheteurs ne donneront pas à moins qu'ils ne voient la marchandise en premier.
Hébergeur : Uptobox
Qualité : DVDRiP
Type : mkv
Langue : Anglais
Sous-titres : Français
Taille : 802.18 MB
https://uptobox.com/9mpiibmj4mj0
https://uptobox.com/4wid1cichdkw
Une traduction exclusive signée : Haelia
Jacqueline Pearce
L'Extraordinaire Évasion (1969) VF DVDRiP - Michael Winner
Titre original : Hannibal Brooks
Film de : Michael Winner
Distributeurs : United Artists ,National Broadcasting Company (NBC)
Bande originale / Compositeur : Francis Lai
Genre : Drame, Comédie, Action, Aventures, Guerre
Durée : 1 h 42 min
Date de sortie : 15 mars 1969, 23 juillet 1969
Pays d'origine : Royaume-Uni, États-Unis
Avec : Oliver Reed, John Alderton, Michael J. Pollard, Wolfgang Preiss, Karin Baal
Prisonnier des Allemands, un anglais réussit à s'évader et fuit l’Allemagne en franchissant les Alpes accompagné d'un éléphant, curieux compagnon de route dont Hannibal avait déjà éprouvé la résistance.
Hébergeur : Uptobox
Qualité : DVDRiP
Type : mkv
Langue : Français
Taille : 3.19 GB
https://uptobox.com/9fufkvos9ko5
Une exclusivité signée : Jean-Michel
Karin Baal
Hello Down There (1969) VO+StFR WebRiP 720p x264 - Jack Arnold
Réalisation : Jack Arnold, Ricou Browning
Scénario : Art Arthur, Ivan Tors
Sociétés de production : Paramount Pictures
Pays d’origine : États-Unis
Genre : Film musical, Science-fiction
Durée : 1 h 28 min
Sortie : 25 juin 1969
Avec : Tony Randall, Janet Leigh, Roddy McDowall, Jim Backus.
Un scientifique de la marine se porte volontaire afin de faire vivre sa famille dans un
prototype de maison sous-marine pour prouver que c'est pratique.
Hébergeur : Uptobox
Qualité : WebRiP 720p x264
Type : mp4
Langue : Anglais
Sous-titres : Français
Taille : 894.15 MB
https://uptobox.com/ubmqrs98gxg6
https://uptobox.com/a90fhdvnybys
Une traduction exclusive signée : captain midnight
Janet Leigh
Les baroudeurs (1970) Multi Remux BluRay - Peter Collinson
Titre original : You Can't Win 'Em All
Réalisation : Peter Collinson
Sociétés de production : Columbia Pictures
Pays d’origine : Royaume-Uni, États-Unis
Genre : Comédie, Aventures, Action, Guerre
Durée : 97 minutes
Tournage : 21 juillet 1969 à octobre 1969
Sortie : 24 juillet 1970, 14 août 1970
Avec : Tony Curtis, Charles Bronson, Michèle Mercier
L’aventurier et vétéran britannique (Charles Bronson) de la Grande Guerre, Adam Dyer rejoint la bande de mercenaires du colonel John Corey, armateur américain (Tony Curtis), constituée d’anciens combattants de la Première Guerre Mondiale. En Turquie, durant la guerre civile turque et la guerre gréco-turque de 1919-1922, recrutés par Osman Bey, un puissant gouverneur, ils reçoivent pour mission de convoyer ses filles depuis la Turquie vers Le Caire. En réalité, sans qu’ils le sachent, ce sont des joyaux et un ouvrage d’une inestimable valeur que Dyer et Corey transportent à travers tout un pays en proie à la guerre civile. Naturellement, très vite, les prédateurs se manifestent…
Critique
Film d'aventures qui réunit Bronson et Curtis et si Les Baroudeurs est très loin d'être un grand film c'est du cinéma d'aventures très divertissant et dépaysant, c'est rythmé et les 2 acteurs forment un duo bien assorti de plus ça se sent qu'ils ont eu plaisir à jouer dedans.
Le personnage de Tony Curtis fait énormément penser à Danny Wilde (tant dans ses manières que dans sa tenue vestimentaire) et en VF c'est accentué par le fait que Curtis est doublé par Michel Roux. Honnêtement il faut reconnaître que Les Baroudeurs contient pas mal de défaut mais si on aime le genre et les acteurs du film on ne peut que trouver du plaisir à regarder ce film.
Après L'or se barre en 1969, le cinéaste Peter Collinson (Thriller, La Chasse sanglante) se consacre à ce film de mercenaires à tandem produit par Columbia Pictures et écrit par l'acteur Leo Gordon (L'Ennemi public, Mon nom est Personne) qui fait également partie de la distribution. L'action se situe durant la guerre gréco-turque qui fit rage de 1919 à 1922, Les Baroudeurs est entièrement tourné en Turquie et met en vedette un duo de choc, les deux Légendes d'Hollywood, Tony Curtis (Houdini le grand magicien, L'Étrangleur de Boston) & Charles Bronson (Les Sept Mercenaires, The Indian Runner). Une confrontation au sommet entre les deux têtes d'affiche charismatiques dans un braquage musclé de trésor en pleine guerre civile d'indépendance Turque, rebelles face aux fidèles du sultan contre les Grecs sans oublier les observateurs Américains !
