• FILMOGRAPHIE _ HUMPHREY BOGART _ 74 Films + 5 Bonus

    Humphrey DeForest Bogart (né le 25 décembre 1899 à New York et décédé le 14 janvier 1957 à Los Angeles) est un acteur américain.

    Surnommé « Bogey » ou « Bogie » par son public, il demeure aujourd’hui l'un des mythes les plus incontestables de l’histoire du cinéma. En 1951, il fut lauréat de l’oscar du meilleur acteur pour son rôle dans L'Odyssée de l'African Queen / La Reine africaine (1951). En 1999, il a été classé Greatest Male Star of All Time (littéralement Plus grande star masculine de tous les temps) par le American Film Institute. De plus, Casablanca (1942), dans lequel il joue le rôle principal, est régulièrement cité parmi les cinq meilleurs films de l'histoire du cinéma.

    Il est aussi particulièrement connu pour sa liaison avec Lauren BACALL, avec laquelle il tournera plusieurs films, dont Le Grand sommeil (1946).

    Biographie

    Naissance et enfance

    Humphrey DeForest Bogart naît le 25 décembre 1899 à New York. Son père, le Dr. Belmont DeForest BOGART, est un chirurgien expérimenté de confession presbytérienne et de tendance républicaine. Sa mère, Maud HUMPHREY, est une dessinatrice pour magazines de confession épiscopalienne et de tendance tory. Humphrey BOGART a été élevé épiscopalien ; il est principalement d’origine néerlandaise et britannique, mais a également du sang espagnol. Il a notamment pour ancêtre le roi Édouard III d'Angleterre et son épouse Philippa de Hainaut, ce qui fait de lui un descendant de nombreux monarques médiévaux. Il a deux sœurs cadettes, Frances, née en 1901, et Catherine Elizabeth, née en 1903. Il est aussi cousin au septième degré de Diana Spencer.

    Issus d’un milieu aisé, les Bogart vivent dans un appartement de l’Upper West Side, et possèdent un cottage au bord du lac Canandaigua, non loin du lac Ontario. Alors que Belmont Bogart se drogue à la morphine, son épouse Maud est alcoolique ; tous deux se battent continuellement. Ainsi, Humphrey Bogart est principalement élevé par une nourrice irlandaise.

    Éducation et débuts
     
    Humphrey Bogart fréquente d’abord la Trinity School de New York, puis la Phillips Academy de Andover. Très tôt, son père l’encourage à devenir médecin. Belmont et Maud Humphrey souhaitent que leur fils entre à Université Yale, mais il est exclu de la Phillips Academy à cause de problèmes disciplinaires, et préfère rejoindre la Navy. Pendant la Première Guerre mondiale, il est blessé à la lèvre, ce qui lui laissera sa fameuse cicatrice.

    Il commence à jouer sur une scène de Brooklyn en 1921, sans jamais avoir pris de leçon de comédie. Entre 1925 et 1935, il apparaît dans vingt-et-une productions de Broadway. Il est alors choisi pour jouer dans "La Forêt pétrifiée" au théâtre, rôle qu’il reprendra au cinéma et qui le rendra célèbre.

    Mariages et enfants
     
    Humphrey Bogart se marie avec Helen MENKEN le 20 mai 1926 à New York, et en divorce le 18 novembre 1927. Il épouse en secondes noces Mary PHILIPS le 3 avril 1928 à Hartford, mais tous deux divorcent le 21 juin 1937. Puis, il se marie avec Mayo METHOT le 21 août 1938 à Los Angeles, et en divorce le 10 mai 1945. Enfin, il épouse Lauren BACALL le 21 mai 1945 à Cleveland. Ce fut son unique mariage heureux. Ils restèrent mariés jusqu'au décès de Bogart et eurent deux enfants : Stephen Humphrey BOGART, né le 6 janvier 1949, est devenu écrivain - auteur notamment d'un livre sur son père - , et Leslie Howard BOGART, née le 23 août 1952, est devenue infirmière.

    Maladie et décès

    Humphrey BOGART tombe malade au milieu des années 1950. Atteint d’un cancer de l’œsophage, il refuse de consulter un médecin avant janvier 1956, mais il est déjà trop tard. Il décède le 14 janvier 1957 à Hollywood. Ses funérailles ont lieu à la All Saints Episcopal Church. Ses cendres sont enterrées au Forest Lawn Memorial Park, à Glendale. Sur la tombe est écrite une phrase célèbre de son premier film avec Lauren Bacall : « If you want anything, just whistle ». Son ami John HUSTON prononça son éloge funèbre en ces termes : « Il avait reçu le plus beau de tous les dons, le talent. Le monde entier l'a reconnu, la vie lui a donné tout ce dont il rêvait et même plus ; nous ne devons pas être désolés pour lui mais plutôt pour nous qui l'avons perdu. Il est irremplaçable. Il n'y aura jamais personne comme lui... ». Il possède une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, au 6322 Hollywood Boulevard. L'acteur britannique Michael CAINE dit avoir choisi son pseudonyme après avoir vu la performance d'acteur de Bogart dans le film "The Caine mutiny" (en France : Ouragan sur le Caine (1954)).

    Carrière

    Humphrey BOGART incarne certainement l'un des mythes les plus durables qu'ait engendrés le cinéma en ce sens qu'à sa mort en 1957, tout le monde eut le sentiment réel de perdre un ami intime, des plus irremplaçables. « Bogie » comme l'appela toute une génération, était ce vétéran solide (13 ans de Broadway, 22 ans d'Hollywood) dont le physique fripé, hâve et caverneux, le sourire de carnassier, plaisait aux jeunes filles, et dont le franc-parler terrifiait toute l'industrie du film. « Après huit verres de whisky, je suis en pleine possession de mes facultés » avouait-il. « Ce que je pense des sports ? Il m'est arrivé de jouer au football chez John HUSTON, avec un pamplemousse. Il était deux heures du matin et nous étions fins saouls ». En outre, ses positions morales, courageuses et insolentes, faisaient de lui la conscience d'Hollywood, notamment en 1947 par son soutien controversé aux Dix d'Hollywood.

    Il incarna avec Lauren BACALL le couple le plus exemplaire et le plus magnifique que le cinéma ait créé sans pouvoir le détruire par la suite.

    L'image de Bogart reste mythique. Elle est liée à son allure, étroitement sanglé dans son imperméable, ses orbites sombres creusant, sous le feutre mou du détective privé, son visage plus ou moins plissé, son rictus de dérision perpétuelle et son geste machinal pour se tirer le lobe de l'oreille, cette image désormais règne au-delà de l'existence de son propre créateur. Son jeu était toujours naturel. Sa brusquerie, son insolence bou
    geonnante cachaient un cœur et une vraie philosophie. Depuis sa mort, son image ne cesse de grandir.

    Récompenses

    * 1999 : il est classé Greatest Male Star of All Time par le American Film Institute

    Influence

    Même en dehors des États-Unis, Humphrey BOGART est un acteur culte. Jean-Paul BELMONDO a été profondément influencé par son image. Dans "À bout de souffle", peut-être le film le plus connu de Jean-Luc GODARD, le protagoniste Michel adore Humphrey Bogart et le mime dans ses gestes les plus connus d'une manière à la fois absurde et touchante. "Tirez sur le pianiste" de François TRUFFAUT est aussi un hommage à Bogart. Le grand acteur indien Ashok KUMAR a cité Bogart comme celui qui a eu la plus grande influence sur son jeu d'acteur. Dans "Tombe les filles et tais-toi", de Woody ALLEN, le personnage principal voue un véritable culte à l'acteur.

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  • FILMOGRAPHIE _ Ava GARDNER63 Films (Intégrale) + Bonus




    Ava Lavinia Gardner est née le soir de Noël en 1922 à Grabtown en Caroline du Nord aux États-Unis. Elle est la plus jeune des sept enfants de Mary Elizabeth et Jonas Gardner, des fermiers exploitant de plantations de tabac. Son père meurt quand elle a douze ans. Elle fait ses études à l’Atlantic City Christian College de Wilson en Caroline du Nord et suit des cours de sténo-dactylo. Pendant une jeunesse pauvre et studieuse à Grabtown, Brogden, Newport News et Wilson, elle fait de fréquents passages à New York chez sa sœur aînée, surnommée Bappie, mariée à un photographe professionnel, Larry Tarr. Impressionné par la beauté de la jeune fille, alors âgée de 17 ans, il prend des centaines de photos d'elle et les expose dans les vitrines de son studio de photos. C'est là que Barney Duhan, un employé de la MGM les remarque et suggère à Larry de les envoyer au studio de cinéma. Marvin Schenck, qui s'occupe des jeunes talents de la MGM, découvre ces photos, et fait passer un bout d'essai à Ava. En 1941, elle signe un contrat de sept ans avec la MGM à cinquante dollars la semaine et part, accompagnée de sa sœur Bappie, à Hollywood...



