• Dimanche D'Août (1950) VOStFR tvRiP - Luciano Emmer

    Dimanche D'Août (1950) VOStFR tvRiP - Luciano Emmer

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     Titre original : Domenica d'Agosto
    Film de : Luciano Emmer    
    Durée : 1 h 28 min
    Genre : Comédie
    Année de production : 1950
    Date de sortie  : Drapeau de l'Italie 7 mars 1950, Drapeau de la France 29 septembre 1950
    Pays d'origine : Drapeau de l'Italie Italie

    Avec :

    Anna Baldini : Marcella Meloni
    Andrea Compagnoni : Meloni père
    Ave Ninchi : Fernanda Meloni
    Franco Interlenghi : Enrico
    Emilio Cigoli : Alberto Mantovani
    Vera Carmi : Adriana
    Marcello Mastroianni : Ercole Nardi
    Massimo Serato : Roberto
    Anna Di Leo : Jolanda
    Salvo Libassi : Petrone
    Elvy Lissiak : Luciana

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    https://www.notrecinema.com/

    https://www.dvdclassik.com/

    https://films.oeil-ecran.com/

    https://www.imdb.com/

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     Un dimanche d'août 1949 à Rome : les habitants de la capitale se rendent en masse vers la plage d'Ostie. Dans la ville désertée ne demeurent que quelques personnes. Puis, le soir, tout un chacun retourne chez soi, prêt à reprendre ses occupations professionnelles le lendemain...

    Critique

    Film au style semi-documentaire (un peu normal puisque le réalisateur est un ancien documentariste !) pour ce qui est de croquer avec pas mal de justesse des italiens moyens ou socialement un peu en-dessous de l'immédiat après-guerre lors d'un dimanche d'été, mais auquel s'ajoute une touche de romantisme qui rend cet aspect encore plus séduisant ainsi que plus fort et attachant la galerie de personnages que l'on va suivre pendant un peu moins d'une heure et demie. Belle interprétation d'acteurs inconnus ou pas encore connus pour ce qui est de Marcello Mastroianni, pas encore évidemment la très grande star qu'il deviendra dix ans plus tard qu'il en est même doublé par un autre acteur pas encore connu non plus mais lui aussi destiné à devenir une star, Alberto Sordi...

    Une rafraîchissante comédie italienne produite pendant la grande période du néoréalisme. Il y a des point communs avec les oeuvres néoréaliste comme la différence entre riches et pauvres (mais ici pas de pessimisme), portraits de personnages non-héroïques, ... . On y voit le quotidien de romains lors d'un dimanche d'août avec des enfants qui courent partout, des ados qui draguent et des adultes qui hurlent.

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    Hébergeur : Uptobox
    Qualité :
    tvRiP
    Fichier :
    mkv
    Langue :
    Drapeau de l'Italie Italien
    Sous-Titre :
    Drapeau de la France Français
    Taille :
    2.91 GB

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    https://uptobox.com/qxgbt4k1zaau

    Une exclusivité signée : Eric

    https://img.over-blog-kiwi.com/0/99/13/66/20170103/ob_b55c6e_lissiak-elvy.jpg

    Elvy Lissiak


  • Commentaires

    1
    Jeudi 10 Septembre 2020 à 14:58

    Pour dinozoff :

    https://3.bp.blogspot.com/-JjwCwkLIfkk/Vjqs1N0EV7I/AAAAAAAAXbw/5mwA7KE2qtc/s1600/domenica%2Bd%2527agosto.jpg

    Varia umanità in una rovente Domenica a Roma e a Ostia. Un piccolo microcosmo che si ama, si odia, inganna, ride e incontra l’amore della sua vita.

    Un vedovo e una vedova si incontrano durante la visita alle colonie delle rispettive figliole e decidono di rivedersi,  un ragazzetto insegue per tutta la giornata fra sabbia e filo spinato sulla spiaggia una ragazzetta di cui è innamorato, per poi scoprire che era una vicina di casa a Roma, una servetta dei Parioli confessa al fidanzato, un vigile, di essere incinta e non ha il coraggio di comunicarlo alla padrona che l’avrebbe immediatamente licenziata, e quindi i due devono risolvere il problema di trovare una nuova sistemazione alla ragazza, una bellissima popolana va in gita al mare con un nobile, da cui si ritrae nauseata dopo avere fatto esperienza dell’ambiente da cui il bellimbusto proviene, un reduce disoccupato accetta di partecipare alla rapina del cassiere delle cose dei cavalli, ma finisce arrestato per non aver avuto il coraggio di colpire il poveretto, unico dramma del film, perché  la tragedia del dopoguerra reclama ancora le sue vittime.

    Primi indizi di “neorealismo rosa”.