Les Baroudeurs suit donc le duo de comédiens dans les rôles d’Adam Dyer/Curtis & Josh Corey/Bronson, deux aventuriers arnaqueurs contraints de s’associer afin de convoyer un trésor à travers la Turquie en proie à une guerre civile…
Au casting de guerre civile, la perle de l'Orient Michèle Mercier (Angélique, marquise des anges, L'Appel de la forêt), Grégoire Aslan (Vacances sur ordonnance, Le Voyage fantastique de Sinbad), Fikret Hakan (Istanbul, mission impossible, Ne pars pas, Triandfilis), Salih Güney (Le conte fabuleux de Blanche Neige, Takim : Vatan sana canim feda), Patrick Magee (Dementia 13, Docteur Jekyll et les femmes), Tony Bonner (L'Homme de la rivière d'argent, Mr Quigley l'Australien) et Horst Janson (La Guerre de Murphy, La Percée d'Avranches).
Ceux qui franchissent cette porte sont les plus heureux marins du monde.
1922, Mustapha Kemal s'oppose au Sultan. La guerre civile enflamme la Turquie. Le Sultan a engagé Josh Corey, un aventurier qui dirige une bande de mercenaires. Josh débarque avec Adan Dyer, qu'il a sauvé de la noyade. Osman Bey les chargent de protéger un train transportant des objets précieux. Le convoi est attaqué par les hommes de Kemal, dans le train se trouvent les trois filles d'Osman, leur gouvernante Aila, et un important chargement d'or...
Un lièvre rusé ne dévoile pas sa cachette à un renard qui a faim !
Hollywood à la conquête de la Turquie pour un buddy movie d’aventures où les antihéros Curtis & Bronson traversent la chute de l’Empire Ottoman par bateau à destination d'un bordel aux bagarres oniriques, par de trop longues balades à cheval suivi d'une attaque guerrière de train, suivant une furtive balade en ânes stoppés par un raid aérien et un final d'émeutes sur l'étoile de l'islam !
Les baroudeurs se laissent voir ou revoir sans déplaisir, un dépaysement assuré par de superbes décors aux milliers de figurants cependant ne vous attendez pas à une aventure exaltante car il manque un petit souffle épique dans la mise en scène de Collinson qui le rend assez convenu et prévisible. L'œuvre ne vaut son pesant d'or que par la participation du charmeur Curtis & le pragmatique Bronson qui joue de la guimbarde, je n'oublie pas bien sûr la petite orpheline de Michèle Mercier pour la french Touch ! Ce film est une sorte de passage de témoin pour moi, car bien que les deux acteurs principaux étaient de la même génération, Curtis est une star de cinéma depuis les années 50 et ses seuls faits d'armes reste ensuite Treize femmes pour Casanova, Le miroir se brisa & la mythique série télévisée Amicalement Vôtre ! Il se dirigera ensuite dans les années 80 vers la peinture, la photographie et à quelques apparitions surtout en second rôle. Bronson lui bien longtemps éternel indien du western hollywoodien voit enfin la célébrité arrivée dans les années 60 avec encore des westerns et des films de guerre (Les Sept Mercenaires, La Grande Évasion & Les Douze Salopards) passant enfin au rang de star consacrée dans les années 70 & 80 avec de nombreux polars avec bien sûr en fin de carrière des rôles d'éternels Justiciers ! Je finis sur un autre point non négligeable au film comme à beaucoup d'autres c'est l'avalanche de bons mots aux répliques de Tony Curtis qui sont de plein droit à attribuer à son doubleur, l'acteur et metteur en scène Michel Roux (Maternité clandestine, Pas très catholique. Au théâtre ce soir...), qui prenait souvent de grandes libertés humoristiques par rapport aux versions originales, il était également la voix de Jack Lemmon, d'Elvis Presley et de Peter Sellers. Roux s'en donne à cœur joie notamment dans la série Amicalement Vôtre avec son comparse Claude Bertrand (voix officielle de Roger Moore, Bud Spencer, Charles Bronson...) qui malheureusement pour une fois ne double pas Bronson dans Les Baroudeurs !
Quand l'incendie fait rage la confiance qu'on peut accorder à certaines valeurs évolue !
Hébergeur : Uptobox
Qualité : Remux de BluRay
Rip de : ginodu94
Type : mkv
Langue : Français, Anglais
Taille : 24.03 GB
https://uptobox.com/dub1jpiwqvk2
En plus léger (2 Go), mHD en Dual audio Sub : https://uptobox.com/i8s0qzkngwv9
Une exclusivité signée : ginodu94
Michèle Mercier
Les Plaisirs De Pénélope (1966) VO+StFR BluRay 720p x264 - Arthur Hiller
Titre original : Penelope
Réalisé par : Arthur Hiller
Produit par : MGM
Genre : Comédie satirique et policier
Durée : 01:37:00
Année : 1966
Date de sortie en salle : 19/07/1968
Pays : États-Unis
Avec : Natalie Wood, Ian Bannen, Dick Shawn, Peter Falk, Lila Kedrova
Délaissée par son époux banquier que son travail accapare trop, la jeune Pénélope décide de s'adonner à ses penchants kleptomanes. C'est ainsi qu'après plusieurs modestes tentatives couronnées de succès, elle parvient à dérober 60, 000 $ à la banque de son propre mari...