    Ayant un fort accent du terroir, Ava doit se contenter pour commencer, de séries de photos de pin-up et de petits rôles dans des films mineurs où elle apprend son métier, n'étant même pas créditée dans les 14 films où elle figura de 1942 à 1943. Son nom apparaît pour la première fois au générique de Trois hommes en blanc (1944). Elle suit des cours de diction pour placer sa voix et se débarrasser de l’accent de Caroline du Nord, ainsi que des cours d’art dramatique. Pendant cette période, elle rencontre sur les plateaux de la MGM, Mickey ROONEY, jeune acteur populaire de la MGM. Le champion du box office lui fait découvrir le tout Hollywood et ne la quitte plus. Elle sort temporairement de l'ombre quand elle épouse Mickey Rooney, avec le consentement de Louis B. Mayer, grand patron de la MGM. Le mariage eut lieu, organisé simplement par le studio, le 10 janvier 1942 à Ballard. Le mariage durera 16 mois. Elle rencontre par la suite le multimilliardaire Howard Hughes qui la courtise et la poursuivra de ses assiduités pendant de longues années, allant même jusqu'à l’espionner et mettre sur écoutes. Ava refusera toujours ses avances et demandes en mariage tout en conservant son amitié. Après quelque temps, elle fait un second mariage avec le musicien Artie SHAW en 1945, mais le mariage est un nouvel échec et ils divorcent un an plus tard. Bien qu'ils se soient quittés en bons termes, ce mariage fit beaucoup de mal à Ava, à cause des critiques et du cynisme de Shaw.



    En parallèle, les films sans grand intérêt se sont succédé : Ava figure, non créditée, dans plus de quinze films entre 1941 et 1943, parfois dirigés par King Vidor, Fred Zinneman, Jules Dassin, George Sidney, Douglas Sirk... La MGM lui donne enfin sa chance en 1946, pour commencer avec Tragique rendez-vous (1946) où elle donne la réplique, dans son premier grand rôle, à George Raft mais c’est surtout dans Les Tueurs (1947) qu'elle se révèle et est vraiment remarquée. Son personnage de femme fatale est créé avec ce film noir de Robert Siodmak, inspiré d'une nouvelle d'Ernest Hemingway, où elle interprète la vamp qui dupe le jeune Burt Lancaster qui débute à l’écran. C’est dans ce rôle qu’elle reçoit pour la première fois des commentaires élogieux de la part de la critique.



    Très vite, son nom devient synonyme de sex-appeal. La MGM profite du succès d’Ava, tout en la prêtant à d’autres compagnies de cinéma. Le studio exploite le côté torride de l’actrice, elle joue avec l’idole de sa jeunesse, Clark Gable qui a insisté pour l’avoir comme partenaire dans Marchands d illusions (1947). Pour Universal Pictures, elle incarnera Vénus, la déesse de l’amour, dans Un caprice de Vénus où la censure recouvre la statue nue représentant Ava Gardner d’un pudique drapé. S’ensuivent quelques films mineurs mis en scène par John Brahm, Jack Conway, Robert Siodmak, Mervyn LeRoy, où elle côtoie Robert Taylor, Charles Laughton, Gregory Peck, James Mason, Barbara Stanwyck, Robert Mitchum... À la fin des années 1940, Howard Hughes fait toujours partie des prétendants d’Ava, elle a également des liaisons avec Howard DUFF ou encore Robert TAYLOR. C’est à cette période qu’elle tombe amoureuse de Frank SINATRA, alors marié à sa première épouse Nancy. L’acteur-chanteur au creux de la vague et la star montante vont connaître une passion tumultueuse et mouvementée qui va défrayer la presse à scandale pendant des années. Rongés mutuellement par la jalousie, leur relation sera ponctuée de violentes disputes. Quand leur liaison éclate au grand jour, la presse se déchaîne, Ava est qualifiée de briseuse de ménages, des prêtres catholiques leur envoient des lettres accusatrices, la Ligue de Défense de la Décence menace de boycotter les films d’Ava. Mais Nancy Sinatra finira par divorcer et les deux amants se marient le 7 novembre 1951.



    Un film va la propulser au sommet : Pandora (1951) d’Albert Lewin. Ava Gardner est définitivement consacrée par ce mélodrame onirique, où elle est filmée pour la première fois en couleurs, démontrant une flamboyante présence à l'écran. C’est pendant le tournage de ce film qu’elle découvre pour la première fois l’Europe et tout particulièrement deux pays qui vont marquer sa carrière et sa vie privée pour toujours, l’Angleterre et l’Espagne. Fascinée d’emblée par l’Espagne, elle s’y installera pendant plusieurs années à partir de décembre 1955. Ava Gardner a désormais le vent en poupe et la MGM diffuse des photos d’elle au rythme de trois mille par semaine. George Sidney la réclame pour Show Boat (1950). Son film suivant, Les Neiges du Kilimandjaro (1952), lui apporte la renommée internationale. Héroïne idéale des romans d’Hemingway, qu’elle a connu à l’époque de Les Tueurs et qui est devenu son ami plus tard, Ava tourna trois adaptations tirées des œuvres de cet auteur : Les Tueurs, Les Neiges du Kilimandjaro et Le Soleil se lève aussi (1957).



    Elle enchaîne avec trois films qui seront tous d'immenses succès. Tout d’abord avec un film d’aventures chevaleresque, Les Chevaliers de la Table ronde (1954), tourné à Londres avec Robert Taylor. C’est le premier film de la MGM en Cinémascope. Elle retrouve Robert Taylor dans un western, Vaquero ! (1953). Et surtout Mogambo (1953), remake de La Belle de Saïgon où elle reprend le rôle de Jean Harlow accompagnée de Clark Gable déjà présent dans la première version de 1932 ! Réalisé par John Ford, ce film à gros budget est tourné en Afrique en décors naturels, donne à Ava une plus grande crédibilité d’actrice à Hollywood et elle reçoit une nomination aux Oscars, la première et la seule. Cependant, le tournage a été difficile pour elle car elle subit deux avortements. Le premier, pendant le tournage. Le second, à la toute fin du tournage. Ava expliquera dans ses mémoires, en 1990, les raisons qui l'ont poussée à se faire avorter, estimant que son mode de vie d'alors ne lui permettait pas de consacrer du temps à un enfant et que celui-ci en pâtirait forcément.



    Joseph L. Mankiewicz la sollicite, malgré les réticences de la MGM, pour jouer Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus (1954), et malgré la forte concurrence pour ce rôle convoité (notamment par Elizabeth Taylor, Jennifer Jones, Linda Darnell, Yvonne De Carlo, Joan Collins... ), elle finit par être retenue. Ce film sera l’apogée de sa carrière.



