• La Déchéance De Miss Drake (1933) VOStFR BluRay 720p x264 AC3 - Stephen Roberts

    La Déchéance De Miss Drake (1933) VOStFR BluRay 720p x264 AC3 - Stephen Roberts

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     Titre original : The Story of Temple Drake
    Titre original secondaire : Shame of Temple Drake
    Titre secondaire : la Détresse de Temple Drake
    Réalisé par : Stephen Roberts

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    Produit par : Paramount Pictures
    Genre : Drame psychologique
    Durée : 01:11:24
    Date de sortie en salle : Drapeau des États-Unis 6 mai 1933, Drapeau de la France 19 janvier 1934
    Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
    Avec : Miriam Hopkins, William Gargan, Jack La Rue, Florence Eldridge, John Carradine

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    Temple Drake est la petite-fille gâtée du juge de Dixon, une ville du sud des États-Unis. Pendant une soirée très alcoolisée, elle sort avec Toddy Gowan, un de ses prétendants, mais la voiture dans laquelle ils se trouvent heurte un arbre tombé en travers de la route et se retourne, près du bar de Lee Goodwin, un bootlegger. Privés de moyen de locomotion, menacés par un gros orage, ils suivent Tommy, un simple d'esprit qui les emmène à la maison de Trigger, un chef de gang vicieux et impuissant. Lorsque Toddy est frappé par Trigger quand il essaye de la défendre, Temple tente en vain de s'échapper. Ruby Lemarr, épouse de Lee, tente de la protéger en l'envoyant dormir dans une grange gardée par Tommy. Le lendemain matin, Trigger, ivre, devant Temple épouvantée tue Tommy, viole la jeune femme et l'emmène dans un bordel de la ville ; pendant ce temps Toddy s'échappe du bar. Le procureur, Stephen Benbow, qui est aussi son ancien amant, retrouve Temple mais celle-ci refuse de témoigner contre son agresseur. Prisonnière de Trigger, lorsque celui-ci veut la violer à nouveau, Temple s'empare du revolver de son ravisseur et l'abat. Elle assiste au procès de Lee, qui n'ayant aucune conscience de la gravité de ses actes, avoue l'assassinat de Trigger.

    Autour du film

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    La fin relativement optimiste du film est en contraste marqué avec la fin du roman Sanctuaire de Faulkner, dans lequel Temple se parjure devant un tribunal, ce qui entraîne le lynchage d'un homme innocent.

    En 1961, Tony Richardson a réalisé une nouvelle adaptation du roman de Faulkner, sous le titre Sanctuaire. Le film de Richardson est en fait une double adaptation, celle du roman Sanctuaire et du roman qui le suit, Requiem pour une nonne. Lee Remick y tient le rôle de Temple Drake, Yves Montand interprète le principal personnage masculin, Candy (et non plus Trigger), et la chanteuse afro-américaine Odetta y fait une de ses rares apparitions au cinéma.

    Critique

    Adaptation de "Sanctuaire", le roman très controversé de William Faulkner. Miriam Hopkins y jouait le rôle d'une jeune fille de bonne famille du Mississipi qui tombe sous l'emprise d'un gang mené par Trigger (Jack La Rue) et qui se fait violer.
    Bien qu'édulcoré le film était si scandaleux pour l'époque qu'il fut à l'origine du code Hays1.

    Le code Hays (ou Motion Picture Production Code) est un code de censure régissant la production des films, établi par le sénateur William Hays, président de la Motion Pictures Producers and Distributors Association, en mars 1930 et appliqué de 1934 à 1966. Ce texte fait suite à de nombreux scandales entachant l'image d'Hollywood, dont l'affaire Roscoe Arbuckle. Exemple d’autorégulation, les studios se sont eux-mêmes imposé cette censure afin d'éviter l’intervention extérieure, en particulier de l'État fédéral.

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    Hébergeurs : Uptobox
    Qualité :
    BluRay 720p x264 AC3
    Type : mp4
    Résolution : 968x720
    Langue :
    Drapeau des États-Unis Anglais
    Sous-titres :
    Drapeau de la France Français
    Taille :
    570 MB

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    https://uptobox.com/jk3kjlnatijm

    Ou

    https://multiup.org/3f2884d7e5498eb38c0f94bb9232e03f

    Une traduction signée : JK

    https://4.bp.blogspot.com/_bpdWsOrotV0/S2zMLdFw_LI/AAAAAAAABwM/1CKllGZlnMM/w1200-h630-p-k-no-nu/miriam+hopkins+3.jpghttps://scontent.faae2-2.fna.fbcdn.net/v/t1.18169-9/19554005_494003574283152_9087623761205176797_n.jpg?_nc_cat=107&ccb=1-7&_nc_sid=9267fe&_nc_ohc=Z2Fhn5htPSAAX85c0AZ&_nc_ht=scontent.faae2-2.fna&oh=00_AfAzj1DiNkWUzwdtOpvyt_AhM024iusl7kdIXh7CUrBZmg&oe=63AF2B37 https://images.fineartamerica.com/images-medium-large-5/miriam-hopkins-at-the-beach-edward-steichen.jpghttps://summertime75.files.wordpress.com/2021/10/miriam-hopkins-in-dr.-jekyll.jpghttps://i5.walmartimages.com/asr/981eb281-8cab-40e6-9417-18dd320711f4_1.99d3bdcf04ceadec15722ef5dcfd017a.jpeg?odnHeight=612&odnWidth=612&odnBg=FFFFFF

    Miriam Hopkins


  • Commentaires

    2
    Vendredi 2 Décembre 2022 à 07:01

    Superbe ! c'est l'adaptation du roman qui fit vraiment connaitre William Faulkner et qui conduisit à le faire embaucher à Hollywood. Si on considère que Pas d'orchidée pour miss Blandish est un plagiat du roman de Faulkner, alors cette histoire aura eu quatre adaptation cinématographique. Malgré le faible poids du fichier, l'image est très bonne. Et puis il y a Myriam Hopkins !

