• L'arrangement (1969) Multi DVDRiP x264 AC3

    L'arrangement (1969) Multi DVDRiP x264 AC3

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         Titre original : The Arrangement
        Réalisateur(s) : Elia Kazan
        Année de sortie : 1969
        Genre : Drame
        Pays : Américain
        Durée : 2 h 05 min
        Acteurs : Kirk Douglas, Faye Dunaway, Deborah Kerr

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    Eddie Anderson a apparamment tout pour être heureux : publiciste talentueux, marié à une femme belle et intelligente, Florence, leur aisance matérielle leur garantit une vie sans problème.
    Mais un accident de voiture qui n'est peut-être pas dû au hasard va tout changer. Eddie est sérieusement blessé. Lors de sa convalescence, on ne peut le tirer de son mutisme. Le souvenir de ses parents le hante : son père, Sam, qu'il n'a jamais vraiment aimé, ni très bien compris, sa mère, calme, résignée, supportant les difficultés de la vie.
    Et il repense à Gwen. Il se souvient de leur liaison tumultueuse et passionnée et il ne peut l'oublier...

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    Critique

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    Assez coriace à avaler, le film est monté à la sauvage, passant du réel au rêve, du passé au présent, d'un lieu à un autre à une vitesse éclair et sur de très brefs instants. Un peu difficile comme lecture, mais dès lors qu'on s'y est habitué, on peut retrouver son chemin.

    C'est surtout que ça part dans tous les sens, ça crie énormément, ça gesticule, ça explose de tout côté. La vie du héros joué par Kirk Douglas est à ce point compressée par le mensonge que le bonhomme s'est perdu en route et il lui a fallu dépasser la quarantaine pour que cette forfaiture lui devienne insupportable. Il pète un câble. Il casse tout en tentant de se suicider. Peu à peu, il essaie de s'accrocher à des riens, jusqu'à comprendre qu'il n'aspire qu'à ça : rien, rien faire, juste être.

    Forcément, ce bouleversement ennuie tout le monde. Et je ne suis pas loin d'en faire partie. Ma douce et tendre Jack Sullivan a jeté l'éponge à trois quarts d'heure de la fin. J'ai persévéré. Je voulais savoir jusqu'où cela irait.

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    Maintenant que je sais, ma foi, je me dis que le trajet du personnage de Douglas n'est pas bien original, mais il obéit à une logique tout à fait compréhensible. J'ai donc suivi cette histoire poliment, sans en retirer de plaisir mais sans non plus ressentir un vif rejet.

    J'ai un profond respect pour Kirk Douglas et je voulais aller au bout au moins pour le voir faire. Je voulais voir où Kazan avait l'intention de nous mener. Sans doute que je ne connais pas assez le bonhomme pour comprendre le lien autobiographique que je subodore néanmoins dans ce film.

    Je suis forcément un peu déçu par tout ce beau monde. Kirk Douglas ne fait pas d'étincelles. J'ai trouvé Deborah Kerr un peu en retrait. Son rôle est ingrat, sans attrait. Faye Dunaway l'est tout autant.

    Dans le même ordre d'idées cette histoire de crise identitaire et bouleversante d'un quadra a été beaucoup mieux exploitée par un Blake Edwards. On voit bien qu'Elia Kazan essaie d'alléger son propos en y incluant de l'humour, notamment avec ce montage très nerveux. Mais ça tombe toujours à plat alors que chez Edwards le grotesque et la folie de ses films les classent à part et leur donnent une certaine force. Ici l'humour de Kazan est toujours à côté de la plaque. N'est pas Edwards qui veut. Tout comme n'est pas Kazan qui veut. J'ai l'impression que Kazan se trompe parfois de chemin sur ce film.

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    Qualité : DVDRiP
    Format :
    mkv
    Langue :
    Drapeau de la France Français ; Drapeau des États-Unis Anglais
    Codec vidéo :
    AVC/H264
    Codec audio :
    AC3 à 256kbps
    Taille totale : 2.43 Gb

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     https://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/Kirk-Douglas-2.jpghttps://tel.img.pmdstatic.net/fit/http.3A.2F.2Fprd2-bone-image.2Es3-website-eu-west-1.2Eamazonaws.2Ecom.2FTEL.2Enews.2F2018.2F01.2F12.2F62bca07c-e032-4b0a-b6aa-c020826084e6.2Ejpeg/1200x500/crop-from/top/quality/80/kirk-douglas-monstre-sacre-d-hollywood-est-mort.jpg

    Hommage à Kirk DOUGLAS


  • Commentaires

    2
    Jeudi 6 Février 2020 à 22:46

    Merci Chems.

    Résultat de recherche d'images pour "l'arrangement elia kazan"

    1
    Jeudi 6 Février 2020 à 21:54

    La vie, la liberté, la recherche du bonheur... Voilà de bien beaux mots auxquels on essaye de se rattacher dès notre plus jeune âge. Heureusement, la société est là pour nous aider, nos aiguiller, en nous rappelant continuellement ce que sont les normes, formelles ou informelles, et notre devoir d'y adhérer. C'est la condition sinequanone à notre bonheur, non ?