    À 33 ans, en 1955, Ava quitte les États-Unis et s’installe en Espagne à La Moraleja près du centre de Madrid. Elle avait déjà rencontré Luis Miguel Dominguín, torero célèbre, quelque temps auparavant à une soirée madrilène et la star a enfin avec lui une relation amoureuse plus apaisée que celle qu’elle a partagée avec Sinatra. C’est d’ailleurs à cette époque que le couple Gardner-Sinatra se sépare pendant trois ans, ils finiront par divorcer en juillet 1957. Ils garderont tout au long de leur vie une relation d’amitié profonde. Privilégiant toujours sa vie amoureuse au détriment de sa carrière, elle provoquera de la MGM une suspension de contrat pour avoir refusé le rôle de Ruth Etting dans Les Pièges de la passion (rôle qui sera tenu par Doris Day). Malgré son exil volontaire, Ava tourne encore quelques beaux films. Après deux années d’interruption, elle fait son retour avec George Cukor dans La Croisée des destins (1956), une super production avec deux ans de préparations et des milliers de figurants, un sujet sulfureux sur l’indépendance de l’Inde et le problème racial Anglo-Indien. Darryl F. Zanuck la sollicite pour Le soleil se lève aussi, sous les conseils d’Hemingway. Le film se passe en Espagne ainsi que le suivant La Maja nue (1959), biographie du peintre Francisco de Goya et de son égérie la Duchesse d’Albe, son dernier film sous contrat avec la MGM. Désormais actrice indépendante, Stanley Kramer lui confie le rôle crépusculaire de Moira Davidson dans Le Dernier rivage (1960). Puis elle tourne dans La Nuit de l iguane (1964) de John Huston, adaptation d’une pièce de théâtre de Tennessee Williams, et l'un de ses plus beaux rôles. Elle fera encore quelques apparitions remarquées, comme dans le rôle de Lily Langtry, icône sublimée du juge Roy Bean dans Juge et hors-la-loi (1973) où elle retrouve pour la troisième fois le réalisateur John Huston. Elle aura une liaison, de nouveau mouvementée, avec l’acteur George C. SCOTT qui sous l’emprise de l‘alcool devenait violent. Leur relation sera de courte durée.



    Mais sa carrière décline. Le prestigieux Les 55 jours de Pékin (1962) de Nicholas Ray avec Charlton Heston, reçoit un accueil tiède, et d'autres coûteuses superproductions comme le péplum La Bible (1964) de John Huston, ou L'Oiseau bleu de George Cukor sont des échecs retentissants. Ava Gardner s'installe définitivement à Londres en 1968. Dans le même temps, la juvénile Catherine Deneuve, succédant à Danielle Darrieux, tient le rôle principal de Mayerling où Ava interprète une Impératrice Elizabeth - Sissi - vieillissante. L'actrice retrouve Burt Lancaster dans la politique fiction Sept jours en mai (1964) de John Frankenheimer, et Charlton Heston dans le film catastrophe Tremblement de terre (1974). Elle joue une méchante sorcière dans Tam Lin, dirigée par l'acteur Roddy McDowall et elle paie Martin Sheen pour ses services sexuels dans le thriller Le Pont de Cassandra. D'autres films (Priest of Love de Christopher Miles) passent inaperçus.



    En 1985 et 1986, poussée selon ses propres propos par des besoins financiers, Ava Gardner accepte des rôles télévisés dans quelques séries et téléfilms.



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  • FILMOGRAPHIE Marilyn MONROE – 33 Films (Intégrale) + Bonus
      

    Marilyn Monroe , de son vrai nom Norma Jeane Mortenson est née le 1er juin 1926 à Los Angeles, Californie.

    Véritable sex symbol, l'actrice a joué dans plus d'une trentaine de films. Belle et talentueuse, Marilyn Monroe reçoit le Golden Globe de la meilleure actrice en 1960.

    Marilyn Monroe sera retrouvée morte le 5 août 1962 et les circonstances de son décès ne sont pas toujours élucidées.
     
    Premiers rôles

    A sa naissance, le père de Norma Jeane Mortenson, Martin Edward Mortenson et sa mère Gladys Pearl Monroe entament une procédure de divorce qui sera finalement prononcé en 1928. Norma Jeane Mortenson a également une demi soeur Bernice Baker et un demi frère Hermitt Jack.

    Peu de temps après la naissance son troisième enfant, Gladys Pearl Monroe souffre de problèmes psychologiques tel que la future Marilyn Monroe sera d'abord élevée par des parents adoptifs Albert et Ida Bolender, avant d'être ballottée de foyer en foyer.

    Par la suite, alors qu'elle est âgée de 10 ans, Norma Jeane Mortenson est élevée par le couple, Grace McKee et Ervin Goddard, les meilleurs amis de sa mère.

    Le 19 juin 1942, elle épouse James Dougherty ouvrier dans une usine qui part peu de temps après s'engager dans les marines. Durant la seconde guerre mondiale, alors qu'on est en 1944, Marilyn Monroe pose pour le photographe David Conover pour le Yank magazine afin d'illustrer la contribution des femmes dans l'effort de guerre. Cette photo suffit à lancer la carrière de mannequin de la demoiselle qui fait ensuite la couverture de plusieurs autres magazines.

    Par la suite, tout s'enchaîne pour Marilyn Monroe . En effet, quatre ans après leur mariage, le couple James Dougherty/Norma Jeane Mortenson décide de divorcer.

    Entre temps, la jeune femme décide de se teindre en blonde et songe sérieusement à une carrière d'actrice. C'est ainsi qu'en juillet 1946, alors qu'elle est à peine âgée de 20 ans, Marilyn Monroe adopte enfin son nom de scène et signe son premier contrat auprès de la 20th Century Fox.

    Ainsi, en 1947, elle apparaît pour la première fois dans un long métrage « The shocking Miss Pilgrim » où elle joue le rôle d'une opératrice téléphonique. Durant les prochaines années, Marilyn Monroe joue les petits rôles et c'est à peine si elle figure sur le générique des films.

    Les hommes préfèrent les blondes

    En 1950, Marilyn Monroe joue dans « Ève » de Joseph L. Mankiewicz avec Bette Davis au premier rôle. Peu de temps après, elle signe un contrat avec la 20th Century Fox d'une durée de 7 ans. Par ailleurs, en 1951, Marilyn Monroe suit des cours de littérature et d'art à l'Université de Californie Los Angeles.

    Suite à un scandale dévoilant des photos d'elle nue dans un calendrier, Marilyn Monroe affirme non sans une pointe de dignité qu'elle les a faites parce qu'elle était à court d'argent. Durant ses premières années en tant qu'actrice, elle gagnait de 75 à 500 dollars par semaine.

    Après plusieurs autres tournages, elle endosse le rôle de Rose Loomis dans le film « Niagara » de Henry Hathaway, nous sommes alors en 1953. L'actrice fait sensation dans le film tel que la même année, elle enchaîne avec un autre grand rôle, celui de Lorelei Lee dans la comédie musicale « Les hommes préfèrent les blondes » d'Howard Hawks aux cotés de Jane Russell.

    Son salaire se voit être revu à la hausse à raison de 18 000 dollars, ce qui est encore bas par rapport à ce que gagnait Jane Russell pour le même film, soit 400 000 dollars.

    Par la suite, elle joue dans « Comment épouser un millionnaire » de Jean Negulesco aux cotés de Lauren Bacall et Betty Grable. Durant la même période, elle fait la rencontre de Joe DiMaggio, un grand joueur de baseball fraîchement retraité.

    De retour aux studios, la star du cinéma revient dans de nouveaux films à savoir « Rivière sans retour », « La joyeuse parade » mais surtout « Sept ans de réflexion ». Dans ce film de Billy Wilder, Marilyn Monroe interprète le rôle de la fille aux cotés de Tom Ewell dans le rôle de Richard Sherman.

    C'est d'ailleurs dans ce film qu'est tirée la scène la plus mémorable de la carrière de Marilyn Monroe , celle de sa robe soulevée par la grille d'aération du métro.

    Une véritable star

    En dehors des studios, le mariage de Marilyn Monroe bat déjà de l'aile qu'en novembre 1954, le couple finit par divorcer. Quelques mois après leur séparation, l'actrice commence à fréquenter le célèbre écrivain Arthur Miller, mais c'est au bras de Joe DiMaggio qu'elle assiste à la première de « Sept ans de réflexion ».

    Ce dernier est un grand succès et apporte plus de pouvoir à Marilyn Monroe, à commencer par son salaire qui atteint la somme de 100 000 dollars par film sans parler des frais divers. Par la suite, elle a une totale liberté pour jouer pour des studios autres que la 20th Century Fox.

    En 1956, elle tourne dans « Arrêt d'autobus » de Joshua Logan où elle interprète le rôle de Chérie. Bien que ce film soit nommé dans plusieurs catégories aux oscars, il n'en reçoit aucun. La même année, elle épouse Arthur Miller et ralentit les tournages.

    Ainsi, en 1959, « Certains l'aiment chaud » de Billy Wilder arrive sur les écrans. Le film est favorablement accueilli par le public et est nommé dans 5 catégories aux oscars. Dans la foulée, la jeune femme est récompensée d'un Golden Globe de la meilleure actrice.