    Fra gli attori una menzione speciale alla bella Elvy Lissiak, nei panni della bella popolana, triestina, promessa del cinema italiano ma ritiratasi, tranne modeste particine, dopo solo due anni.

    Alla sua uscita Domenica d’agosto fu stroncato dal più autorevole critico dell’epoca, Guido Aristarco, e ricevette un giudizio negativo anche dal Centro Cattolico Cinematografico, che lo definì uno spettacolo poco edificante, con momenti di disgustoso esibizionismo.

    Per il Dizionario Morandini, il film «rivisto oggi, piace di più, forse, come testimonianza d’epoca che per le sue qualità intrinseche: come commedia è sgranato, come film neorealista anemico».

    Critique française :

    https://aws.vdkimg.com/film/6/5/7/0/657097_poster_scale_480x640.jpg

    Afin de remettre dans le contexte de l'époque, tout juste quatre ans après la guerre, il faut rappeler que les gens travaillaient en Italie six jours sur sept et que donc le dimanche était le seul repos possible.
    Donc, le 07 Août, que faire ? Aller à la plage !

    Voilà donc la population romaine déserter la ville en masse et aller à la plage d'Ostie, située à 10 km de là. Certains y vont en vélo, d'autres en Vespa, en train ou dans des voitures bondées... Toutes les classes sociales s'y retrouvent et même à la plage, on sait qui est riche et qui ne l'est pas.
    Luciano Emmer a travaillé dans le documentaire, et on voit que côté sociologique dans le film qui le rend très intéressant, plus au fond que de suivre les multiples histoires dont certaines s'entremêlent.
    Il existait des plages réservées aux gens riches, spacieuses, alors que le peuple devait s'entasser, le tout délimité par un grillage qui montre bien la différence. Deux jeunes femmes vont le traverser pour voir cet autre monde. Il y a aussi les stigmates de la guerre qui sont encore là, avec un endroit de la plage qui est interdit pour cause de présence de mines ou un transporteur qui sert de plongeoir.
    Les histoires tournent autour de dragues, d'une histoire d'amour naissante, de spaghettis que doivent cuisiner les femmes (alors qu'elles font déjà ça le reste de la semaine !) pour les familles nombreuses, des gens qui font la trempette, mais aussi, et c'est là que le film se distingue, de deux autres histoires qui se passent dans un Rome déserté. Un agent de police, incarné par un jeune Marcello Mastroianni (mais qui est doublé par Alberto Sordi !) qui rend visite à sa fiancée, une bonne qui ne peut quitter sa famille d’accueil, et un voyou qui projette de faire un casse.

    J'avoue qu'il est parfois difficile de suivre toutes les histoires, qu'on ne retient pas l'ensemble des personnages, mais on se croirait presque par moments chez Jean Rouche, avec cette étude presque sociologique d'une époque, où l'Italie veut relever la tête, où la joie demeure malgré les difficultés, même si les différences sociétales demeurent.
    Pour l'anecdote, le bikini n'existait pas encore, et je suis étonné que les maillots de bain assez imposants des hommes étaient en fait ... autant moulants !

    C'est vraiment pas très long, 1H15, mais j'ai pris un grand plaisir à voir ce film qui nous relate au fond une époque disparue, et qu'on se plait à revoir vivre ainsi.

    Commentaire

    https://boowiki.info/images/a540_17/280px-Domenicadagosto-1950-titolo.png

    * « Reprenant le thème du dimanche comme parenthèse dans la vie quotidienne (...), Luciano Emmer montre l'Italie qui change et qui découvre la civilisation du loisir après les années de guerre (...). Il n'y a pas encore de vacances mais de modestes escapades dominicales pour une société qui ignore la notion de week-end », écrit Jean A. Gili.

    * Mais, ce qu'il faut surtout noter dans ce « chef-d'œuvre d'analyse sociale », c'est la performance scénaristique, imputable essentiellement à Sergio Amidei, qui entraîne le croisement réussi des destinées d'une quinzaine de personnes. « L'éventail des âges, des classes sociales, des situations personnelles, crée une petite fresque de la population romaine de 1949. »

    * Concrètement, Domenica d'agosto, comme les quatre films suivants de Luciano Emmer, relèveront d'un choix structurel identique. Le rôle de Sergio Amidei est capital, et Furio Scarpelli nous l'explique ainsi : « Amidei inventa ce genre de films que nous appelons les "histoires parallèles", avec différents épisodes d'une aventure collective qui se déroulent en même temps mais séparément. Simultanéité de représentation d'une foule, dont on suit ensuite des individus. C'est lui qui a tenté la greffe du néoréalisme dramatique (...) sur la comédie. »

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