• King: De Montgomery à Memphis (1970) VOStFR tvRiP - Sidney Lumet

    King: De Montgomery à Memphis (1970) VOStFR tvRiP - Sidney Lumet

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     Titre originale : King: A Filmed Record... Montgomery To Memphis
    Réalisé par : Sidney Lumet  Joseph-Leo Mankiewicz
    Produit par : Commonwealth United Entertainment
    Genre : Documentaire politique/documentaire biographique
    Durée : 03:05:00
    Année : 1970
    Date de sortie en salle : 22/08/2018
    Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
    Nomination Oscar 1970 : Meilleur documentaire
    Avec : Paul Newman, Joanne Woodward, Ruby Dee, James Earl Jones.

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    http://www.cinechronicle.com

    https://www.imdb.com/

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      Documentaire de référence, à base d’images d’actualité de l’époque et d'interviews, qui retrace la vie et le combat pour la justice sociale du Dr. Martin Luther King Jr., du début du Mouvement des droits civiques à Montgomery, Alabama jusqu’à son assassinat à Memphis en 1968.

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    Résonnant fortement avec le propos de BlacKkKlansman, de Spike Lee, la sortie de King : de Montgomery à Memphis lui offre une sorte de pendant documentaire. Réalisé en 1970, deux ans après l’assassinat de Martin Luther King, distribué à l’époque dans 500 salles de cinéma aux États-Unis, ce film est un long montage d’archives consacré à cette immense figure américaine. La pure valeur de témoignage de ces images offre une vision au ras du bitume, passablement terrifiante, d’une Amérique engluée dans le racisme et la ségrégation. L’itinéraire du pasteur baptiste Martin Luther King – une des principales figures de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis, prônant dans la lignée de Thoreau et de Gandhi la désobéissance civile et la non-violence – y est à tous égards édifiant. De la campagne des bus à Montgomery (Alabama) en 1955 au soutien à la grève ouvrière de Memphis (Tennessee) en 1968, en passant par Birmingham (1963), Selma (1965) ou Chicago (1966), partout le même tableau. D’immenses marches pacifiques chargées par la police, des foules blanches haineuses, des injures et des coups indéfiniment portés, parfois à mort, contre des hommes et des femmes luttant dans la plus grande dignité pour la reconnaissance de leurs droits. Tableau impitoyable de la violence atavique et de l’obscénité de ce grand pays qui met à mort ses plus beaux enfants, pourtant éclairé par la personnalité rayonnante de King, sa tenue, son visage, ses idées, ses discours.

    Critique

    Documentaire sans commentaire

    Trois heures au plus proche d’un des « prophètes du XXème siècle » (comme il est appelé dans le film). Et il est bien précisé, au début, que ce n’est pas exhaustif ou historique, mais que ce sont les moments les plus importants qui sont sélectionnés. Autant dire qu’on aurait pu en avoir pour quatre-cinq heures de plus facile. Et pourtant, cette fresque incomplète demeure immense, aussi saisissante qu’un film à grand spectacle, enchaînant avec des discours de Martin Luther King, de ses alliés, de ses ennemis, avec des chansons alliées au défenseur des droits des noirs, avec des textes récités par des acteurs et artistes (parmi lesquels Paul Newman, Mankiewicz, Charlton Heston, et tant d’autres). Pas de voix-off ni d’effet reportage-télé, mais un plongeon au cœur de l’action (près des balles, près du micro, près du public, dans l’avion, dans le train…). Nous sommes l’ombre de Martin Luther King, une ombre qui finit par être révoltée, émue, choquée, une ombre qui rit par moments et qui pleure par d’autres.
    De Montgomery (lieu de naissance, du moins symbolique, de King en 1955, là où il commence sa révolte), à Memphis (lieu de mort de King, où il est assassiné en 1968), nous entendons les grands classiques : « I have a dream », « We shall overcome », et les moins classiques, des images intimes d’anniversaire, de voyage, des témoignages de frayeur… Plus renseigné qu’une fiche Wikipédia, ce film documentaire ne retient pas les codes du documentaire. C’est une œuvre de montage, qui a été faite à l’occasion d’une soirée d’hommage au Maître King Jr, quelques années après sa mort seulement, alors que le souvenir était encore frais. C’est une guerre pacifique, qui résonne dans notre société où la liberté de manifester, de s’exprimer, de penser, est encore menacée, même dans les « démocraties occidentales ». Il est intéressant de voir la stratégie de King, et le pouvoir d’une foule non-violente face à une répression policière ou civile (et parfois, rare, des policiers protégeant les manifestants des contre-manifestants). Des images qui choquent, et qui rappelle combien est importante la liberté de montrer, et encore plus celle de voir ! Je recommande ce documentaire en deux parties d’Ely Landau.

    https://imagecurl.com/images/20897589369167906734_thumb.jpg

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    Qualité : tvRiP
    Format : mkv
    Langue : Drapeau des États-Unis Anglais
    Sous-titre : fr_FR.png French
    Hébergeur : Uptobox
    Taille : 3.03 GB
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    https://uptobox.com/znni2vltm9ru

    Une exclusivité signée : Nene591/Marcel

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    Joanne Woodward


  • Commentaires

    1
    Mardi 4 Août 2020 à 23:38

    1968 est dans toutes les bouches (et sur quelques écrans !) : on en parle comme l’année de la contestation populaire internationale. Sorti initialement en 1970, ce petit bijou de documentaire retrace la naissance du mouvement non violent pour les droits civiques des populations afro-américaines, inspiré par Martin Luther King aux États-Unis. Il débute en 1955 avec le boycott des bus de Montgomery, déclenché par l’action protestataire de Rosa Parks, pour continuer sur des années de lutte à travers de nombreuses marches, assemblées, discours – notamment le fameux « I have a dream » prononcé devant 250 000 personnes à Washington – et sermons, tous choisis pour leur importance historique et pour les conséquences qu'ils provoquèrent.

    KING : DE MONTGOMERY À MEMPHIS

    Ce récit passionnant, ponctué par l’intervention de nombreuses personnalités (Harry Belafonte, Charlton Heston, Paul Newman, etc), nous plonge au cœur d’une époque socialement agitée aux États-Unis. Nous comprenons à quel point cette lutte a impacté les populations afro-américaines du pays, avec quelle force ce prix Nobel de la Paix incarnait ce mouvement et combien cette lutte sociale, politique et économique fut nécessaire. King : de Montgomery à Memphis se conclut sur un très bel hommage, chanté par Nina Simone, au « King of Love ».

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