    Deux ans plus tard, elle tourne dans « Les désaxés » de John Huston, un film spécialement écrit pour elle par son écrivain de mari, Arthur Miller. Elle partage également l'affiche avec Clark Gable, le dernier film de l'acteur.

    Malheureusement, « Les désaxés » ne fait pas l'unanimité des critiques et encore moins du public. Par ailleurs, le couple Monroe/Miller finit par divorcer en janvier 1961.

    Après ce troisième divorce, Marilyn Monroe fait de plus en plus état de problèmes psychiatriques, suite à ses nombreuses fausses couches les années auparavant.

    Le 29 mai 1962, elle se rend au Madison Square Garden pour chanter « Happy birthday to you » à l'occasion du 45e anniversaire du président John Fitzgerald Kennedy. A la suite de cet événement, l'on prête volontiers une liaison entre les deux célébrités.

    Le 5 août 1962, on la retrouve sans vie dans son domicile et l'on pense d'abord à un suicide en raison de la quantité de somnifères qu'elle a avalé. Par la suite, la probabilité d'un homicide à été évoqué, mais les circonstances réelles de sa mort restent toujours un mystère et finissent de la hisser au rang de légende. Elle avait 36 ans.


      
    Néan­moins, les écrits récem­ment publiés de celle qui restera avant tout Norma Jean Baker, la montrent comme une femme d'une grande intel­li­gence et d’une rare finesse. 
     
    LIENS
     
    Alerte au ranch (1948) VO.avi - 733.4 Mo
    Bagarre pour une blonde (1948).mp4 - 334.7 Mo
    Bus stop (1956) 1080p Multi x264 ac3.mkv - 3.7 Go
    Certains L'aiment Chaud (1958) 1080p.mkv - 4.2 Go
    Chérie divorçons (1951) HDLight 1080p VOStFR.mkv - 1.9 Go
    Chérie Je me sens Rajeunir (1952).mkv - 2.1 Go
    Choisie entre toutes (1948) VO.mkv - 1.3 Go
    Cinq mariages à l'essai (1952) HDLight 1080p VOStFR.mkv - 1.9 Go
    Comment épouser un millionnaire (1953) 1080p Multi x264 ac3.mkv - 2.6 Go
    Désaxés (1961) 1080p Multi x264 ac3.mkv - 2.7 Go
    Eve ( 1950) 1080p x264 ac3 Multi.mkv - 3.9 Go
    Home Town Story (1951) VOStAng.mkv - 728.9 Mo
    La joyeuse parade (1954) 720p .mkv - 708.8 Mo
    La pêche au trésor (1949).mkv - 888.1 Mo
    La Sarabande Des Pantins  (1952)  VOStFR 1080p x264.mkv - 2.4 Go
    Le démon s'éveille la nuit (1952) VOStFR.mp4 - 1.1 Go
    Le Milliardaire (1960) Multi DVDRiP x264.mkv - 1.7 Go
    Le Petit Train du Far West (1950).mp4 - 273.3 Mo
    Le Prince et la Danseuse (1957) HDLight 1080p Multi.mkv - 1.4 Go
    les derniers jours (1962) VOStFR.7.8.avi - 498.3 Mo
    Les Reines du music-hall (1948) VOStAng.mkv - 532.8 Mo
    Les rois de la piste (1950).avi - 722.8 Mo
    Les hommes préfèrent les blondes (1953) 1080p Multi x264 ac3.mkv - 2.4 Go
    Love Marilyn (2012) French 720p WebRiP DD5.1 x264.mkv - 3.0 Go
    Niagara (1953) 720p BluRay x264.mp4 - 856.8 Mo
    Nid d'amour (1951).avi - 1.7 Go
    Quand La Ville Dort (1950) Multi 720p.mkv - 1.4 Go
    Rendez-moi ma femme (1951).avi - 1.4 Go
    Rivière sans retour (1954).mkv - 2.7 Go
    Sept ans de réflexion (1955) 1080p FR EN x264 ac3.mkv - 2.6 Go
    Tourment (1950) VO.mkv - 1.3 Go
    Troublez moi ce soir (1952) VOStFR.mkv - 1.2 Go
    Dangerous Years (1947) DVDRiP x264.mkv - 923.7 Mo
    Les désaxés (1961) 1080p Multi x264 ac3.mkv - 2.7 Go
     

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  • FILMOGRAPHIE _ Julie CHRISTIE - 42 Films






    Biographie

    Julie Chris­tie voit le jour le 14 avril 1941 dans la région d’As­sam, en Inde britan­nique, au sein de la plan­ta­tion de thé où son père est employé. Suite à son divorce, sa mère, peintre, part s’ins­tal­ler au Pays de Galles avec sa fille. La jeune Julie, bapti­sée à l’église angli­cane, suit alors ses études dans un couvent de l’East Sussex, puis à Paris afin de perfec­tion­ner son français.
    Elle débute sa carrière en 1957 à la télé­vi­sion et au cinéma. Sa renom­mée inter­na­tio­nale advien­dra au milieu des années 60, tout d’abord grâce à son rôle dans le film Darling, pour lequel elle obtient l’os­car de la meilleure actrice en 1966. La consé­cra­tion inter­vient dans la foulée de sa pres­ta­tion dans Le Docteur Jivago de David Lean, où elle joue le rôle de Lara Anti­pova aux côtés de Omar Sharif. 
    En 1966, elle tourne égale­ment Fahren­heit 451 sous la direc­tion de François Truf­faut. Plus tard, elle traverse l’At­lan­tique pour tenir un rôle dans John McCabe de Robert Altman sorti en 1971 et rencontre Warren Beatty qui la fait tour­ner en 1978 dans son film Le ciel peut attendre.
    Depuis la deuxième partie des années 1980, les appa­ri­tions de l’ac­trice se font plus rares. On la retrouve toute­fois dans Cœur de dragon et Hamlet en 1996, aux côtés de Johnny Depp dans Never­land en 2004 ou encore dans Sous surveillance, réalisé par Robert Redford en 2013.
    Côté coeur, elle entre­tient une rela­tion avec Warren Beatty entre 1967 et 1974. Depuis 1979, elle vit en couple avec le jour­na­liste Duncan Camp­bell.

    LIEN


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  • FILMOGRAPHIE _ Jean GABIN - 90 Films + Bonus
     

     

     



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  • FILMOGRAPHIE _ BOURVIL - 58 Films + Bonus



    Acteur, Artiste, Chanteur, Comique et Musicien (Francais)
    Né le 27 juillet 1917
    Décédé le 23 septembre 1970 (à l'âge de 53 ans)


    Né André-Zacharie Raimbourg-Ménart le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare (Seine-Maritime). Bourvil doit son nom d'artiste au village de Bourville où il passa son enfance. Il naît orphelin puisque son père, André Raimbourg, est mort en début d'année sur les champs de bataille de la triste et grande guerre. Remariée à Louis Ménart, la veuve Raimbourg et ses deux enfants, René et André, s'installent dans les alentours de Dieppe, où naîtront encore trois autres enfants de cette nouvelle union. La vie est rude dans la campagne normande de l'entre-deux-guerres, et les Ménart, aidés de leurs cinq enfants, travaillent dur à la ferme. Dès l'âge de dix ans, André prend goût à la musique, en s'abreuvant des derniers tubes sur la TSF de l'instituteur du village. A quatorze ans, certificat d'étude en poche, il quitte la campagne pour le pensionnat de Doudeville. Eprouvé par cette vie d'enfermement, il s'enfuit et rentre chez lui. Sa vie, c'est la terre, à laquelle il restera attaché toute son existence.

    Après avoir étudié l'harmonica, l'accordéon et le cornet à piston, André intègre la fanfare du village. Mais à dix-neuf ans, il se sent pousser des ailes. Adieu la campagne, bonjour la ville. Il part pour Rouen et y exerce le métier d'apprenti boulanger, dans le but d'obtenir une situation et de demander en mariage son amie Jeanne Lefrique. Mais il n'en oublie pas pour autant la musique.

