• Boussouf, le révolutionnaire aux pas de velours (2009) - Chérif Abdedaïm. PDF

    Boussouf, le révolutionnaire aux pas de velours (2009) - Chérif Abdedaïm. PDF

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    Auteur(s) : Cherif Abdedaïm
    Édition : ANEP (Algérie)
    ISBN :  978-9947-21-469-5
    Date de sortie : 2009
    Taille du fichier : 2,01 Mo
    Type de fichier : PDF


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    L’auteur retrace, en se basant sur des témoignages, d’anciens membres du MALG (Ministère de l'Armement et des Liaisons générales) dit les "malgaches" notamment, la vie de Boussouf qui se confond avec l’histoire de la guerre de Libération algérienne et celle du MALG. C’est ainsi que l’auteur revient sur la jeunesse de Mohamed Boussouf, appelé communément Abdelhafidh, et ses premiers pas au PPA qu’il a intégré à l’âge de 16 ans. Les conditions de la lutte politique de l’époque coloniale avaient fait du PPA, la face clandestine du MTLD légal, et de l’OS. Muté en Oranie en 1950, Boussouf poursuivra, avec Larbi Ben M’hidi et Benabdelmalek Ramdane, ses activités militantes jusqu’à la création du CRUA, au printemps 1954. Au déclenchement de la guerre de Libération, le 1er novembre, la zone Ouest commandée par Ben M’hidi et son adjoint Si Mabrouk était déjà bien organisée et s’est fait distinguer par plusieurs actions. […] Et c’est en août 1956 que la Direction des transmissions nationale (DTN), est née. L’auteur restitue les différentes phases de structuration du renseignement et du contre-renseignement, en s’arrêtant sur les conditions de vie dans les centres d’écoute, l’achat des armes, la base Didouche-Mourad et le rôle des agents secrets dans les négociations d’Évian. Il revient également sur l’histoire souvent méconnue de l’installation, entre 1958 et 1960, d’usines de fabrication d’armes au Maroc par des dirigeants trotskistes. L’opération était pilotée par les services secrets du FLN pour éviter toute infiltration d’espions français. Le livre se termine par les témoignages de quelques ex-cadres du MALG qui ont tenu à rendre hommage à Abdelhafidh Boussouf, en rappelant qu’“il avait refusé de s’impliquer dans le conflit qui opposait l’état-major au GPRA qu’il assimilait à une lutte fratricide”, recommandant la neutralité à tous ses services. “Après la scission entre le GPRA et l’état-major, durant la période du cessez-le-feu, Boussouf cessa toute activité politique. Depuis, Boussouf a vécu à l’étranger en versant dans le commerce des armes. Il est mort à Paris le 31 décembre 1980. L’auteur n’est pas historien de formation, puisqu’il est psychopédagogue et chroniqueur de presse. Mais il est allé jusqu’au bout de son défi : retracer le parcours d’Abdelhafid Boussouf alias si Mabrouk ! Entreprise d’autant plus ardue lorsque sait que les archives sont “gardées jalousement pour plusieurs considérations”. Aussi, les tensions et conflits entre les différentes wilayas historiques ont fortement marqué l’histoire post indépendance de l’Algérie et façonné le régime politique.
     

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