• Le Signe Sur La Porte (1929) VO+StFR - George Fitzmaurice

    Le Signe Sur La Porte (1929) VO+StFR - George Fitzmaurice

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    Un film parlant de 1929

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    Ann rencontre Frank Devereaux, un cavaleur impétueux à bord d'un bar flottant. 18 mois plus tard, elle fête son premier anniversaire de mariage avec son mari, Lawrence Reagan. Lawrence adore sa femme et cajole sa sœur Helen. Cette dernière a un amoureux qui n'est autre que le fameux Franck Devereaux qui réapparaît soudain. Ann, qui se rappelle sa malencontreuse aventure tente de dissuader sa jeune belle-sœur. La situation va se compliquer et tourner au drame…

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    Critique

     Sorti en 29 aux USA, en 32 en France, c'est donc l'un des premiers films parlants, ainsi qu'apparemment le premier rôle de l'immense Barbara Stanwyck (que je considère comme l'une des plus grandes). Le film est top, vraiment, évidemment un peu boulevardier, comme tous les premiers parlants, la voix reprenait le dessus et était souvent trop présente, mais là franchement ça va. mix d'intrigue policière autour d'un meurtre, d'une comédie de moeurs et d'un théâtre de boulevard, le film est alerte, rythmé et super agréable.

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    Barbara Stanwyck


  • Commentaires

    3
    Jeudi 12 Septembre 2019 à 12:32

    MERCI pour le film et le commentaire détaillé, qui m'a logiquement motivé pour découvrir cette perle !!

    2
    Dimanche 1er Septembre 2019 à 18:27

    Joli commentaire. comment ne pas se laisser séduire!

    1
    Samedi 31 Août 2019 à 02:18

                                                       The Locked Door / Le Signe sur la porte (The Locked Door) - de George Fitzmaurice - 1929 dans 1920-1929 the-locked-door

    J’ai toujours eu un avis très nuancé à propos de Barbara Stanwyck, mais il faut bien que je me rende à l’évidence : c’est une immense actrice. Dès ce Locked Door, souvent considéré comme son tout premier film (elle avait en fait déjà  fait une apparition dans un film muet, quelques mois plus tôt), elle réussit une performance magnifique. Le rôle, pourtant, n’était pas facile.

    Jeune femme bien mariée, elle tente d’oublier que, quelques mois avant de rencontrer celui qu’elle allait épouser, elle avait été embarquée par la police alors qu’elle passait la soirée avec un séducteur qui avait tenté d’abuser d’elle, et de la faire boire (on est alors en pleine Prohibition). Cet épisode de sa vie paraît bien loin, mais le séducteur réapparaît, au bras de la jeune sœur de son mari. Elle tente de convaincre le bellâtre de se retirer, et c’est là que le cauchemar commence : alors que Barbara est chez le séducteur, son mari arrive, lui aussi pour inciter l’homme à oublier sa sœur. Barbara se cache, une bagarre éclate entre les deux hommes, un coup de feu retentit. Le mari a abattu le salaud. Ignorant la présence de sa femme, il efface les traces, sort de l’appartement, et ferme la porte à clé, enfermant Barbara, obligée d’appeler la police…

    On sent bien que l’histoire est parfaitement taillée pour le théâtre. C’est d’ailleurs le cas : le film de Fitzmaurice est adapté d’une pièce de Channing Pollock. On pouvait donc s’attendre au pire : en ces premiers mois du cinéma parlant, la majorité des films reposaient entièrement sur l’attrait du son, oubliant le plus souvent la forme et le langage cinématographique. Les adaptations paresseuses de pièces de théâtre étaient alors légion. Surprise, donc : The Locked Door n’a rien de paresseux, et se révèle même une très grande réussite (peu de films parlants de 1929 peuvent être qualifiés de la sorte). Le réalisateur parvient à instaurer une belle ambiance angoissante dès les premières séquences. Les comédiens (exception faite de l’immense Barbara Stanwyck, bien sûr) sont un peu fadasses, mais ils sont tous d’un naturel étonnant dans les scènes dialoguées, parfaitement crédibles alors que l’influence déclamatoire du théâtre était très répandue au début du parlant.

    Et puis, donc, il y a Barbara Stanwyck, dont le regard d’abord enthousiaste, puis paniqué, des premières séquence, est inoubliable. Cette actrice, qui naît avec le parlant, est paradoxalement particulièrement bouleversante dans les scènes muettes. L’une de ces scènes, en particulier, est à montrer dans toutes les écoles de comédie : lorsqu’elle se rend compte qu’elle est enfermée avec un cadavre, et qu’elle ne pourra éviter ni la police, ni les soupçons de son mari, ni le scandale… Le visage de l’actrice qui se décompose peu à peu vous glace littéralement le sang. C’est du très grand art.

    On peut aussi souligner la présence, dans le rôle de la réceptionniste, de Zasu Pitts, vedette comique depuis le début des années 20, dont la dégaine inimitable apporte une légèreté bienvenue dans des séquences plutôt dramatiques.

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