    Puis un soir de 1936, c'est la révélation lorsqu'il assiste, sidéré, à un concert du grand Fernandel. C'est décidé, il sera artiste ! Mars 1937, direction Paris et le 24ème Régiment d'Infanterie que le jeune Raimbourg vient d'intégrer. Il s'engage pour trois ans au sein de la clique du Régiment. Il y fait ses véritables débuts de chanteur, devant des camarades stupéfiés par son talent et sa drôlerie. Mais il brille aussi en dehors des murs étroits de la caserne, en remportant de nombreux Radio-crochets qui sont autant de petites victoires.

    Septembre 1939. la deuxième guerre mondiale commence, et avec elle, son lot d'exil et de souffrances. Raimbourg est envoyé sur le front, puis démobilisé en août 1940, près de Pau, où il fait la connaissance d'Etienne Lorin, son meilleur ami et le parolier de nombre de ses futures chansons. Ensemble, ils mettent au point les numéros du nouveau comique-troupier Andrel (c'est le nom que Raimbourg s'invente alors).



    Retour à Paris en 1941. Mais personne ne veut du jeune normand. Sauf La Gaîté Montparnasse, qui finit par l'embaucher pour un soir. Il y chante ses premières compositions, accompagné d'Etienne. Puis il accompagne Bordas à l'ABC pour plusieurs représentations. Il met ainsi le pied à l'étrier du métier d'artiste. Après plusieurs contrats dans les cabarets parisiens, il décide de troquer son nom Andrel pour Bourvil. Nous sommes en 1942, et Bourvil débute véritablement sa carrière. Il en profite pour épouser sa Jeanne, en janvier 1943. Petit à petit, ses contrats sur scène font parler de lui. Jusqu'à ce jour de 1944 où, ému par une petite vendeuse de cartes postales croisée dans les rues de Paris, il écrit Les crayons. Cette chanson passe sur toutes les ondes et devient son premier tube. Bourvil est maintenant une star !



    Soudainement très sollicité, il obtient un premier rôle au cinéma dans La ferme du pendu en 1945, puis il tourne sous la houlette d'André Berthomieu dans Pas si bête. Il remplit les music-halls, vend ses disques comme des petits pains, joue dans de nombreuses opérettes et entame une fulgurante carrière au cinéma. L'après-guerre est propice à l'explosion médiatique du jeune comique. Plus rien ne peut lui résister. Il devient papa le 28 avril 1949 et continue de tourner avec les plus grands (Pagnol, Grangier, Berthomieu, ...). Sans manquer de consacrer une grande partie de son temps à sa famille, Bourvil poursuit sa carrière avec brio.

    Malgré quelques critiques, chacune de ses apparitions est largement récompensée par un énorme succès public. Il faut dire que le Normand est toujours resté simple et populaire au sens premier du terme. C'est sur scène qu'il va décrocher un nouveau succès en 1952 aux côtés d'Annie Cordy et de Georges Guétary: l'opérette L'auberge fleurie se joue à guichets fermés au mois de décembre 1952 à l'ABC et son succès durera des années. Pendant vingt ans, Bourvil enchaîne les succès cinématographiques (La traversée de Paris, Le passe-muraille, Le chanteur de Mexico, Les misérables, Le bossu, La jument verte, Un drôle de paroissien, Le corniaud, La grande vadrouille, Le cerveau, ...) et discographiques (Fredo le Porteur, Ballade irlandaise, Berceuse à Frédéric, Salade de fruits, Les papous, Ma p'tite chanson, La tactique du gendarme, ...).



    Puis en 1967, lors du tournage des Cracks, le couperet tombe. Au faîte de sa gloire, Bourvil apprend qu'il est atteint de la maladie de Kahler. Ses jours sont comptés. Il vivra en fait trois ans de plus, jusqu'à ce jour du 23 septembre 1970 où il s'éteint, à l'âge de 53 ans. Il venait de terminer le tournage du Cercle rouge avec Alain Delon et Yves Montand.



    Derrière ses faux-airs de benêt, Bourvil a réellement marqué la chanson et le cinéma du vingtième siècle. Populaire et généreux, cet artiste unique a su apporter à son personnage de comique paysan une grande finesse. Chacun de ses rôles au cinéma a fait montre d'une grande intelligence du rôle, et ses interprétations des classiques (Marcel Aymé, Victor Hugo, Pagnol) ont marqué le public de plusieurs générations. Il fut l'un des rares à savoir teinter l'humour d'une extrême et délicate tendresse.

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  • FILMOGRAPHIE _ Lino VENTURA - 73 Films    