Critique
Penelope est si légère et mousseuse qu'elle s'évapore pratiquement sous vos yeux. Pasternak produit ce film ou Wood fait penser à Audrey Hepburn (en particulier le dialogue ludique et les références Givenchy). Démarrage amusant, flash-back drôles . Arthur Hiller filme bien, yavec une belle séquence avec plateau tournant sur lequel notre héroïne chante à la manière Beatnick (contrairement à West Side Story, ici Wood chante pour de vrai et très agréablement), et une scène où l'adolescente Penelope est poursuivie par un professeur de collège lubrique ou Wood coure dans ses sous-vêtements. Le film s'achève par un défilé de mode après après le générique où Wood défile dans des tenues superbes.Tous les hommes du film tombent amoureux d'elle.
Mais finalement l'intérêt n'était pas forcément là, la vision de ce film totalement oublié, je la dois surtout à la belle et talentueuse Natalie Wood, ici magnifique à défaut d'être réellement au sommet de sa carrière (on est loin de ses rôles chez Kazan ou Pollack). Arthur Hiller braque sa caméra sur elle et ne la lâche pas, la filmant sous divers angles et dans de nombreuses tenues différentes et c'est tant mieux. Elle fait un peu oublier la faiblesse de l'ensemble et bénéficie au passage d'un, comme souvent, excellent Peter Falk à ses côtés. Peter Falk joue un détective amusant et on se croirait dans un épisode particulièrement brillant de Colombo. Ian Bannen semble mal à l'aise dans son rôle, mais c'est agréable de le voir jeune et gentil, avant qu'il ne s'attaque à des rôles plus menaçants. .
Bref des défauts peut-être mais c'est comme respirer des bulles de champagne;
Hébergeur : Uptobox
Qualité : BluRay 720p x264
Type : mp4
Langue : Anglais
Sous-titres : Français
Taille : 898.62 GB
https://uptobox.com/t85liqy8p5sh
https://uptobox.com/ciswoxwop1f9
Natalie Wood
**************************************************
Réalisation et scénario : de Claude Massot
Co-scénariste : Sébastian Regnier
Directeurs de la photographie : Jacques Loiseleux et François Protat
Musique : de Sébastian Regnier
Montage : de Joëlle Hache et Claire Pinheiro
Décors : de Gilles Aird et Valodia Aronine
Costumes : de Anna Banchelin-Kubik, Olga Berluti,Suzanne Canuel et Vera Romanova
Ingénieur : du son Michel Charron
avec : Charles Dance, Adamie Quasiak Inukpuk, Seporah Q. Ungalaq, Bernard Bloch, Georges Claisse, Natar Ungalaaq, Peter Hudson, Matthew Saviakjuk-jaw, Pauloosie Qulitalik, Tattigat Arnatsiaq, Aleega Ragee, Tony Vogel, Nikolai Aipin, Lyla Kootoo, Ottakie Puddiuq, Rodha Kopalie, Shortie Killitee, Emidio Michetti, Charles S. Doucet, Daniel Richard Giverin, Jonathan Stark
Dans ce film, Claude Massot a présenté à l'écran sa vision du premier film documentaire, "Nanook of the North" de Robert Flaherty. Du début à la fin, ce film est une constellation de performances brillamment chorégraphiées, tant par les acteurs professionnels que par les Inuits qui sont interprétés dans des rôles autochtones. Des vues grossières et gelées sont polies à la perfection cristalline grâce à une cinématographie aussi pure et nette que la calligraphie japonaise. Charles Dance et Adamie Q. Inukpuk apportent une force énorme et une retenue essentielle à leurs rôles de Flaherty, le "Kabloonak", ou un étranger, et Nanook, deux hommes totalement différents qui se sont fait frères par leur lutte à travers un paysage lunaire arctique pour filmer la chasse d'un polaire ours. Le Nanook d'Inukpuk n'est pas un primitif, mais un humain complexe vivant dans des conditions amèrement primitives. La danse se transforme en l'une des plus belles performances de sa carrière à l'écran en tant que Flaherty, géologue et ancien prospecteur qui a fait le film de ses rêves, mais a refusé de faire un autre film de ce genre. Charles Dance, les directeurs de la photographie Jacques Loiseleux et François Protat, et la partition de Sebastian Regnier ont tous remporté des médailles d'or internationales pour leur travail dans "Kabloonak".
L'histoire de la rencontre de Nanook l'Eskimo et de Robert Flaherty, qui va vivre avec sa famille pendant un an en 1920, faire connaitre au monde son mode de vie pendant que cette civilisation commence a disparaitre.
Hébergeur : Multi
Qualité : DVDRiP
Langue : Française
Sous-titres : Français