    Excellente présentation aussi

    Encore Bravo

    1
    Mercredi 30 Novembre 2022 à 22:50

     Suite à un accident de voiture après une soirée bien arrosée, Temple Drake (Miriam Hopkins), la petit-fille du juge Drake, se retrouve prisonnière d'un groupe de malfaiteurs. Elle devient la proie de l'un d'eux, Trigger (J. La Rue)...

    The Story of Temple Drake est un des Pré-Code les plus scandaleux produit à Hollywood, au point d'avoir la réputation d'être la cause de l'application stricte du Code Hays. Il s'agit de l'adaptation de Sanctuaire, sulfureux roman de William Faulkner paru en 1931. Malgré ce matériau explosif, le succès du livre incite la Paramount à en acheter les droits. Pour éviter les problèmes, le studio évite de trop afficher la parenté entre le film et le livre en en changeant le titre, mais également en en édulcorant plus ou moins le contenu. La conclusion du film est moins extrême (Temple Drake se parjurant et laissant mourir un innocent dans le livre), l'héroïne est élevée par son grand-père et non plus son père pour justifier sa permissivité, et sa dualité morale est inventée pour le film alors qu'elle était plus explicitement mauvaise dans le roman.

     Nous suivons donc le destin de Temple Drake (Miriam Hopkins), jeune femme de bonne famille et notamment petite-fille du juge Drake, ponte de la ville. Temple mène une vie dissolue où elle se plaît à fricoter avec nombre de jeunes gens de la ville, au grand dam de Stephen Benbow (William Gargan), avocat amoureux d'elle. La nature scandaleuse de Temple constitue une sorte d'envers secret à l'image respectable de jeune femme modèle qu'elle affiche en public. Cela passe par la face nocturne auxquelles sont associées les provocations de Temple lorsqu'elle rentre au petit matin chez elle flirtant avec un garçon, ou par la notion de rumeur et de légende sur son comportement (deux prétendants éconduits qui se démasquent au détour d'une conversation dans un bar, la tirade de la tante de Stephen sur la folie contenue dans les gènes des Drake). Temple entretient elle-même ce regard lorsqu'elle refuse une nouvelle fois la demande en mariage de Stephen, lui expliquant que sa part positive lui enjoint d'accepter sa proposition, tandis que son autre part plus frivole l'incite à refuser cette promesse de vie respectable.

     Comme une forme de punition, les évènements retournent donc ces éléments contre Temple. Elle avait l'habitude après avoir avivé leur désir de repousser ses les prétendants locaux qui, intimidés par son juge de grand-père se montrait moins insistants. Une suite d'évènements place notre héroïne au piège non plus avec des garçons, mais des hommes concupiscents qui n'ont que faire de son statut social. L'élément nocturne précédemment évoqué reprend ses droits, mais dans un environnement que Temple ne maîtrise plus. Coincée dans une sinistre masure au fond des bois, Temple est sous la menace des assauts du glaçant Trigger (Jack La Rue). Sa silhouette intimidante s'impose progressivement à Temple, tapi dans l'ombre d'une salle à manger et la fixant du regard, puis surgissant dans sa chambre, de plus en plus proche au gré d'une nuit d'orage et de tonnerre.

    Enfin, la terrible scène de viol place Temple comme écrasée en contre-plongée dans la promiscuité d'une grange, son visage terrifiée s'opposant à celui torve et chargé de stupre de Trigger. Le décor de la grange conçu par Jean Negulesco est incroyable (et magnifiquement mis en valeur par la photo de Karl Struss), prison à la fois explicite et symbolique avec ses planches laissant échapper des rayons de lumière, entrefilets d'une vertu, même de façade à laquelle Temple s'apprête à violemment faire ses adieux. Cette scène stylisée confère un aspect cauchemardesque au viol, mais s'avère enfin une retake d'une scène bien plus crue et fidèle au livre (où Temple était violé dans un champ de blé) mais refusée par la censure. Le visage altéré de Miriam Hopkins, le changement de tenue vestimentaire, la simple révélation de ses jambes en déshabillé traduisent discrètement sa déchéance aux yeux de Stephen alors qu'elle est devenue la chose de Trigger.

    L'enjeu de la dernière partie est donc la manière dont Temple se rachètera une conscience. En retrouvant sa respectabilité factice d'antan où sa "souillure" resterai secrète, ou alors en révélant ses mésaventures pour sauver un homme mais du coup en perdant cette pureté aux yeux des autres. C'est une manière d'amener une dimension morale par rapport au livre mais l'enjeu dramatique fonctionne parfaitement à l'écran. L'égoïsme, l'empathie, la prise de conscience, tout se confond brillamment lors du procès final notamment les hésitations contradictoires entre Stephen (magnifique moment où il n'ose aller au bout de sa plaidoirie) et Temple. La prestation tour à tour mutine puis incandescente de Miriam Hopkins est impressionnante et ne sera pas perdue par les coups de ciseaux des censeurs horrifié. Le film malgré un vrai succès à sa sortie demeurera ainsi longtemps invisible.

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