        
    En 1953 Jacques Becker cherche un italien pour interpréter un gangster qui donnerait la réplique à Jean Gabin pour son film « Touchez pas au grisbi« . Angiolino Giuseppe Pascal Ventura connu dans le métier de la lutte gréco-romaine et dans le milieu du catch sous le pseudo  de Lino Borrini est contacté par le réalisateur. Il essuie un refus de la part d’un homme plutôt timide et pas très exhibitionniste. Mais Jacques Becker revient à la charge et finit par le convaincre. C’est une révélation dans le monde du cinéma et pour le public à la sortie du film. Jean Gabin est immédiatement séduit par cette personnalité.    
    Après avoir fait quelques seconds rôles Lino Ventura, puisque c’est sous ce nom qu’il fera carrière, truste rapidement les têtes d’affiche. Et devient une valeur sûre du box office français. Il interprétera souvent des rôles virils mais au grand cœur. C’est un acteur d’instinct, et qui possède un physique à nul autre pareil fera de lui l’interprète idéal pour des rôles de malfrats, de flics ou d’espions.    
    Henri Decoin lui donne un second rôle en 1955 toujours pour donner la réplique à Jean Gabin, dans son film « Razzia sur la chnouf« . Il interprète un trafiquant de drogue dont le gang est infiltré par un commissaire de police se faisant passer pour un des leurs.    
    Dés 1956 il porte un film sur son nom. Henri Decoin lui donne un des rôles principal pour sa production franco italienne « Le feu aux poudres« . Aux côtés de Lino Ventura on trouve, Raymond Pellegrin, Charles Vanel, Dario Moreno et Françoise Fabian.    
    La même année il tourne dans le premier long métrage de fiction, un chef d’œuvre, de Louis Malle « Ascenseur pour l’échafaud » dans lequel il interprète un commissaire de police. Il est aux côtés de Jeanne Moreau, Maurice Ronet et Charles Denner. Musique de Miles Davis qui fera le tour de la planète. Tourné à la lumière naturelle et caméra à l’épaule sans toute fois être estampillé Nouvelle Vague. Ce film obtiendra le Prix Louis Delluc.    
    1957 il retrouve Jean Gabin et Paul Frankeur pour un petit polar de Gilles Grangier « Le rouge est mis » d’après un roman d’Auguste Le Breton.    
    Toujours en 1958 mais dans un tout autre genre, Bernard Borderie fait appel à Lino Ventura pour interpréter le rôle du Gorille, un barbouze qui doit déloger un réseau ennemi d’espions ayant mis la main sur quelques secrets atomiques français. Film à la fois abracadabrant et viril, « Le Gorille vous salue bien » est le premier film d’une série dont le rôle sera repris par Roger Hanin. Autour de Lino Ventura on trouve Charles Vanel en chef des services secrets peu scrupuleux, Pierre Dux, Jean-Pierre Mocky, Robert Manuel, Henri Crémieux, Jean-Roger Caussimon… C’est la première fois que Lino Ventura tient l’affiche sur son nom.    
    1959 « Le fauve est lâché » Lino Ventura. Film de Maurice Labro entre polar et espionnage avec Paul Frankeur, François Chaumette, Jess Hahn. Il interprète un ancien truand et ancien de la DST reconverti dans la restauration contraint par les services secrets à reprendre du service. Dans ce rôle il donne une plus étendue palette de ses talents de comédien et de son physique de champion de lutte. Rôle proche du Gorille mais ne faisant pas partie de la saga.    
    Cette même  année il tourne pour Gilles Grangier un bon polar « 125 rue Montmartre » il interprète un crieur de journaux naïf qui se fait manipuler par un clown et sa maîtresse. Film sec et limpide. de la belle ouvrage. Avec Robert Hirsch, Jean Desailly, Andréa Parisy et Dora Doll.    
    Il tourne aussi un très bon thriller signé Edouard Molinaro co-écrit par Gérard Oury « Un témoin dans la ville« .  
    La même année Julien Duvivier  cinéaste d’inspiration noire et pessimiste, rameute une troupe autour de lui pour un huis-clos oppressant duquel doit rejaillir une vérité. Qui a dénoncé le réseau de résistance Vaillance et son chef Castille à la Gestapo?. « Marie-Octobre » est un film choral avec Danielle Darrieux dans le rôle-titre, elle invite ses ex-compagnons de réseau un soir chez elle pour démasquer celui qui a  fait assassiner son mari. Avec Paul Meurisse, Paul Frankeur, Bernard Blier, Lino Ventura, Serge Reggiani, Robert Dalban, Paul Guers, Daniel Ivernel et Noël Roquevert. Très bon film où chacun des protagonistes passe en posture de faiblesse face à tous les autres. Finalement seule la ruse parviendra à identifier le traître.    
    L’année suivante c’est le grand rôle tragique pour Lino Ventura qui assoira définitivement sa carrure dans le paysage cinématographique français. Claude Sautet fait appel à lui pour interpréter Abel Davos un truand en cavale avec ses deux enfants entre Milan et Paris. Cavale désespérée, « Classe tous risques » est un grand polar. Il y est question d’honneur, de paroles d’hommes et d’amitié. Il a comme partenaire Jean-Paul Belmondo qui sort de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard, et aligne deux grands rôles qui contribueront chacun à conquérir un vaste public.    
    1961 Lino Ventura tourne ce qui deviendra un classique du film de guerre français: « Un taxi pour Tobrouk » de Denys de La Patellière, avec lui on retrouve, Maurice Biraud et Charles Aznavour. Film antimilitariste et savoureux grâce aux dialogues de Michel Audiard. En Italie il a tourné un film de Luciano Emmer « La fille dans la vitrine » sur la condition ouvrière des immigrés italiens en Europe du Nord.    
    En 1963 il interprète ce qui sera un de ses grands rôles comiques. Georges Lautner fait appel à lui pour le personnage de Fernand Naudin gangster à la retraite obligé de remettre les couverts pour faire plaisir à son ami mourant « Le mexicain », et de tenir une boutique tiraillée par les ambitions des frères Volfoni et les tentatives homicides de Théo le distillateur. Vous aurez reconnu « Les tontons flingueurs » film culte pour des générations de cinéphiles. les dialogues de Michel Audiard et la fantaisie de Georges Lautner sont pour beaucoup dans le succès du film. Sans oublier les performances des acteurs outre Lino Ventura, Bernard Blier, Jean Lefebvre, Francis Blanche, Horst Frank, Robert Dalban, Venantino Venantini et Claude Rich. La musique de Michel Magne joue aussi un grand rôle dans la réussite du film.    
    Il enchaîne la même année avec un film de Henri Verneuil qui avait pour ambition de tourner un western à la française mais plutôt que de prendre des chevaux il les remplaça par des camions. Le tournage a lieu dans le sud du Maroc. C’est « Cent mille dollars au soleil« . Grand film du réalisateur avec Jean-Paul Belmondo avec qui il partage l’affiche. Avec aussi Bernard Blier, Gert Fröbe et Reginald Kernan. Lino Ventura (Marec dit « Plouc ») poursuit Jean-Paul Belmondo (Rocco) à travers le désert sur fond de musique de Georges Delerue. Dialogues de Michel Audiard. Plaisir garanti.    
    1964 Georges Lautner fait appel à ses talents pour une parodie de film d’espionnage, sans queue ni tête ni vraisemblance mais totalement hilarante: « Les barbouzes« . Il est entouré de Bernard Blier, Francis Blanche, Charles Millot, Jess Hahn, Noël Roquevert, Robert Dalban et Mireille Darc. Film de nouveau dialogué par Michel Audiard et mis en musique par Michel Magne.    
    Claude Sautet en 1965 lui fait tenir le rôle d’un marin aux caraïbes qui recherche un bateau disparu. Lorsqu’il  le retrouve il s’aperçoit qu’un vaste trafic d’armes a lieu au large des caraïbes. « L’arme à gauche » est un film atypique dans la filmographie de Claude Sautet. Adaptation d’un livre de Charles Williams « Aground » ce polar maritime mérite d’être mieux connu même si on peut lui reprocher quelques faiblesses de rythmes. Avec un casting cosmopolite: Lino ventura donc, Sylva Koscina, Leo Gordon, Alberto de Mendoza, Antonio Martin…      
    La même année pour Robert Enrico, il tourne son premier film en couleur: « Les grandes gueules«  Dans ce film on trouve André Bourvil (Valentin) en héritier d’une scierie. Lino Ventura (Laurent) en ex-détenu venu dans les Vosges accomplir une vengeance avec un ami à lui (Mick). La situation de l’entrepreneur est précaire bousculé qu’il est par un concurrent aux manières peu loyales. La scierie deviendra un repère de malfrats en conditionnelle, et le sauvetage de la scierie un objectif impératif. Film viril sur les rapports d’amitié et de rivalité entre hommes, à travers un métier austère. Avec aussi Jean-Claude Rolland, Jess Hahn, Michel Constantin, Marie Dubois, et Paul Crauchet. Illustré par la musique de François de Roubaix qui signe sa première BO pour un film grand public.    
    Avec Pierre Granier-Deferre retour à la comédie policière avec « La métamorphose des cloportes » d’après le roman de Alphonse Boudard « Cloportes ». Il tourne à nouveau avec Maurice Biraud et Charles Aznavour. Avec aussi Pierre Brasseur, la savoureuse Françoise Rosay et la belle Irina Demick.    
    Il retrouve Robert Enrico pour un film encore sur le thème de l’amitié virile pour « Les aventuriers » avec Alain Delon, Serge Reggiani et Joanna Shimkus puis Georges Lautner pour la comédie « Ne nous fâchons pas » avec Jean Lefebvre, Michel Constantin et Mireille Darc l’année 1966. Cette même année il tourne un film d’espionnage de très bonne facture dans les décors naturels de Vienne « Avec la peau des autres » de Jacques Deray. Il a pour partenaires Jean Bouise et Jean Servais.    
    Mais cette année là Lino Ventura tourne un des chefs d’œuvre français du polar: « Le deuxième souffle » de Jean-Pierre Melville. Il Interprète Gu un truand évadé de prison qui veut faire un dernier gros coup avant de disparaître définitivement. Mais la police qui est sur sa trace emploie des moyens déshonorants pour le faire parler, et le fait passer pour une balance au yeux du milieu qui cherche alors à l’éliminer. Film en noir et blanc très âpre et plutôt désespéré. Casting magnifique: Paul Meurisse, Paul Frankeur, Raymond Pellegrin, Michel Constantin, Christine Fabrega, Marcel Bozzuffi et Pierre Zimmer.    
    En 1968 il tourne pour la première fois avec José Giovanni ex-truand condamné à mort qui réchappe à la sentence et se convertit à l’écriture de romans puis une fois relâché l’écriture de scénario parmi lesquels: « Classe tous risques« , « Les grandes gueules« , « Les aventuriers« et « Le deuxième souffle« . Ses mises en scène sont souvent en-deçà de celles des réalisateurs pour lesquels il a travaillé. « Le rapace » son deuxième film, en est une démonstration. sans être un film indigne on est loin des réussites de Claude Sautet ou Jean-Pierre Melville.    
    En 1969 Lino Ventura participe au film célébrissime de Henri Verneuil, « Le clan des siciliens » il est entouré de Jean Gabin, Alain Delon, Amadeo Nazzari et Irina Demick. Au scénario on retrouve José Giovanni. La musique de Ennio Morricone ponctuée de guimbarde devient un tube. Et le film un des plus gros carton au box-office pour le réalisateur. Il incarne l’inspecteur Le Goff à la poursuite de Roger Sartet gangster en passe d’être condamné à mort qui s’évade grâce au clan Manalese et monte avec eux un vol audacieux de bijoux sur un avion entre Rome et New York. Le personnage de Le Goff a une musique qui le suit tout au long du film.    
    Cette même année 1969 il tourne son second film avec Jean-Pierre Melville. Un nouveau chef d’œuvre: « L’armée des ombres » d’après le roman de Joseph Kessel. Film sur les hauts faits de la résistance et sur les besoins homicides du secret dans cette guerre. Simone Signoret, Paul Meurisse, Jean-Pierre Cassel, Paul Crauchet, Christian Barbier et Serge Reggiani entourent Lino Ventura. L’assistant à la réalisation est un dénommé Bertrand Tavernier.    
    1970 Lino Ventura retrouve José Giovanni pour: « Dernier domicile connu« . Sûrement le meilleur film du réalisateur. Excellente chasse à l’homme dans Paris. La musique répétitive de François de Roubaix, épouse parfaitement les images. Avec Marlène Jobert.    
        
