• Adieu, Ma Jolie (1975) Multi+StFR HDtv 1080p - Dick Richards

    Adieu, Ma Jolie (1975) Multi+StFR HDtv 1080p - Dick Richards

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    Titre original : Farewell, My Lovely
    Titre secondaire :
    Adieu ma jolie
    Réalisé par :
    Dick Richards

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    Scénario : David Zelag Goodman, d'après un roman de Raymond Chandler
    Produit par : EK, ITC Entertainment
    Genre : Policier/film noir/Thriller
    Durée : 01:31:13
    Date de sortie en salle : Drapeau des États-Unis 8 août 1975,  Drapeau de la France 28 avril 1976
    Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis/ Drapeau du Royaume-Uni Grande-Bretagne
    Avec : Robert Mitchum, Charlotte Rampling, John Ireland, Sylvia Miles, Anthony Zerbe, Sylvester Stallone.

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    https://ww.w.notrecinema.com/

    https://www.imdb.com/

    Image

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    En 1941 à Los Angeles, le détective Philip Marlowe (joué par Robert Mitchum) est engagé par Malloy Moose (Jack O'Halloran), un vrai costaud qui après sa sortie de prison désire retrouver son ex-petite amie Velma. Ses premières investigations le conduisent sur de fausses pistes ce qui déçoit fort Malloy qui tue un patron de bar. Il est par ailleurs recherché par la police et échappe lui-même à une tentative d'assassinat.

    Une autre affaire se présente à Marlowe, un nommé Lindsay Marriott lui demande de l'accompagner pour la remise d'une somme importante liée au vol d'un collier de jade. Mais Marriott est tué lors de l'opération ce qui amène Marlowe devant le Lt Nulty. La piste du collier de jade le conduit chez un personnage important, le juge Baxter Wilson Grayle qui est un collectionneur de jade. Son épouse Helen Grayle fait du charme à Marlowe.

    De retour à son bureau, Marlowe est enlevé et conduit chez Frances Amthor, une tenancière de bordel qui est bientôt assassinée. Laird Brunette, personnage influent entre en scène, chargeant Marlowe de retrouver Malloy Moose. Une rencontre organisée entre Velma Valento et Malloy se révèle être un traquenard. Il s'avère que Velma Valento (Charlotte Rampling) n'est autre qu'Helen Grayle.

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    Critique

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    Quelle drôle d'idée, qu'on doit au producteur Jerry Bruckheimer, de refaire en 1976 un film noir en en reprenant tous les codes des 40's sans les faire évoluer. On adapte Chandler avec le détective Philip Marlowe, le film est d'ailleurs le remake d'un vieux Dmytryck de 1944 avec Dick Powell, et on ressort l'un des grands monstres de cette génération, l'immense Robert Mitchum, pour jouer le rôle de Marlowe. Sauf que tout ça arrive trente ans trop tard, et que le film ne prend absolument pas en compte le fait que l'époque a changé, comme le fait par exemple formidablement bien Altman quand il fait Le Privé, en livrant un film post-moderne, reflexion sur le genre noir lucide et désenchantée. Non, ici on fait comme si on était en 44, et tout est faux, toc, une voix off récite en permanence ce que les comédiens n'arrivent pas à jouer, et le pauvre Mitchum semble complètement à l'Ouest. Seule la présence de la superbe et diaphane Charlotte Rampling apporte un peu d'étrangeté et de mystère à ce ratage annoncé.

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    Hébergeur : Uptobox
    Qualité : HDtv 1080p
    Type : mkv
    Langue : Drapeau de la France Français, Drapeau du Royaume-Uni Anglais
    Sous-titres : Drapeau de la France Français

    Taille : 2.98 GB

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    https://uptobox.com/q6kd7s1hg3h5

     Une exclusivité signée Vir daucalis. Avec Audiodescription.