    Alors forcément, pour un immigré comme Eddie, débarquant aux States de sa Grèce natale, le bonheur passe par une adhésion au rêve américain ! Celui-ci n'est peut-être pas compatible avec le sien, de rêve, mais qu'importe puisque la société l'exige et comme celle-ci a toujours raison... Ainsi, Eddie fait tout pour que son existence ressemble à l'image que l'on se fait du rêve américain : le bonheur, c'est la possession et la réussite sociale. Alors lorsque notre homme passe le cap de la quarantaine et qu'il fait le bilan de sa vie, le constat est frappant : il possède une grande maison avec piscine, des voitures de sport rutilantes, une femme à exhiber lors des dîners mondains, des maîtresses à glisser dans son lit, et un compte en banque qui ne désemplit jamais. En un mot, il possède tout pour être heureux ; mais l'est-il vraiment ? Il semblerait que non, à trop vouloir épouser les clichés de l'american way of life, Eddie en est devenu un lui-même ! Étant jeune, il voulait être écrivain et transmettre du rêve aux gens grâce à son talent d'écriture. Aujourd’hui, il leur vend du "rêve" formaté en écrivant des slogans publicitaires, pour des cigarettes en plus... Il aspirait également à trouver l'amour, il vit désormais avec une épouse qui est comme une étrangère sous son toit. Eddie a perdu son identité en cours de route, cet arrangement avec la vie ne lui convient plus et il repartirait bien à zéro si ça ne tenait qu'à lui ! Mais le problème, c'est les "autres" : sa femme, sa famille, ses amis, son patron... enfin tout un tas de gens bien intentionnés qui veillent à son bonheur et qui essayent, par la même occasion, d'en retirer quelques bénéfices secondaires ! Comme si nous étions les seuls à pouvoir disposer de notre propre vie !

    Kazan est souvent bon lorsqu'il traite conjointement des thèmes de société avec des préoccupations bien plus personnelles. Ici, l'exercice s'avère en fait brillant tant sur le fond que sur la forme. Dans les années 60, le cinéaste traverse une véritable crise existentielle qui lui servira de base pour "The Arrangement", un livre puis un film. Le récit, semi-autobiographique, déboulonne gaiement l'American dream, du moins la façon dont la société nous le vend et nous l'impose ! Si Kazan met beaucoup de lui dans le personnage d'Eddie, celui-ci est suffisamment bien écrit pour que chacun d'entre nous puisse s'y retrouver : que ce soit sur le plan familiale, sociale ou professionnel, on a tous fait des compromis entre nos aspirations les plus profondes et la réalité. Et finalement, à travers le thème extrêmement banal de la crise de la quarantaine, le cinéaste nous invite à nous questionner sur nous-même ; faisons-nous la vie que nous souhaitions ou sommes-nous devenus des moutons suivant le chemin tracé par la société ?

    Le principal atout de "The Arrangement" demeure sa qualité d'écriture ! Précis, minutieux, notamment dans l'élaboration des différents personnages et dans la description des interactions sociales, le film nous propose une remarquable quête de soi, dans laquelle le compromis est interdit et l'émotion est non feinte. Si tel un chirurgien, Kazan dissèque finement nos relations sociales et familiales, le résultat est aussi interpellant que pessimiste ! Il faut dire que la recherche du bonheur qui nous est proposée ne se passe pas sans violence : ainsi ce n'est pas sans mal qu'Eddie va pouvoir ôter ce masque et ce costume qu'il a accepté bon gré mal gré durant des années ! C'est une sorte de renaissance qui s'opère, elle se fera dans la douleur mais elle est nécessaire à sa survie.

    Si le sujet de l'introspection a été maintes fois traité à l'écran, "The Arrangement" se distingue admirablement par sa forme. Kazan use et abuse de nombreux effets pour dynamiser et porter son récit ! Ainsi, certains sont merveilleusement bien utilisés comme l'utilisation du double pour représenter à l'écran les tourments intérieurs d'Eddie. D'autres par contre, comme les flash-back, sont un peu trop présents et portent parfois préjudice à la clarté de l'histoire. Mais la grande réussite de Kazan est d'avoir su tirer le meilleur de son couple vedette : Kirk Douglas est l'interprété génial d'un Eddie qui oscille continuellement entre un état dépressif et euphorique, Faye Dunaway incarne avec beaucoup de prestance celle qui sera sa maîtresse, sa muse, sa libératrice !

    "The Arrangement" est donc bien plus qu'une simple adaptation de la crise de la quarantaine ; c'est une brillante introspection qui débouche sur un drame haut en couleur, où l'on crie, où l'on s’écharpe, où l'on se tire dessus, mais où l'amour a le dernier mot... et ça, c'est bien réconfortant.

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