• Le Sentier De La Vengeance (1958) VOStFR DVDRiP x264 AC3 - Mark Stevens

    Le Sentier De La Vengeance (1958) VOStFR DVDRiP x264 AC3  - Mark Stevens

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    Titre original : Gun Fever !
    Réalisé par : Mark Stevens

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    Produit par : United Artists
    Genre : Western
    Durée : 01:23:00
    Date de sortie en salle : Drapeau des États-Unis Janvier 1958, Drapeau de la France Mai 1960
    Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
    Avec : Mark Stevens, John Lupton, Larry Storch, Maureen Hingert.

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    Simon Weller voit son père, Trench, et le sang-mêlé Charlie Whitman commettre un vol et causer la mort d’une femme. Il décide de partir. Trench incite les Indiens à attaquer les Blancs. Il espère pouvoir mettre la main sur l’or des Indiens. Luke Ram cherche de son côté à s’installer en Arizona avec l’or qu’il a gagné mais Trench attaque le relais avec les Indiens et le bandit Amigo. Tom qui croyait en l’amitié des Indiens est tué et Simon comprend que le responsable des tueries est son propre père…

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    Critique

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    "Gun Fever" est un western tourné en 1958 et jamais sorti en France. Sidonis l'a exhumé pour le distribuer en France en DVD avec un titre français pour la circonstance "Le sentier de la vengeance".
    Le réalisateur Mark Stevens est dans cette affaire le scénariste et un des acteurs. En fait, j'ai compris que Mark Stevens est un acteur de western et de polars qui a voulu s'essayer à la réalisation.

    C'est un film fauché de chez fauché. Noir & Blanc, bien entendu. Mais, le scénario est intrigant et tellement noir ! On est vite pris par l'histoire dont on se demande bien comment cela peut-il finir ...

    Essayons de décrire l'histoire sans trop spoiler : un homme, Simon (John Lupton) est le fils d'un bandit, Trench (Aaron Saxon), qui manipule des indiens Sioux pour faire passer sur leur compte ses propres exactions. Simon est obligé de participer à ces raids contre son gré jusqu'à ce qu'un jour il fiche le camp pour se refaire une autre vie, honnête celle-là. Il s'associe à Luke (Mark Stevens) pour prospecter de l'or. Un jour, la famille de Luke est massacrée par des indiens. Comme par hasard, c'est Trench qui est derrière ce massacre. Pour simplifier, Luke veut se venger et accompagné de Simon et d'une indienne Sioux Tanana (Maureen Hingert originaire de Ceylan) pénètrent en territoire indien pour retrouver Trench qui s' y cache...

    Le scénario n'a rien de très original mais les relations entre le père Trench qui est une véritable ordure et Simon, les relations entre Simon et Luke qui finit par découvrir qu'ils sont en train de rechercher le père de Simon sont assez captivantes et le scénario minimaliste laisse croire au pire.
    Comme exemple saisissant, voici le dialogue de la rencontre entre Tanana et Simon : il est "court" et efficace (pas un mot de trop !)
    - Que lui voulez-vous à cet homme, Trench ?
    - C'est mon père.
    - Pourquoi voulez-vous retrouver un père pareil ?
    - Je vais le tuer
    - Je vous mènerai à lui

    On voit aussi que le casting ne met pas en avant de grosses pointures mais les acteurs sont assez convaincants (sauf peut-être paradoxalement Mark Stevens ) et donnent vraiment envie de les suivre. En particulier, Lupton qui joue le rôle émouvant de Simon, dont on partage son écœurement. Certains méchants sont bien un peu caricaturaux, mais c'est la loi du genre.

    J'ai trouvé que la mise en scène des acteurs et des bagarres était plutôt bien menée et assez crédible.
    Par contre les décors étaient plus que minimalistes : le saloon qui ne comporte qu'un zinc et une table et deux chaises, on ne pouvait que difficilement faire moins. Ah, il y avait de la place pour une bagarre...
    Les scènes extérieures sont aussi très pauvres et pour cacher la misère, le paysage est presque constamment balayé par un vent violent où les tumbleweed ne cessent de voler et de rouler. De la même façon, les transitions d'une scène à l'autre sont assez abruptes

    Seule la scène où l'indienne se promène dans la campagne et va prendre son bain dans la rivière est traitée de façon très bucolique et constitue la parenthèse romantique du film.