    1971 pour la dernière fois Lino Ventura rejoint Robert Enrico pour un film oubliable « Boulevard du rhum » avec Brigitte Bardot, Clive Revill, Jess Hahn et Guy Marchand.    
    Il part à New York tourner une superproduction sur la mafia italo américaine dans laquelle il interprètera l’implacable Vito Genovese. C’est Terence Young connu pour avoir tourné les trois premiers opus de James Bond qui réalis ce « Cosa Nostra-L’affaire Valachi » film didactique sur le fonctionnement de la mafia entre la fin des années 1920 et le milieu des années 1960.    
    1972 il tourne pour la première fois avec Claude Pinoteau dans « Le silencieux« . Clément Tibère un scientifique sous la contrainte dénonce des espions aux services secrets britanniques puis il est remis en liberté, tandis qu’on le fait passer pour mort. Mais le KGB ne prend pas à l’hameçon et la chasse à l’homme débute et s’achèvera tragiquement pour Clément Tibère. Avec Léa Massari et Suzanne Flon. Très bon film d’espionnage. Lino Ventura aborde des rôles où une fin tragique survient à ses personnages.    
    La même année il tourne une comédie jubilatoire de Claude Lelouch « L’aventure c’est l’aventure » sur 5 malfrats en mal de débouchés qui se reconvertissent dans le rapt lucratif: Rapt de stars ou de politiques. Avec Jacques Brel, Charles Denner, Charles Gérard et Aldo Maccione. Entre Lino Ventura et Jacques Brel s’en suivra une grande amitié comme celle qu’il a avec Georges Brassens qui quelques années plus tard enregistrera un disque de ses chansons de jeunesses dont les bénéfices iront à l’association fondée par Lino Ventura « Perce-neige » au profit de l’enfance inadaptée.    
    Il enchaîne en 1973 toujours avec Claude Lelouch, « La bonne année » où il joue un Arsène Lupin moderne qui sévit sur la Riviera. Avec Françoise Fabian, André Falcon et Charles Gérard.    
    Cette même année il ne quitte pas Jacques Brel puisqu’il fait pour lui une apparition pour lui dans « Far West » un film surréaliste et étonnant du chanteur.    
    Puis dans la comédie de Edouard Molinaro écrit par Francis Veber « L’emmerdeur » d’après sa pièce de théâtre, dans laquelle il interprète « l’emmerdé »: Milan un tueur à gage qui ne peut remplir son contrat à cause De François Pignon, un suicidaire dans la chambre voisine de son hôtel.    
    L’année suivante Lino Ventura retrouve Claude Pinoteau pour une chronique familiale qui révèle une future grande actrice du cinéma français: Isabelle Adjani. Ce film est « La gifle » Celle que donnera Jean Douléan (Lino Ventura)  à sa fille (Isabelle Adjani) la fera s’enfuir en Angleterre. Le film reçoit le prix Louis Delluc. Avec Annie Girardot, Francis Perrin, Nathalie Baye, Georges Wilson, Michel Aumont et Nicole Courcel.    
    1975 avec Patrick Dewaere il tourne pour « Adieu poulet » un film de Pierre Granier-Deferre sur deux flics qui enquêtent sur l’assassinat d’un colleur d’affiche et d’un policier. Victor Lanoux incarne le maire d’une grande ville (Rouen en l’occurrence) qui prend ses aises avec la loi. Julien Guiomar interprète le supérieur des deux flics. Film politique inspiré d’un fait réel et sur les années « Giscard » comme on savait en produire dans les années 1970 et dont le cinéma français semble avoir perdu la recette depuis 30 ans. Le duo Lino Ventura – Patrick Dewaere fait des étincelles.      
    En 1976 le grand réalisateur Francesco Rosi tourne « Cadavres exquis » et demande à Lino Ventura d’endosser le rôle principal. celui d’un inspecteur de police qui enquête sur des assassinats de hauts magistrats. Au fur et à mesure de son enquête il comprend qu’un coup d’Etat larvé se produit dans un but sécuritaire. Ce film est l’adaptation d’un écrit de Leonardo Sascia, écrivain dont l’œuvre est la dissection et la dénonciation de la mouvance mafieuse en Italie. Le scénario du film est co-écrit par un des plus grands scénaristes italiens Antonio « Tonino » Guerra et a déjà écrit plusieurs grands films pour Francesco Rosi qui avaient déja pour sujet la mafia: « L’affaire Mattei » (1972) et « Lucky Luciano » (1973). Avec Marcel Bozzufi, Charles Vanel, Max Von Sydow, Alain Cuny, Luigi Pistilli, Tina Aumont, Tino Carraro. Chef d’œuvre.    
    Tonino Guerra écrira en compagnie de Jean-Claude Carrière et Jacques Deray le scénario de « Un Papillon sur l’épaule » tourné en 1978. Film au début très énigmatique et dont la fin reste un mystère. La réalisation quant à elle est bien plate. Avec Claudine Auger, Paul Crauchet, Jean Bouise, Nicole Garcia, Laura Betti et Roland Bertin.    
    Nouveau grand film pour Lino Ventura: « Garde à vue » en 1981. Ce film de Claude Miller est un huis clos dans un commissariat. L’inspecteur Gallien qui enquête sur le crime de deux petites filles, convoque Jérôme Martinaud notable de la ville qui connaissait la fillette. Très vite Martinaud va être suspecté comme étant l’assassin d’autant que sa femme durant sa garde à vue vient l’accabler et qu’ensuite ce dernier se met à avouer. Jusqu’à l’arrestation du véritable meurtrier. De ce film ce n’est pas la prestation de Lino Ventura que l’on retient même si elle est impeccable. Ce sont les dialogues de Michel Audiard, et surtout la prestation incroyable de Michel Serrault qui se révèle dans un rôle dramatique. Avec Romy Schneider, Guy Marchand et Pierre Maguelon.    
    La même année il tourne « Espion lève-toi » pour Yves Boisset. Film plutôt réussi avec Michel Piccoli, Bruno Cremer, Bernard Fresson et Krystyna Janda. Il interprète un espion français en sommeil que l’on réactive. Mais qui le réactive et dans quel but? Ce film est célèbre aussi pour sa musique signée Ennio Morricone.    
    Lino Ventura ne déroge pas à la règle de tout grand acteur français populaire charpenté physiquement: Faire son Jean Valjean.    
    C’est ce que Robert Hossein grand spécialiste au théâtre, de spectacles pharaoniens lui propose en 1982. Pour que le film « Les misérables » puisque c’est de cela qu’il s’agit soit véritablement réussi il faut un inspecteur Javert et un Thénardier qui soient à la hauteur. C’est le cas grâce respectivement à Michel Bouquet et Jean Carmet. Ce film de plus de 3 heures est une réussite. Certes le roman de Victor Hugo est une base plus que solide mais la réalisation bénéficie de moyens financiers dignes qui permettent de reconstituer l’époque de façon saisissante. Et le scénario co-écrit par Alain Decaux scénariste attitré de Robert Hossein est solide comme un roc.    
    En 1983 Lino Ventura interprète pour la première fois un personnage historique. Il retourne en Italie pour un hommage cinématographique au général Carlo Alberto Dalla Chiesa. C’est le réalisateur Italien Giuseppe Ferrara qui fait appel à lui pour incarner les cent jours d’espoirs dans la lutte contre la mafia qu’ont vécu la Sicile et l’Italie. Dans ces « Cent jours à Palerme » (« Cento giorni a Palermo« ) (1984) Si la réalisation est sèche, quasi journalistique l’hommage n’en demeure pas moins présent et l’incarnation du général par Lino Ventura tout à fait remarquable.    
    Il enchaîne avec un film de José Giovanni pour « Le ruffian » hélas le film n’est pas à la hauteur. Si le début est plutôt dépaysant et réussi sur le plan cinématographique, au bout d’une demie heure il y a sérieusement du mou dans la corde à nœuds et la chasse au trésor devient un bourbier insondable. La faute à un scénar dilettante. Les acteurs font leur possible. Claudia Cardinale est dans un personnage hautement improbable, et Bernard Giraudeau joue un ex-pilote paraplégique avec conviction. La musique western de Ennio Morricone arrive (un peu) à faire passer la pilule.    
    en 1984 ultime grand rôle pour Lino Ventura dans un film de Claude Pinoteau intitulé « La 7ème cible« . Film qui mêle enquête espionnage et politique. La musique de Vladimir Cosma y trouve à la fin une place prépondérante: Ivry Gitlis y interprète le violon solo et le compositeur dirige l’orchestre philarmonique de Berlin. Avec Léa Massari, Jean Poiret, Elizabeth Bourgine, Béatrice Agenin, Jean-Pierre Bacri et Roger Planchon.    
    Roger Hanin tourne un film de gangster intitulé « La rumba » en 1987. Il demande à son ami Lino Ventura rueducine.com-lino-ventura2de bien vouloir y faire une apparition de vieux truand. Celui-ci accepte. Ce sera son ultime rôle au cinéma. 
      