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    Charlotte Rampling


  • Commentaires

    1
    Jeudi 15 Septembre 2022 à 02:09

    Critique

    https://imgsrc.cineserie.com/2018/07/714791.jpg?ver=1 

    Revival chandlerien

    Ecrit en 1940, le roman de Raymond Chandler Farewell my lovely est l'un des joyaux de la littérature policière noire américaine ; c'est mon premier Chandler lu vers l'âge de 14 ans qui m'a fait découvrir le style cynique de cet auteur dont je suis tombé immédiatement fan, relayé par ma découverte de Bogart dans le Grand sommeil, et ce bouquin figure inévitablement dans mon top10 Livres.
    Dès 1942, la RKO en tourne une première version avec George Sanders, et 3 ans plus tard, une nouvelle adaptation de bonne facture est réalisée par Edward Dmytryk sous le titre Adieu ma belle (Murder my sweet) avec Dick Powell dans le rôle de Marlowe.
    Contrairement à Robert Altman qui dans le Privé s'était plu à une démystification subversive du personnage de Marlowe et de l'univers chandlerien, Dick Richards a joué scrupuleusement le jeu en retrouvant la grande tradition du film noir hollywoodien à l'ancienne. C'est avec une application nostalgique qu'il a retrouvé l'esprit de Chandler auquel il est resté fidèle par un remarquable travail au niveau des décors et de la photo qui vont de pair avec la magistrale composition de Robert Mitchum. Sa façon de nouer sa ceinture de trench-coat, de porter son chapeau et de garder la cigarette au bec sont issues directement de Bogart dont il reprend le rôle de détective privé plus de 30 ans après, et sans le copier ouvertement, malgré le fait que Mitchum n'ait plus l'âge du rôle, pourtant c'est le Marlowe le plus convaincant depuis Bogart.
    Le réalisateur a transposé physiquement la lassitude morale de Marlowe, ce qui fait accepter l'âge de Mitchum, mais contrairement à l'idée reçue, il n'a pas joué la mode rétro comme le fait Polanski dans Chinatown, car il n'y a pas d'accessoires spécifiques des années 40, ni limousines correspondantes, ni décors clinquant ; le film commence dans une chambre d'hôtel sordide, l'action évolue dans un quartier pauvre, visite quelques fast-food anonymes et 1 ou 2 décors luxueux nécessaires à l'intrigue, mais non datés. Si en voix off, Mitchum ne parlait pas de Joe DiMaggio, on pourrait se croire dans un polar des années 60. D'ailleurs, le scénario a innové plus qu'on ne croit : il y a l'âge de Marlowe qui est plus vieux, l'époque située à la veille de Pearl Harbor (alors que dans le livre, on est au début de 1940), et aussi le personnage de la grosse femme Mme Amthor qui est entièrement inventé.
    On a vu que la photo impeccable réussissait la transition périlleuse du noir et blanc à la couleur avec des dominantes noires et jaunes qui recréent une atmosphère hautement évocatrice, mais il y a aussi la qualité du casting entourant Mitchum, avec la bonne idée de confier le rôle de Velma à Charlotte Rampling, resplendissante d'une mystérieuse beauté à l'érotisme latent qui rappelle l'aura de Lauren Bacall. On retient aussi John Ireland (dans un de ses rares rôles de flic), Anthony Zerbe, Harry Dean Stanton, Joe Spinell, Jack O'Halloran (impressionnant dans le rôle du colosse Moose Malloy), et même Sylvester Stallone dans un rôle de petite frappe qui moleste Marlowe.
    La musique de David Shire respire aussi le perfectionnisme minutieux qui entoure ce remake réussi dont l'intrigue ténébreuse est presque aussi embrouillée que celle du Grand sommeil, c'est la carte de visite de Chandler, chez lui c'est comme ça, il y un début d'intrigue conventionnelle, puis une ou des sous intrigues qui au final se relient à la première. Une oeuvre nostalgique qui je l'espère, replongera les afficionados du film noir classique dans la légende et éblouira les néophytes.

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    Production

    Deuxième roman de Chandler et deuxième aventure de Philip Marlowe ; le livre, publié en 1941, a déjà fait l'objet de deux adaptations avant celle-ci. La première, The Falcon takes over, date de 1942 et est réalisée par Irving Reis. Il s'agit d'une version assez libre dans laquelle Philip Marlowe n'apparait même pas. La seconde, Adieu, ma belle, datant de 1944 et signée Edward Dmytryk, est beaucoup plus fidèle à l'esprit et au ton du roman.

    Le film de Dick Richards est aussi le troisième de quatre films inspirés par Chandler et réalisés entre 1969 et 1978, après La Valse des truands de Paul Bogart et Le Privé de Robert Altman, mais avant Le Grand sommeil de Michael Winner. Alors que les trois autres films transposent le récit dans un contexte contemporain, Adieu ma jolie est le seul à rester fidèle au cadre du roman : la Californie du début des années 1940.

    Deux ans plus tard, Robert Mitchum reprend le rôle de Marlowe dans Le Grand Sommeil de Michael Winner. Il devient ainsi le seul acteur à avoir incarné le détective à deux reprises au cinéma. On note également dans Adieu ma jolie la présence de Sylvester Stallone, qui tient là un de ses derniers rôles avant le triomphe commercial de Rocky, l'année suivante. L'écrivain Jim Thompson y fait aussi une brève apparition dans ce qui est son seul rôle au cinéma.

    Récompenses

    National Board of Review: Top Ten Films 1975

    Nominations

    Oscars 1976 : Meilleure actrice dans un second rôle pour Sylvia Miles
    Prix Edgar-Allan-Poe 1976 : Meilleur film pour David Zelag Goodman

    https://www.zupimages.net/up/22/37/7o97.jpg

    Sylvia Miles

     

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