    Il ressort de ce western une certaine violence suggérée (on est en 1958) que ce soit le sujet lui-même (Simon vs son père Trench) ou les comportements des méchants (coups de feu à bout portant ou coups de couteau). On est pas si loin du film classique noir.

    Au fond, c'est ce côté abrupt et minimaliste du western qui crée une atmosphère curieuse comme si on avait affaire à une épure. L'essentiel est dit, reste à l'imagination du spectateur à interpréter ou extrapoler.

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    Hébergeur : Uptobox
    Qualité : DVDRiP x264 AC3
    Type : mkv
    Langue : Drapeau du Royaume-Uni Anglais
    Sous-titres : Drapeau de la France Français
    Taille 1.16 GB

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    https://uptobox.com/1m5fe8xricfr

     Une exclusivité signée : Nene591/Marcel

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    Maureen Hingert


  • Commentaires

    2
    Mercredi 15 Septembre 2021 à 00:14

    @alexandre clement : Oui, La Dernière Rafale (The Street with No Name) 1948 : https://uptobox.com/qq60lx9855dw

    L'histoire

    Simon (John Lupton) décide de quitter le gang de l’effrayant Trench (Aaron Saxon), écœuré par la sauvagerie de ses membres. Durant les années qui suivent, Trench poursuit ses vicieux méfaits en incitant les Indiens à attaquer les colons tandis que Simon est devenu chercheur d’or en compagnie de Lucas Rand (Mark Stevens) dont les parents tiennent un relais de diligence. Avec le peu de gisement récupéré, Lucas a dans l’idée de partir en Arizona pour y devenir éleveur. Avant cela, il rend visite à ses parents pour leur faire ses adieux. Ce jour-là, les exactions de Trench, de ses Indiens et de son complice Amigo (Larry Storch) se portent malheureusement sur le relais où tous ceux qui s’y trouvaient sont massacrés. Le lendemain Simon vient retrouver Lucas dont il découvre qu’il est l’unique survivant de cette tuerie. Lucas ne va désormais avoir qu’une seule idée en tête, se venger de Trench même s’il doit y consacrer le restant de sa vie...

    Analyse et critique

    Comme on peut le constater à la lecture du pitch ci-dessus, et même si l’on sait qu’il existe un élément de surprise quant aux relations familiales entre certains personnages - spoiler : le meilleur ami du vengeur se révèle être le fils de celui dont on cherche à se venger -, l’intrigue de départ de Gun Fever s’avère on ne peut plus banale puisqu’elle ne raconte rien d’autre qu’une vengeance, un honnête prospecteur partant à la recherche du meurtrier de ses parents. Le budget est ridicule, l’auteur complet qu’est Mark stevens - coscénariste, acteur et réalisateur - ayant eu l’idée de filmer la quasi-totalité de son film dans le vent et la poussière dans le but très probable de cacher la pauvreté des décors et les lieux de tournage qui ne correspondaient peut-être pas vraiment à ceux de son histoire. Mais cette absence de moyens et l'aspect fauché qui en découle ne sont aucunement rédhibitoires, ils servent au contraire parfaitement bien le western de Stevens, l’atmosphère ainsi créée se révélant assez unique, se situant paradoxalement entre irréalité et hyperréalisme, en parfaite corrélation avec le ton brutal et sordide de l’ensemble. Et d’ailleurs d'emblée, les lettres du générique à la manière d’un film d’épouvante nous immergent sans tarder dans un climat d’étrangeté et nous font comprendre immédiatement que ce western noir et étouffant ne ressemblera à aucun autre.

    Lors de sa sortie, le Protestant Motion Picture Council écrivait à propos de Gun Fever : "The cruelty, senseless beatings and killings, the ugliness of the villains, the lack of motivation outside of vengeance and sheer desire for murder, the inducements offered to Sioux Indians to provoke them to robbing, raiding and massacre combine to produce a fearful, overdone, vicious, sinister, objectionable picture of the old West." Le conseil de la censure avait d’ailleurs refusé la première version du script pour brutalité inacceptable et l’Allemagne a toujours refusé de le sortir en salles pour la même raison. Si vous pensiez tout cela exagéré - et à condition bien évidemment de se replacer dans le contexte de l’époque - sachez qu’il n’en est rien ! Effectivement, rarement un film des années 50 n’aura dégagé une telle férocité, une telle sauvagerie et une telle brutalité. Si les séquences ouvrant le film pouvaient faire craindre le pire - avec notamment ces gros plans en surimpression sur le visage grimaçant et ricanant de l’acteur Aaron Saxon -, le ton d’ensemble très original créé par Stevens aide presque immédiatement à nous rendre le film captivant malgré l’extrême dépouillement des décors, la simplicité de l’intrigue, la rudesse du ton et la lenteur du rythme, des éléments qui participent d’ailleurs au contraire de sa réussite.