    Il décède le 22 octobre de cette année. Le cinéma français perd un acteur charismatique et un homme d’exception.

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  • FILMOGRAPHIE _ Terence HILL et Bud SPENCER - 17 Films 


     
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  • FILMOGRAPHIE _ Marcel PAGNOL - 30 Films + Bonus



    Marcel Pagnol est un écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français.

    Fils d’instituteur, il fait ses études au lycée Thiers de Marseille, puis obtient sa licence d’anglais et devient professeur à Aix-en-Provence; il enseigne ensuite à Paris, au lycée Condorcet.

    Il se découvre très jeune une passion pour l’écriture dramatique, et devait publier dès 1922 un drame en vers: "Catulle". Il fonde également la revue Fortunio, ancêtre des Cahiers du Sud. Après deux pièces écrites en collaboration avec Paul Nivoix, "Tonton" et "Les Marchands de Gloire", qui sont représentées à Paris, Marcel Pagnol atteint au succès avec les deux premières pièces qu’il compose seul: "Jazz" (1927), et surtout "Topaze" (1928), l’une des pièces les plus constamment reprises du répertoire contemporain.

    La suite de sa carrière devait se partager entre le théâtre et le cinéma, ce qui allait faire de lui le maître du "théâtre filmé", grâce en particulier à sa célèbre trilogie marseillaise : "Marius", "Fanny" et "César", écrite pour la scène avant qu’il l’adapte pour l’écran. Au septième art, il donne entre autres : "Merlusse", "Cigalon", "Le Schpountz", "La Fille du puisatier", "La Belle meunière", "Manon des sources", ainsi que plusieurs films inspirés de l’œuvre d’un autre provençal, Jean Giono : "Angèle", "Regain", "La Femme du boulanger". Il est servi par les plus grands interprètes de l’époque : Louis Jouvet, Raimu, Pierre Fresnay, Fernandel.
    Marcel Pagnol a su faire revivre dans son œuvre une Provence vivante, dépeignant entre rire et émotion l’âme et les mœurs méridionales. Son talent, qui dépassait les frontières, l’avait immortalisé dès avant son élection à l’Académie, à quarante-sept ans seulement, le 4 avril 1946, par 15 voix au fauteuil de Maurice Donnay, qui avait occupé son siège de 1907 à 1945. Sa réception, le 27 mars 1947, par Jérôme Tharaud, est filmée, ce qui constituait une première dans l’histoire de l’Académie française.

    Après 1956, il s'éloigne du cinéma et du théâtre, et entreprend la rédaction de ses "Souvenirs d'enfance" avec notamment "La Gloire de mon père" et "Le Château de ma mère".

    François Mauriac a tracé de lui, dans son Bloc-notes, un portrait amical : "Pagnol, le seul à ne pas avoir de socle. Il semble s’être glissé dans cette antichambre de l’éternité en passant par la fenêtre, le seul qui sente l’air du dehors".

    Marcel Pagnol décède le 18 avril 1974, à l'âge de 79 ans, à Paris. Son corps repose au cimetière marseillais de La Treille

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  • FILMOGRAPHIE _ LAUREN BACALL45 Films


      
    Lauren Bacall (née Betty Joan Perske le 16 septembre 1924 à New York) est une actrice de cinéma américaine.
    Betty Joan Perske n’a que cinq ans quand ses parents divorcent. Elle est élevée par sa mère qui la pousse à apprendre la danse et la comédie. Lauren Bacall commence des études à l'American Academy of Dramatic Arts en 1939, qu'elle ne peut continuer faute de moyens. Après un emploi d’ouvreuse, elle entame une carrière de mannequin. Parallèlement, elle fait de petites apparitions sur scène à Broadway. Engagée par le magazine Harper's Bazaar en 1942 comme modèle, elle en fait la couverture en mars 1943.
    Cette photo attire l'attention de la femme du cinéaste Howard Hawks. Cette dernière voit en elle la possibilité de réaliser l'ambition de son mari qui consiste à « créer » un nouveau profil de star de cinéma. Celui-ci lui propose alors d'interpréter le personnage principal de son prochain film le Port de l'angoisse, adaptation du roman d'Ernest Hemingway En avoir ou pas. Lorsqu'il lui annonce qu'elle aura pour partenaire Humphrey Bogart, elle ne se montre guère enthousiaste et aurait préféré Cary Grant. Le tournage est marqué par deux événements importants pour Bacall. Premièrement, elle est terrifiée par la caméra et garde la tête baissée, levant seulement les yeux pour regarder son partenaire. C'est de là que lui vient son surnom « The Look ». Deuxièmement, sa relation avec Bogart quitte le registre professionnel et ils entament une relation amoureuse, au grand dam de Hawks. L'alchimie entre les deux acteurs est fortement ressentie à l'écran et la réplique de Bacall à Bogart « Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler. Vous savez siffler, Steve ? Vous rapprochez vos lèvres comme ça et vous soufflez ! » est classée 34e dans le « top 100 » des répliques les plus mémorables. Le film est un succès, et à seulement dix-neuf ans avec sa voix rauque si particulière, sa carrière est lancée.
    Jack Warner la choisit alors pour un autre film noir, Agent secret (1945) avec Charles Boyer, pour lequel elle
    doit prendre l'accent anglais. Des années plus tard, elle admet l'avoir mal fait et déteste le film qui est, par
    ailleurs, un échec, ce qui affecte provisoirement sa carrière.
    Elle épouse Humphrey Bogart en 1945. Considérés comme incarnant un couple modèle à Hollywood, ils restent ensemble jusqu'à la mort de l'acteur en 1957. Ils tournent ensemble trois films après le Port de l'angoisse : Le Grand Sommeil (The Big Sleep), les Passagers de la nuit (Dark Passage) et Key Largo de John Huston. À la mort de Bogart, Bacall quitte la Californie pour New York où elle se produit au théâtre à Broadway. Elle joue dans plusieurs pièces jusqu'en 1995, dont Goodbye, Charley en 1959, Cactus Flower en 1965, Applause en 1970 et Woman of the Year en 1981. Si celle-ci se ralentit, elle n'abandonne pas pour autant sa carrière cinématographique et tourne régulièrement depuis 1959 avec des réalisateurs aussi différents que Sidney Lumet (Le Crime de l'Orient-Express) en 1974, Robert Altman (Health en 1979, Prêt-à-porter en 1994), ou Lars von Trier (Dogville en 2002). Lauren Bacall a deux enfants de son mariage avec Bogart, un fils producteur, Stephen Bogart et une fille infirmière, Leslie Bogart. Elle épouse Jason Robards en 1961 dont elle a un fils, l'acteur Sam Robards. Ils divorceront en 1969. Lauren Bacall a écrit deux autobiographies, Lauren Bacall : By Myself en (1978) et Now en (1994). Autre orthographe de son identité : Lauren Bacall. Étant une légende d'Hollywood, elle continue à tourner malgré son âge, comme Danielle Darrieux en France, même si depuis de nombreuses années elle n'assure plus que des voxographies dans des séries ou films d'animation. Elle a reçu un Oscar d'honneur en 2009. Elle est la cousine de Shimon Peres né Szimon Perski.
      
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