    Peu nombreux en effet sont les films qui peuvent se targuer de nous intriguer de bout en bout par la seule force/originalité de leur mise en scène, en sachant que l’écriture manque en revanche singulièrement de rigueur, ayant parfois l’impression que certaines séquences ont été coupées, ayant de temps en temps du mal à comprendre les motivations ou réactions des différents protagonistes ou encore s'étonnant du manque de fluidité d'une histoire pourtant simplissime. C’est donc le cas du troisième film de Mark Stevens en tant que cinéaste après qu'il a débuté sa carrière derrière la caméra dans le domaine du film noir. Un western inhabituel qui devient très vite entêtant avant tout aussi par le hiératisme voulu du jeu des comédiens - excepté ceux qui interprètent les hors-la-loi qui n’hésitent pas au contraire à en faire des tonnes -, la sobriété absolue des décors (notamment ce saloon sans aucune table ni chaise, son sol en terre battue servant de ring à un fistfight redoutablement teigneux), ainsi que par son intrigante bande originale signée Paul Dunlap, d’un étonnant modernisme et dont l’utilisation du hautbois amène parfois le film à un haut degré de lyrisme  -voire à ce propos la superbe et douce séquence au cours de laquelle l’Indienne se promène en forêt avant d’aller se baigner nue dans le point d’eau le plus proche, puis être rejointe par le jeune Simon avec qui ils partageront la seule et brève séquence romantique du film.

    John Lupton dans ce rôle est assez convaincant - voire même attachant -, tout comme Mark Stevens d’ailleurs moins renfrogné que dans son fameux Jack Slade qui, malgré ses gros défauts, était déjà troublant par son atmosphère assez originale et son réalisme sordide très éloignés du classicisme westernien de ces années-là. Si Larry Storch et Aaron Saxon cabotinent en revanche à outrance, c’est peut-être pour apporter un fort contraste ; et du coup il est vrai que ces deux psychopathes démoniaques sont assez effrayants et que les séquences de violence qu’ils provoquent font partie de ce que l'on a pu voir à l'époque de plus sec et de plus rude, d’autant que pour augmenter leur sauvagerie elles sont précédées pour beaucoup de brusques, perçants et puissants cris d’Indiens. Non seulement les séquences violentes marqueront les esprits - des tirs à bout portant, de brutaux coups de couteau - mais également à plusieurs reprises les impressionnantes images hyperréalistes d’après massacres. Difficilement oubliables également les énormes tumbleweeds (buissons de poussière) qui, soulevés par des vents violents, déboulent à tout bout de champ devant les protagonistes, les incessants nuages de poussière qui cachent les décors naturels ou encore - ce qui était encore rarissime dans les westerns des années 50 - les vêtements crasseux des personnages, leur perpétuelle sueur coulant de leurs visages mal rasés...

    A son avantage, nous noterons également un sous-texte pro-Indien lorsque le père dit que les relations avec les natives se passeraient mieux si les hommes blancs usaient d’honnêteté et d’humanité à leur égard et si certains d’entre eux ne les incitaient pas à perpétrer des tueries. Malgré des "méchants" fortement caricaturaux et une écriture pas toujours satisfaisante, voici un curieux western non-conformiste et épuré qui mérite vraiment que l’on s’y arrête plus que quelques secondes puisqu’il s’avère valoir bien mieux que sa seule rareté ! Un film sans fioritures, intrigant et presque captivant par la seule unicité de son ton et de son atmosphère.

    1
    Mardi 14 Septembre 2021 à 22:19

    Mark Stevens est à la fois un acteur et un réalisateur très intéressant. Je viens de revoir The street with no name où il donne la réplique de belle manière à Richard Widmark. 

    Gun fever est évidemment excellent, acteur et réalisateur, c'est dépouillé et parfaitement réussi, même si c'est fauché !
    http://alexandreclement.eklablog.com/le-sentier-de-la-vengeance-gun-fever-mark-stevens-1958-a147934884

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